Ben Winters - Impact

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Impact: краткое содержание, описание и аннотация

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« This is the end. » Tragique, superbe et sans concession, la conclusion magistrale d’une série apocalyptique unique en son genre. Les derniers jours sont arrivés. Ancien agent des forces de police de Concord (New Hampshire), Hank Palace a trouvé refuge dans les bois de Nouvelle-Angleterre, où d’anciens collègues se sont rassemblés pour attendre la fin. Mais son esprit n’est pas encore en paix. Il lui reste une affaire à régler, la plus importante peut-être : celle de la disparition de sa soeur Nico, qui semble liée aux activités d’un énigmatique culte pseudo-survivaliste qui entend encore sauver le monde, envers et contre tout.
L’humanité entre maintenant dans ses derniers soubresauts. En route pour l’Ohio, où l’attend manifestement une révélation tragique, l’inoxydable Hank, accompagné du chien Houdini et de son ami Cortez, découvre à bicyclette ce qui reste de l’Amérique : un monde en ruine et déserté par la technologie, un territoire hostile peuplé de gangs fanatiques, d’immigrants illégaux, de groupuscules religieux… et d’une communauté amish qui pourrait bien l’amener à reconsidérer toute sa perception des choses.

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Une fois mon inspection terminée, je reste un long moment au pied des drapeaux, les mains sur les hanches, de la pluie dans les yeux comme si j’étais en larmes, le nez et le menton dégoulinants. Passé un certain degré de fatigue, votre corps vous paraît tendre et mou en surface, comme un hématome. Vous avez la gorge qui brûle ; les yeux qui piquent. La faim intensifie la sensation : on se sent comme fripé, tordu, brûlé, durci. Comme la croûte de quelque chose, une écorce.

Ma ration pour aujourd’hui se compose de trois petits sachets d’arachides rôties au miel, plus une pomme verte prise dans un panier que nous avons trouvé dans un Residence Inn de Penfield. Je croque la pomme rapidement, comme un cheval. Je mange aussi presque tout un sachet d’arachides, puis décide de garder le reste pour plus tard.

Deux traces de sang superposées ; deux trajets dans le couloir ; l’un vers l’extérieur, l’autre vers l’intérieur.

Lily est agressée dans la kitchenette. Elle s’enfuit en saignant par la gorge, poursuivie par le coupable, et parvient à le semer dans les bois. Elle s’effondre dans la clairière où nous l’avons découverte. L’assaillant rentre avec ses trois couteaux encore dégoulinants de sang. Il les raccroche et disparaît.

Mais disparaître, qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il est descendu au sous-sol. Par le trou dans le sol du garage.

Pas vrai ? Inspecteur Palace, n’est-ce pas que c’est vrai ?

Vrai, sauf que… comment un agresseur déterminé et prêt à tuer peut-il perdre la trace d’une gamine de cinquante kilos sans défense qui titube dans les bois, la gorge pissant le sang ?

Vrai… mais pourquoi, et comment, manipule-t-il trois couteaux à la fois ?

Je lève les yeux vers le ciel, serre les dents et repousse une nouvelle vague de peur panique, de remords et de désespoir à l’idée que je ne saurai sans doute jamais. Ce mystère, allié à celui de ma sœur, demeurera éternellement sans réponse. C’est bien le bon endroit, le commissariat de Rotary, Ohio, c’est le bon endroit, mais c’est le mauvais moment, nous sommes venus trop tard, nous ne sommes pas arrivés à temps pour empêcher l’agression de cette fille, à temps pour empêcher ma sœur de se glisser sous terre et de disparaître. Ma faute. Tout est de ma faute.

Je me masse le front avec le talon de la main, en contemplant le bout de la pelouse, là où elle cède la place au sous-bois, et je la vois, notre endormie sans nom, courant dans la pénombre, une main serrée sur la gorge, essayant de hurler, incapable de le faire, son cou crachant un geyser de sang.

* * *

Ce n’était pas un piège, tout compte fait. Il y avait bien un petit zoo dans le coin, ces deux crétins d’ados pleins de bonnes intentions avaient bien libéré les animaux, et le frère de la fille était à présent coincé dans un arbre par un tigre. C’était début septembre, il y a environ deux semaines, seize jours peut-être, à mi-chemin de notre trajet tortueux. Seneca Falls était une ville grise : un calme inquiétant, des gens dans les rues, certains armés, d’autres non, certains en groupe et d’autres seuls, tout le monde grave et sur les nerfs. À un peu plus de quinze bornes de la ville : c’est là que nous avons vu la fille nous faire de grands signes, et nous l’avons invitée à monter dans la voiturette que nous avons poussée à fond, obligée à vibrer et bondir dans les petits chemins jusqu’à ce zoo minuscule. Là, nous avons trouvé le frère, en débardeur et short en jean, seize ans à peine et fou de terreur, tremblotant sur une haute branche qui ployait sous son poids et l’abaissait vers l’animal grondant et montrant les crocs. Le pelage mité, tendu sur les côtes apparentes.

« Qu’est-ce qu’on va faire ? a demandé la fille.

— Euh… » ai-je fait, sur quoi Cortez a abattu la bête d’un coup de fusil.

Le garçon a poussé un petit cri et dégringolé par terre, à côté de l’animal mort. Des boyaux et de la vapeur sortaient de son flanc orange explosé. Cortez a rangé son fusil, m’a regardé, et a dit : « On peut y aller ?

— Attendez, attendez ! a lancé la sœur en nous courant après alors que nous remontions dans la voiturette. Qu’est-ce qu’on doit faire, maintenant ?

— À votre place, lui a répondu Cortez, je boufferais le tigre. »

* * *

NE BUVEZ PAS L’EAU DU DÉVERSOIR DE LA MUSKINGUM… NE BUVEZ PAS L’EAU DU DÉVERSOIR DE LA MUSKINGUM.

Cortez est dans la salle de régulation, fasciné devant la vieille console Radiocommand, un appareil de communication massif et noir, qui relaie sans discontinuer le même message d’urgence. La voix est calme, elle a ce ton neutre et sans affect que l’on entendait, naguère, lorsqu’on attendait d’être mis en relation avec un service après-vente : si vous désirez des conseils d’installation, composez le 1…

« Regarde-moi cette beauté, me dit-il. Elle marche encore. »

Une riche bouffée de nostalgie m’envahit. « Oh, tu penses ! Ces machines sont indestructibles. Et elle a dû être installée avec des tas de batteries de secours. »

Je me rappelle le même appareil, au commissariat de Concord. Les systèmes numériques portables installés environ deux ans avant mon assermentation l’avaient rendu obsolète, mais personne ne s’était jamais résolu à l’enlever de la Régulation, et la console restait là, dans le coin, noire, luisante et immuable, monument élevé à la gloire du travail de police traditionnel.

Le message change, à présent : DES CENTRES DE PREMIERS SECOURS ONT ÉTÉ INSTALLÉS DANS LES COMMUNES SUIVANTES… DES CENTRES DE PREMIERS SECOURS ONT ÉTÉ INSTALLÉS DANS LES COMMUNES SUIVANTES… Puis la dame commence à en égrener la liste, rien que de bons vieux noms de patelins à l’ancienne, évoquant les illustrations de Norman Rockwell : CONESVILLE… ZANESVILLE… DEVOLA…

Je passe l’index sur le dessus poussiéreux de la machine. Un bel engin de police, cette console Radiocommand, vraiment.

DES CENTRES DE PREMIERS SECOURS ONT ÉTÉ INSTALLÉS DANS LES COMMUNES SUIVANTES…

Nous restons plantés côte à côte, Cortez et moi, à écouter l’austère litanie des noms de villes. Cela déclenche dans mon cœur une mélancolie sourde, la voix de cette femme, le ronronnement de la machine, et je me dis que c’est peut-être simplement parce que les nouvelles me manquent. Pendant l’essentiel de ma vie, le monde a baigné dans les informations, croulé sous les messages rapportant ce qui se passait ; et puis, au cours de l’année écoulée, elles ont disparu du radar, une par une : le Concord Monitor et le New York Times , puis la télévision, le concept même de télévision, et Internet avec son bouillonnement incessant, tout cela s’est simplement évanoui. Pendant un moment, à Concord, avant l’incendie de ma maison et mon départ, j’ai eu une radio grandes ondes réglée sur la fréquence d’un certain Dan Dan the Radio Man, que j’ai écoutée durant toute la période des auditions de la commission Mayfair. C’est Dan Dan qui m’a annoncé la dernière mouture de la loi SSPI, votée à la hâte par ce qui restait du Congrès : nationalisation des silos à grains, reclassement de tous les parcs nationaux en camps pour les réfugiés intra-territoriaux.

En chemin, nous n’avons pu saisir qu’un écheveau de ragots et de rapports non confirmés, un échange nerveux de rumeurs, de spéculations et de fantasmes. Quelqu’un prétend que le barrage Hoover a été dynamité par des habitants du Nevada, en aval, qui avaient un besoin urgent d’eau potable. Quelqu’un agite un papier, prétendument une copie d’un document signé par le président, déclarant que les États-Unis sont « une nation souveraine et durable, conservant à perpétuité ses privilèges sur tous les territoires actuellement placés sous son autorité ». Quelqu’un raconte que la ville de Savannah a été conquise par des réfugiés venus du Laos, qui l’ont transformée en forteresse et tirent à vue sur les Blancs ; un autre réplique que pas du tout, c’est à Roanoke que ça s’est passé, qu’ils ont fait main basse sur Roanoke, et que ce sont des Éthiopiens.

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