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Ray Bradbury: Fahrenheit 451

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Ray Bradbury Fahrenheit 451

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«Comment se fait-il, lui dit-il un jour à la bouche de métro, que j’aie l’impression de vous connaître depuis des années?

— C’est parce que je vous aime bien et que je ne vous réclame rien. Et que nous nous connaissons.

— Avec vous, je me sens très vieux, tout à fait comme un père.

— Alors dites-moi: pourquoi n’avez-vous pas de fille comme moi, si vous aimez tant les enfants?

— Je ne sais pas.

— Vous voulez rire!

— C’est-à-dire…» Il se tut et secoua la tête. «Heu, c’est ma femme, elle… elle a toujours refusé d’avoir des enfants.» La jeune fille cessa de sourire. «Excusez-moi. Je croyais sincèrement que vous vous moquiez de moi. Je suis une idiote.

— Non, non. C’était une bonne question. Il y a longtemps que personne ne s’est soucié de me la poser. Une bonne question.

— Parlons d’autre chose. Avez-vous jamais reniflé les vieilles feuilles? Ne sentent-elles pas la cannelle? Tenez. Sentez.

— Ma foi, oui, effectivement, ça sent un peu la cannelle.» Le noir limpide de ses yeux se posa sur lui. «Vous avez toujours l’air effarouché.

— C’est simplement que je n’ai pas eu le temps…

— Avez-vous regardé ces panneaux étirés en longueur dont je vous ai parlé?

— Il me semble. Oui.» Il ne put s’empêcher de rire.

«Votre rire est devenu beaucoup plus charmant.

— Vraiment?

— Beaucoup plus détendu.» Il se sentait à l’aise, euphorique. «Pourquoi n’êtes-vous pas à l’école? Tous les jours je vous vois en train de flâner.

— Oh, on se passe fort bien de moi! Je suis insociable, paraît-il. Je ne m’intègre pas. C’est vraiment bizarre.

Je suis très sociable, au contraire. Mais tout dépend de ce qu’on entend par sociable, n’est-ce pas? Pour moi, ça veut dire parler de choses et d’autres comme maintenant.» Elle fit s’entrechoquer quelques marrons tombés de l’arbre qui se dressait sur l’esplanade. «Ou de tout ce que ce monde a d’étrange. C’est bien de se trouver en compagnie. Mais je ne pense pas que ce soit favoriser la sociabilité que de réunir tout un tas de gens et de les empêcher ensuite de parler. Une heure de télé-classe, une heure de basket, de base-bail ou de course à pied, encore une heure à copier de l’histoire ou à peindre, et encore du sport, mais vous savez, on ne pose jamais de question, en tout cas la plupart d’entre nous; les réponses arrivent toutes seules, bing, bing, bing, et on reste assis quatre heures de plus à subir le télé-prof. Ce n’est pas ma conception de la sociabilité. On n’a là que des entonnoirs dans lesquels on verse de l’eau dont on voudrait nous faire croire que c’est du vin quand elle ressort par le petit bout. On nous abrutit tellement qu’à la fin de la journée on n’a plus qu’une envie: se coucher ou aller dans un Parc d’Attractions bousculer les gens, casser des carreaux à L’Éclateur de Vitres ou démolir des bagnoles à L’Écrabouilleur de Voitures avec la grosse boule en acier. Ou encore sortir en voiture et foncer dans les rues en rasant les lampadaires et en jouant "au premier qui se dégonfle" et à "cogne-enjoliveurs". Au fond, je dois être ce qu’on m’accuse d’être. Je n’ai pas d’amis. C’est censé prouver que je suis anormale. Mais tous les gens que je connais passent leur temps à brailler, à danser comme des sauvages ou à se taper dessus. Vous avez remarqué à quel point les gens se font du mal aujourd’hui?

— Mais vous parlez comme une vieille personne!

— Il y a des moments où j’ai l’impression d’être une antiquité. J’ai peur des enfants de mon âge. Ils s’entretuent. Est-ce que ça a toujours été comme ça? Mon oncle dit que non. Rien que l’année dernière, six de mes camarades se sont fait descendre. Dix sont morts dans des accidents de voiture. J’ai peur d’eux et ils ne m’aiment pas parce que j’ai peur. Mon oncle dit que son grand-père se souvenait d’une époque où les enfants ne s’entre-tuaient pas. Mais c’était il y a longtemps, quand tout était différent. Ils croyaient à la responsabilité, d’après mon oncle. Voyez-vous, je me sens responsable.

J’ai reçu des fessées quand je le méritais, autrefois. Et je fais les courses et le ménage toute seule.

«Mais surtout, j’aime observer les gens. Il m’arrive de passer toute une journée dans le métro à les regarder et à les écouter. J’ai simplement envie de comprendre qui ils sont, ce qu’ils veulent et où ils vont. Il m’arrive aussi d’aller dans les parcs d’attractions et de me risquer dans les jet cars quand ils font la course à la sortie de la ville à minuit; du moment qu’ils sont assurés, la police ferme les yeux — du moment que tout le monde est super assuré, tout le monde est content. Des fois, je les écoute en douce dans le métro. Ou aux distributeurs de rafraîchissements. Et vous savez quoi?

— Quoi?

— Les gens ne parlent de rien.

— Allons donc, il faut bien qu’ils parlent de quelque chose!

— Non, non, de rien. Ils citent toute une ribambelle de voitures, de vêtements ou de piscines et disent: "Super!" Mais ils disent tous la même chose et personne n’est jamais d’un avis différent. Et la plupart du temps, dans les cafés, ils se font raconter les mêmes histoires drôles par les joke-boxes, ou regardent défiler les motifs colorés sur les murs musicaux, des motifs abstraits, de simples taches de couleurs. Et les musées, y êtes-vous jamais allé? Rien que de l’abstrait. C’est tout ce qu’il y a aujourd’hui. Mon oncle dit que c’était différent autrefois. Jadis il y avait des tableaux qui exprimaient des choses ou même représentaient des gens.

— Votre oncle par-ci, votre oncle par-là. Votre oncle doit être un homme remarquable.

— Pour ça, oui. C’est sûr. Bon, il faut que je me sauve.

Au revoir, monsieur Montag.

— Au revoir.

— Au revoir…» Un deux trois quatre cinq six sept jours: la caserne.

«Montag, vous vous ruez à ce mât comme un oiseau dans un arbre.» Troisième jour.

«Montag, cette fois-ci, je vous ai vu entrer par la porte de derrière. C’est le Limier qui vous embête?

— Non, non.» Quatrième jour.

«Montag, en voici une bien bonne. J’ai entendu ça ce matin. Y a un pompier de Seattle qui a délibérément programmé un Limier robot sur ses propres données chimiques et l’a lâché. Comment vous appelleriez ce genre de suicide?» Cinq six sept jours.

C’est alors que Clarisse disparut. Il ne savait pas très bien ce que cet après-midi-là avait de particulier, mais c’était de ne voir Clarisse nulle part. La pelouse était vide, vides les arbres et la rue, et s’il ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle lui manquait, et même qu’il la cherchait, le fait est qu’en atteignant le métro il se sentit envahi par une vague inquiétude. Quelque chose n’allait pas, on lui avait bouleversé ses habitudes. Des habitudes toutes simples, à vrai dire, prises en quelques jours à peine, et pourtant… Il faillit revenir sur ses pas pour lui donner le temps d’apparaître. Il était sûr que s’il refaisait le même chemin, tout s’arrangerait. Mais il était tard, et l’arrivée de son train mit fin à son projet.

Les cartes qui voltigent, le mouvement des mains, des paupières, la voix monotone de l’horloge parlante dans le plafond de la caserne — «… une heure trente-cinq.

Jeudi matin, quatre novembre… une heure trente-six…

une heure trente-sept…» Le claquement des cartes sur la table graisseuse, tous les sons parvenaient à Montag retranché derrière ses yeux fermés, derrière la barrière qu’il avait provisoirement dressée. Il sentait la caserne pleine de reflets, de chatoiements et de silence, de couleurs cuivrées, les couleurs des pièces de monnaie, de l’or, de l’argent. Les hommes invisibles assis à la table soupiraient devant leurs cartes en attendant. «… une heure quarante-cinq…» L’horloge parlante égrenait lugubrement l’heure froide d’un matin froid d’une année encore plus froide.

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