Ivan Efremov - La Nébuleuse d'Andromède
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- Название:La Nébuleuse d'Andromède
- Автор:
- Издательство:ИЗДАТЕЛЬСТВО ЛИТЕРАТУРЫ НА ИНОСТРАННЫХ ЯЗЫКАХ
- Жанр:
- Год:1959
- Город:Moscou
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— Virez de bord! commanda-t-il. Le glisseur pencha dans un brusque virage. Mven Mas, projeté dans la mer, engagea une âpre lutte avec les flots. Les marins le voyaient tour à tour monter sur les crêtes échevelées et disparaître dans les dépressions.
— II est assez costaud pour s’en tirer, dit le mécanicien avec un soupir de soulagement. On dérive, faut s’en aller!
L’hélice rugit et le bateau fila au sommet d’une lame. La silhouette sombre de Mven Mas se dressa de toute sa hauteur sur la grève et s’estompa dans le brouillard…
Des gens vêtus de pagnes s’avançaient sur le sable tassé du rivage. Ils traînaient d’un air triomphant un grand poisson qui se débattait. A la vue de Mven Mas, ils s’arrêtèrent pour lui adresser un salut amical.
— Un nouveau venu de l’autre monde, dit en souriant un des pêcheurs. On peut dire qu’il sait nager. Viens, sois des nôtres!
Mven Mas les dévisagea d’un regard aimable et franc, puis il secoua la tête.
— Il me serait pénible d’habiter au bord de la mer et de regarder le vaste horizon en songeant au monde splendide que j’ai perdu. J’aime mieux me retirer au cœur de l’île, sur les plateaux des éleveurs…
Un pêcheur portant une barbe fournie et grisonnante qui devait passer ici pour un ornement, posa la main sur l’épaule humide de Mven Mas.
— Seriez-vous exilé?
L’Africain eut un sourire amer et tenta d’expliquer les raisons de sa retraite.
Le pêcheur lui jeta un coup d’œid triste et compatissant.
— Nous ne sommes pas faits pour nous entendre. Tant pis, allez par là —l’homme indiqua le sud-est, où les montagnes lointaines érigeaient leurs gradins bleus parmi les nuages —, le chemin est long et il n’y a pas d’autres moyens de locomotion que ceci… (L’insulaire frappa sa jambe musclée)…
Mven Mas, pressé de partir, suivit à grands pas le sentier sinueux qui escaladait les collines en pente douce…
Le trajet jusqu’à la zone centrale de l’île ne dépassait guère deux cents kilomètres, mais Mven Mas ne se pressait pas. A quoi bon! L’oisiveté faisait traîner les jours en longueur. Tant qu’il ne s’était pas remis de la catastrophe, son corps las réclamait le repos, la caresse de la nature. Sans les regrets cuisants, il aurait simplement joui de la vue des plateaux déserts, balayés par les vents, de l’obscurité et du silence des nuits tropicales.
Mais les jours passaient, et l’Africain qui errait dans l’île en quête d’une besogne à sa convenance, eut la nostalgie du Grand Monde. Il n’appréciait plus les paisibles vallées où on cultivait des vergers à la main, ni le murmure berceur des torrents limpides auprès desquels il restait des heures entières, puar les après-midi torrides ou les nuits de lune.
Eh oui, pourquoi compter le temps dont il n’avait que faire? Dans l’infini du temps en général, son temps à lui, son temps individuel était si peu de chose… Un instant bref, aussitôt oublié! Il devait en avoir été de même pour ses ancêtres héroïques de l’âge de pierre…
C’est maintenant seulement que Mven Mas comprenait que l’île méritait bien son nom. L’île de l’Oubli, anonymat obscur de la vie, des faits et des sentiments de l’homme primitif! Des faits oubliés par la postérité, parce qu’ils visaient à contenter les besoins égoïstes de l’individu, au lieu de servir l’humanité, de rendre la vie plus facile et meilleure pour tout le monde et de l’orner par les élans d’un art créateur.
L’Africain, reçu dans une commune d’éleveurs du centre du pays, gardait depuis deux mois déjà un troupeau de bovidés géants, métis de gaurs et de buffles, au pied d’une montagne baptisée d’un nom interminable, dans l’ancien langage des aborigènes.
Il faisait cuire longuement sur la braise du gruau noir dans une marmite enfumée, et le mois dernier il avait dû récolter dans la jungle des fruits et des noix, en émulation avec les singes goulus qui lui jetaient les noyaux et les écales. Cette cueillette s’était imposée après qu’il eut donné ses provisions à deux vieillards d’une vallée perdue, selon le principe altruiste de l’Ere de l’Anneau. Il avait alors compris ce que c’était que de chercher sa pitance dans les lieux inhabités. Quelle absurde perte de temps…
Mven Mas monta sur un rocher et regarda autour de lui. A gauche, le soleil déclinait vers le plateau; derrière, une montagne boisée dressait son sommet arrondi.
En bas, une rivière rapide luisait dans le crépuscule, entre des bambous pennés. Il y avait là, à une demi-journée de marche, des ruines envahies par les fourrés et vieilles de six mille ans; c’était l’ancienne capitale de l’île. D’autres villes abandonnées, plus grandes et mieux conservées, existaient dans le pays. Mais Mven Mas n’en avait cure pour le moment…
Les bestiaux étaient couchés, masses noires dans l’herbe assombrie. La nuit tombait à vue d’œil. Les étoiles s’allumaient dans le ciel obscurci. Ténèbres familières à l’astronome…. figures bien connues des constellations…. vive clarté des grands astres. On aperçoit aussi le Toucan fatal… mais les yeux humains sont si faibles! Il ne reverra jamais les spectacles grandioses du Cosmos, les, spirales des galaxies, les planètes mystérieuses et les soleils bleus. Ce ne sont pour lui que des lumières infiniment lointaines. Qu’importe que ce soient des étoiles ou des lampes fixées à une voûte de cristal, comme le croyaient les anciens. Pour lui, c’est pareil!
L’Africain se secoua et se mit à entasser du bois mort. Voici un autre objet devenu indispensable: un petit briquet. Peut-être commencerait-il un de ces jours, comme certains habitants, à absorber de la fumée narcotique, pour tromper l’ennui qui l’engluait!
Les flammes dansèrent, chassant l’obscurité, éteignant les étoiles. Les gros bovidés s’ébrouaient paisiblement. Mven Mas fixait le feu d’un regard pensif.
La planète radieuse n’était-elle pas devenue un gîte obscur pour Mven Mas?
Non, sa fière renonciation n’était que la vanité de l’ignorance. Il s’ignorait lui-même, il sous-estimait la valeur de sa vie créatrice, il ne réalisait pas la force de son amour pour Tchara. Plutôt sacrifier sa vie en une heure pour une grande cause du Grand Monde que de vivre ici un siècle…
L’île de l’Oubli comptait près de deux cents stations de cure dont le personnel, volontaires du Grand Monde, mettait à la disposition des habitants toute la puissance de la médecine moderne. Des jeunes du Grand Monde travaillaient également dans les détachements sanitaires qui préservaient l’île des maladies et des animaux nuisibles. Mven Mas évitait de les rencontrer, pour ne pas se sentir un réprouvé du monde de la beauté et du savoir.
Mven Mas fut relevé à l’aube par un autre berger. Ayant deux jours de libre, il décida de se rendre dans la petite ville voisine pour se procurer une cape, car les nuits dans la montagne devenaient fraîches.
Il faisait très chaud, lorsque Mven Mas descendit dans une vaste plaine tapissée de fleurs mauves et jaunes d’or, où voletaient des insectes aux couleurs vives. Une brise légère agitait les plantes dont les corolles délicates frôlaient au passage les genoux de l’Africain. Parvenu au milieu de l’immense champ, il s’arrêta, émerveillé par la beauté radieuse de ce parterre naturel. II se penchait d’un air pensif, pour caresser les pétales mouvants, et se sentait comme dans un rêve enfantin…
Un son rythmé s’éleva, presque imperceptible. Mven Mas leva la tête et vit une jeune fille qui marchait vite, dans les fleurs jusqu’à mi-corps. Elle se présenta de profil et Mven Mas admira sa jolie silhouette. Un vif regret lui perça le cœur: c’aurait pu être Tchara, si… si les choses avaient tourné autrement…
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