Ben Winters - Impact

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Impact: краткое содержание, описание и аннотация

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« This is the end. » Tragique, superbe et sans concession, la conclusion magistrale d’une série apocalyptique unique en son genre. Les derniers jours sont arrivés. Ancien agent des forces de police de Concord (New Hampshire), Hank Palace a trouvé refuge dans les bois de Nouvelle-Angleterre, où d’anciens collègues se sont rassemblés pour attendre la fin. Mais son esprit n’est pas encore en paix. Il lui reste une affaire à régler, la plus importante peut-être : celle de la disparition de sa soeur Nico, qui semble liée aux activités d’un énigmatique culte pseudo-survivaliste qui entend encore sauver le monde, envers et contre tout.
L’humanité entre maintenant dans ses derniers soubresauts. En route pour l’Ohio, où l’attend manifestement une révélation tragique, l’inoxydable Hank, accompagné du chien Houdini et de son ami Cortez, découvre à bicyclette ce qui reste de l’Amérique : un monde en ruine et déserté par la technologie, un territoire hostile peuplé de gangs fanatiques, d’immigrants illégaux, de groupuscules religieux… et d’une communauté amish qui pourrait bien l’amener à reconsidérer toute sa perception des choses.

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« Palace ? »

Je pose la main sur le cou de Cortez pour m’assurer qu’il est bien mort, mais c’est évidemment le cas, à cause de son visage : il a reçu je ne sais quel projectile expansif, une balle creuse qui provoque des dégâts explosifs, et qui a transformé sa bouche et son nez en cratère. Pauvre Cortez, le visage arraché, tué par une arme à feu dans une pièce remplie de gens qui ont bu du poison. On dirait qu’il a été invité à la mauvaise soirée. C’est drôle. Lui, il trouverait ça drôle, en tout cas.

« Palace, bon sang ! »

Je relève la tête en sursautant.

« Kessler…

— Ce n’est pas lui.

— Quoi ?

— Ça. Là. » Il est à quelques pas de moi, accroupi comme moi, sa lampe braquée sur un corps, comme moi, le cadavre de l’homme à l’épaisse tignasse et aux lunettes. « C’est le corps que tu prenais pour Astronaut, celui-là ?

— Ce n’est pas lui ?

— Non. »

Encore des révélations, qui dégringolent en cascade. Je pivote sur mes pieds pour suivre le regard de Kessler ; sa lampe crée un halo sinistre autour du visage mort.

« Tu es sûr ?

— Je l’ai vu, le type. Je lui ai parlé.

— Ce n’est pas lui ? Des yeux marron foncé…

— Ces yeux-là ne sont pas marron foncé.

— Plus maintenant, bien sûr, il est mort…

— Ils sont noisette.

— Enfin, non, pas noisette.

— Palace, ce n’est pas lui ! »

Nous chuchotons, avec intensité, et c’est alors qu’un coup de feu résonne quelque part dans le silence du sous-sol, puis quelqu’un hurle – peut-être plus d’une personne – et nous nous ruons vers la porte, tous les deux, si bien que nous nous retrouvons un instant coincés comme dans une comédie burlesque, torse contre torse dans l’encadrement de la porte, avant de nous libérer et de filer comme des dératés, moi devant et Kessler derrière, traversant la chaufferie déserte pour nous rapprocher de l’origine du bruit.

C’est la pièce des hommes, celle au graffiti, sauf que la porte a été ouverte par le coup de feu et qu’il y a de la lumière là-dedans, et je les vois tous les deux aussitôt entré, figés sur place l’un en face de l’autre dans cet espace étroit. Jean, un pistolet serré entre ses deux mains, braqué directement devant son petit corps, vers le ventre de l’autre : Astronaut, alias Anthony Wayne DeCarlo, alias Big Pharma, portant un peignoir en éponge ouvert devant et rien d’autre, pas du tout gêné par sa nudité bedonnante, ni par la femme au pistolet, apparemment incapable d’être gêné par quoi que ce soit.

La pièce est grande à peu près comme une petite cuisine d’appartement, éclairée comme un bar louche par des néons de couleur et bourrée de matériel de fabrication de drogue : des fioles vides, de longs tubes en spirale, un bec Bunsen allumé qui fait bouillir une substance fétide, un autre éteint.

Dans une de ses mains levées, il tient lui aussi un flingue, celui qui a tué Cortez : un gros pistolet ancien à canon long, qui doit être chargé avec je ne sais quelles vilaines balles dum-dum faites maison. Je remarque que sa ceinture est encore sur son pantalon, un Levi’s immonde jeté en boule dans un coin. Seul l’arrache-clou y est encore attaché.

« Baissez vos armes, tous », dis-je.

Personne ne m’obéit. J’ai fait un pas dans la pièce et Kessler est juste derrière moi, essoufflé, l’arme en main. Il essaie de voir ce qui se passe. Astronaut bâille, un long bâillement paresseux de lézard. Le corps de Jean tressaute, remue, oscille. Comme si sa structure atomique avait été dérangée, comme si elle était un supersonique volant trop vite, fracassant je ne sais quelle barrière, et qu’elle se désintégrait sous nos yeux.

J’essaie encore.

« Lâchez vos armes. Tout de suite ! »

Jean, sans lâcher Astronaut des yeux, me fait « chhht » comme si nous étions à la bibliothèque et que je parlais trop fort. Astronaut rit et m’envoie un clin d’œil rapide et reptilien. Pour quelqu’un qui était terré ici afin de fumer du crack, de la meth ou allez savoir ce qu’il concocte sur son établi sophistiqué, il a un sang-froid étonnant, bien campé sur ses deux pieds, les mains encore à demi levées, comme si c’était par choix : « je me soumets à la menace implicite de ton arme à feu, mais je ne vais pas me prendre le chou pour ça non plus ».

La pièce pue : chlorhydrate, ammoniac, sels brûlés. Il y a un bruit de fond, le teuf-teuf sourd du générateur à essence qui alimente l’éclairage au néon : des enseignes de marques de bières, un Johnny Walker kitsch en verre coloré, des guirlandes de Noël électriques. Le fauteuil que Cortez a vu, plus une portion de canapé modulable et une lampe moche, sont aussi tassés là-dedans. On dirait que le type a recréé son habitat naturel sous la surface du monde : un terrarium pour salopard.

Je les regarde alternativement tous les deux, en me livrant à des calculs rapides, comprenant les choses par ordre inverse d’apparition, déroulant le film à l’envers. Cortez a passé la tête hier dans cette pièce et, voyant un homme au regard vide, aux jambes en l’air, a supposé qu’il était mort. Mais Astronaut n’était pas mort, il voguait simplement sur les vagues de la substance ou de la combinaison de substances qui l’ont maintenu à flot toute la semaine. Fabriquant et consommant, plongé dans les vapeurs, heureux comme une palourde dans cette pièce transformée en inhalateur de chaude fumée chimique. Mais à un moment, il est revenu à la vie, a fait un tour de son domaine souterrain, a trouvé Cortez accroupi parmi ses macaronis au fromage et lui a logé une balle dans la tête.

Je ne dois pas perdre de vue le présent, l’histoire se déroule devant moi, les rouages tournent encore, voilà que Jean s’avance, l’arme levée, prête à abattre DeCarlo – comme elle voulait déjà le faire hier, quand elle a demandé à venir avec nous.

« Espèce de monstre », crache-t-elle entre ses dents.

Mais il ne lui prête aucune attention, et répond gaiement : « Tu as réussi, bravo ! »

Comme s’il était fier d’elle. Comme si elle venait d’accomplir le tir parfait au bowling. « Tu es revenue ! Je suis fier de toi, chérie.

— Tu parles !

— Bien sûr que si, petite sœur.

— Arrête.

— D’accord, j’arrête, dit-il en lui souriant, passant la langue sur ses lèvres. J’arrête. Mais je suis très fier de toi.

— Menteur. »

Je le regarde, ce type narquois et nu. Menteur, c’est le moindre de ses défauts. Il les a tous tués. Pas seulement Cortez, pas seulement Nico. Il n’y a pas eu de suicide collectif : c’est lui qui les a tous empoisonnés. C’était son plan B. Rien que le sien.

Jean n’arrive pas à lui tirer dessus, elle y travaille, elle cherche le courage. DeCarlo déplace tranquillement sa main non armée pour se gratter les fesses. Tranquille, bien dans sa peau, totalement perché. Je m’efforce de tout comprendre en détail, réfléchissant aussi vite que je le peux. Qu’est-ce qui le rend fier d’elle ? C’est un mensonge, elle le traite de menteur, mais quelle est la nature du mensonge ?

Elle se prépare : charmant monstre ou non, elle va le descendre. Il a essayé de la tuer, et maintenant elle va l’abattre et toutes les réponses mourront avec lui.

« Jean. »

Elle ne m’entend même pas. « Regarde-moi, dit-elle à Astronaut en passant le doigt sur la ligne de sa cicatrice, comme je l’ai vue faire sans cesse pendant son interrogatoire. Regarde-moi !

— T’es belle, petite sœur. Magnifique.

— Regarde ce que tu as fait de moi. »

Je jette un coup d’œil à l’agent Kessler derrière moi, et je vois bien que ce dialogue le rend aussi perplexe que moi, mais je vois aussi qu’il s’en fiche, les détails ne l’intéressent plus. Tout ce qu’il sait, c’est qu’Astronaut a tué Nico, qu’il aimait, et à présent il lève son propre flingue, essaie de me contourner pour pouvoir viser, alors même que je dis « Jean » d’une voix forte et sèche, pour attirer son attention et l’empêcher de presser la détente.

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