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Ray Bradbury: Fahrenheit 451

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Ray Bradbury Fahrenheit 451

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«Vous feriez bien de filer à votre rendez-vous», dit-il.

Et elle fila, le laissant debout sous la pluie. Ce ne fut qu’au bout d’un long moment qu’il retrouva l’usage de ses membres.

Et puis, très lentement, tout en marchant, il renversa la tête en arrière sous la pluie, même si ce ne fut que quelques instants, et ouvrit la boucheLe Limier robot dormait sans vraiment dormir, vivait sans vraiment vivre dans sa niche qui bourdonnait tout doux, vibrait tout doux, vague halo de lumière dans un coin sombre de la caserne. La chiche lueur d’une heure du matin, le clair de lune qui tombait du morceau de firmament découpé par la grande baie vitrée se reflétait ici et là sur le laiton, le cuivre et l’acier du fauve animé d’un léger frémissement. La lumière jouait sur des parcelles de verre rubis et sur le nylon des poils-antennes plantés dans la truffe de la créature qui frissonnait tout doux, tout doux, ses huit pattes à coussinets de caoutchouc repliées sous elle façon araignée.

Montag se laissa glisser au bas du mât de cuivre. Il sortit pour contempler la ville et remarqua qu’il n’y avait plus un nuage dans le ciel. Il alluma une cigarette et revint se pencher sur le Limier. On aurait dit une énorme abeille revenue de quelque champ au pollen violemment toxique, chargé de folie et de cauchemars, et qui maintenant, le corps saturé de ce nectar trop riche, en aurait cuvé la malignité.

«Salut», murmura Montag, toujours fasciné par le monstre à la fois mort et vivant.

La nuit, quand ils trouvaient le temps long, ce qui leur arrivait quotidiennement, les hommes glissaient au bas des mâts de cuivre, formaient les combinaisons, clic, clic, clic, du système olfactif du Limier et lâchaient des rats dans la cour de la caserne, parfois des poulets, parfois des chats destinés de toute façon à la noyade, et des paris s’engageaient sur l’animal que le Limier attraperait en premier. Les bêtes étaient mises en liberté. Trois secondes plus tard, la partie était jouée; le rat, le chat ou le poulet, saisi en pleine course, restait prisonnier des pattes qui se faisaient alors de velours tandis qu’une aiguille d’acier creuse de dix centimètres de long jaillissait de la trompe du Limier pour injecter des doses massives de morphine ou de procaïne. La victime était ensuite jetée dans l’incinérateur et une autre partie commençait.

Montag restait en haut la plupart des nuits où de tels jeux avaient lieu. Deux ans plus tôt, il avait parié avec les meilleurs, perdu une semaine de salaire et affronté la fureur de Mildred, dont le visage s’était alors veiné et couvert de plaques rouges. À présent il restait allongé sur sa couchette, tourné vers le mur, écoutant les éclats de rire, le pianotement des rats en train de détaler, les grincements de violon des souris et l’impressionnant silence du Limier, ombre en mouvement qui bondissait comme un phalène dans la lumière crue, trouvait sa victime, l’immobilisait, plongeait son aiguillon et regagnait sa niche pour y mourir comme sous l’action d’un commutateur.

Montag lui toucha le museau.

Le Limier grogna.

Montag sauta en arrière.

Le Limier se souleva à demi dans sa niche et fixa sur lui le néon vert bleuté qui s’était soudain mis à palpiter dans ses protubérances oculaires. Il laissa échapper un nouveau grognement, étrange et grinçante combinaison de grésillement électrique, de bruit de friture, de métal torturé, d’engrenages se mettant en route comme s’ils étaient rouillés et confits dans un vieux soupçon.

«Du calme, mon grand, du calme», dit Montag, le cœur battant.

Il vit l’aiguille argentée pointer de deux centimètres, se rétracter, pointer, se rétracter. Le grondement fermentait dans les flancs du fauve qui le regardait.

Montag recula. Le Limier s’avança hors de sa niche.

Montag empoigna le mât de cuivre d’une main. Le mât réagit, coulissa vers le haut, et l’emporta en douceur à travers le plafond. Il reprit pied dans la demi-obscurité du niveau supérieur. Il tremblait, son visage était d’une pâleur tirant sur le verdâtre. En bas, le Limier s’était recouché sur ses huit pattes, ses incroyables pattes d’insecte, et s’était remis à bourdonner tout seul dans son coin, ses yeux à facettes désormais en paix.

Debout près du trou de descente, Montag prit le temps de se remettre de ses frayeurs. Derrière lui, quatre hommes assis dans un coin à une table de jeu éclairée par un abat-jour vert lui adressèrent un bref regard, mais sans aucun commentaire. Seul l’homme à la casquette de capitaine revêtue de l’insigne au Phénix se montra curieux et, ses doigts minces refermés sur les cartes à jouer, consentit enfin à lui adresser la parole de l’autre bout de la pièce.

«Montag…?

— Il ne m’aime pas, dit Montag.

— Qui ça? Le Limier?» Le capitaine étudia ses car tes. «Allons donc! Il n’aime pas plus qu’il ne déteste. Il "fonctionne", c’est tout. C’est l’exemple parfait pour cours de balistique. Il obéit à la trajectoire que nous lui fixons. Il suit la piste, atteint sa cible, revient de luimême et se déconnecte. Il n’est fait que de fils de cuivre, de batteries et d’électricité.» Montag déglutit. «Son système informatique peut être réglé sur n’importe quelle combinaison, tant d’acides aminés, tant de soufre, tant de matières grasses et alcalines. D’accord?

— Nous savons tous ça.

— Tous ces dosages et pourcentages chimiques qui définissent chacun d’entre nous sont enregistrés dans le fichier central en bas. N’importe qui pourrait facilement greffer une combinaison partielle sur la "mémoire" du Limier, un petit quelque chose du côté des acides aminés, par exemple. Ça pourrait expliquer ce que le bestiau vient de faire. Il a réagi à mon approche.

— Fichtre! s’exclama le capitaine.

— Il était irrité sans être vraiment en colère. Juste assez de "mémoire" programmée par je ne sais qui pour qu’il grogne à mon contact.

— Qui irait faire une chose pareille? se récria le capitaine. Vous n’avez pas d’ennemis ici, Guy.

— Pas que je sache.

— Nous ferons vérifier le Limier par nos techniciens dès demain.

— Ce n’est pas la première fois qu’il me menace, insista Montag. Le mois dernier, il m’a fait ça deux fois.

— On arrangera ça. Ne vous frappez pas.» Mais Montag resta où il était, songeant à la grille du climatiseur dans le couloir de sa maison et à ce qui était caché derrière. Si quelqu’un était au courant à la caserne, ne se pouvait-il pas qu’il soit allé «rapporter» la chose au Limier…?

Le capitaine s’approcha du trou de descente et jeta un coup d’œil interrogateur à Montag.

«Je me demandais, dit Montag, à quoi peut bien penser le Limier toutes les nuits. Serait-il en train d’accéder à une vie indépendante? Ça me fait froid dans le dos.

— Il ne pense que ce qu’on veut qu’il pense.

— C’est triste, déclara calmement Montag, parce que nous ne l’avons programmé que pour traquer, trouver et tuer. Dommage que ce soit tout ce qu’il est appelé à connaître.

— Bon sang! se récria tranquillement Beatty. C’est une belle prouesse technique, un super-fusil capable de ramener sa cible et qui fait mouche à tous les coups!

— Justement. Je ne tiens pas à être sa prochaine victime.

— Pourquoi ça? Vous n’avez pas la conscience tranquille?» Montag releva promptement les yeux.

Beatty resta là à le dévisager tandis que sa bouche s’ouvrait et qu’il se mettait à rire tout doucement.

Un deux trois quatre cinq six sept jours. Et chaque fois qu’il sortait de chez lui, Clarisse apparaissait quelque part dans le monde. Une fois il la vit secouer un noyer, une autre fois assise sur la pelouse en train de tricoter un pull bleu; à trois ou quatre reprises il trouva un bouquet de fleurs tardives sur son perron, ou une poignée de marrons dans un sachet, ou encore des feuilles d’automne épinglées sur un papier blanc punaisé à sa porte. Chaque jour Clarisse l’accompagnait jusqu’au coin de la rue. Un jour il pleuvait, le lendemain il faisait beau, le surlendemain le temps était doux, et le jour suivant cette douceur se transformait en fournaise estivale et le visage de Clarisse était tout bronzé en fin d’aprèsmidi.

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