Poul Anderson - La main tendue
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- Название:La main tendue
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- Издательство:LIBRAIRIE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
- Жанр:
- Год:1977
- Город:Paris
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Les gardes levèrent leur lance en guise de salut. Ils n’avaient pas d’autre arme, et les fulgureurs aux murs du château étaient en train de rouiller irrémédiablement. Il n’y avait pas besoin d’armes au cœur! d’un empire qui venait seulement après les dominions de Sol. Skorrogan attendait dans la grande cour. Cinquante années avaient à peine voûté son dos ou ôté sa férocité à l’éclat doré de ses yeux. Pourtant il semblait à Thordin que son visage exprimait aujourd’hui une sorte d’impatience, de passion couvant sous la cendre. Comme quelqu’un qui attendrait d’arriver au bout d’un! voyage.
Skorrogan lui adressa les paroles rituelles de bienvenue et l’invita à entrer.
— Non, non, merci, dit Thordin. J’ai vraiment beaucoup de travail. J’aimerais que nous partions tout de suite si c’est possible.
Visiblement le duc non plus n’était pas mécontent de ne pas perdre de temps. Sans attendre davantage, il le conduisit à son vaisseau stationné derrière la citadelle. C’était un petit robonef luisant qui possédait la forme, devenue courante dans la flotte spatiale skontarienne, d’un tétraèdre. Ils montèrent et s’installèrent dans leurs sièges, au centre de l’appareil, d’où ils avaient la meilleure vue.
— A présent, fit Thordin, peut-être allez-vous me dire pourquoi vous tenez à aller à Cundaloa aujourd’hui?
Skorrogan lui lança un regard dans lequel on pouvait| sentir une ancienne douleur se raviver.
— Aujourd’hui, dit-il lentement, cela fera très exactement cinquante ans jour pour jour que je suis revenu de Sol.
— Oui? Eh bien?…
Thordin était intrigué mais se sentait aussi quelque peu mal à l’aise. Cela ne ressemblait pas au vieux noble taciturne de remuer ainsi les cendres.
— Vous ne vous souvenez probablement pas, reprit Skorrogan, mais si vous faites un effort pour l’extirper de votre subconscient, vous reverrez ce jour où j’ai dit aux dignitaires qu’ils pourraient venir me trouver dans cinquante ans pour me demander pardon.
— Vous tenez à vous justifier, si je comprends bien.
Thordin n’éprouvait aucune surprise: c’était typiquement dans la psychologie skontarienne. Mais il n’en continuait pas moins à se demander de quoi il pouvait bien être question de s’excuser.
— Oui, répondit Skorrogan. A ce moment-là, je ne pouvais pas m’expliquer: personne ne m’aurait écouté, et même moi, je n’étais pas absolument sûr que j’avais agi comme il le fallait. — Il sourit tandis que ses mains fines se posaient sur les commandes. — A présent je le suis. Le temps est venu justifier mon acte. Et je veux racheter tout l’honneur que j’ai perdu ce jour-là en vous montrant aujourd’hui que je n’avais pas vraiment échoué. Au contraire, j’ai pleinement réussi. Voyez-vous, c’est exprès que j’avais éconduit les Soliens.
Il appuya sur le bouton de propulsion principal et le vaisseau traversa une demi-année-lumière d’espace. Le grand bouclier bleu de Cundaloa roulait majestueusement devant leurs yeux, irradiant une douce lumière sur un fond de millions d’étoiles scintillantes.
Thordin ne disait rien. Il laissait simplement la déclaration qu’il venait d’entendre s’insinuer dans tous les compartiments de son esprit. Sa première réaction émotionnelle était la constatation à peine surprise que, subconsciemment, il s’attendait à quelque chose de ce genre. Il n’avait jamais réellement cru, au plus profond de lui-même, que Skorrogan ait été un incapable. Pas plus qu’un traître, non, mais… Disons qu’il était permis toutefois de se demander à quoi il voulait en venir.
— Vous n’avez pas souvent été à Cundaloa depuis la guerre, n’est-ce pas? demanda Skorrogan.
— Non, en effet: seulement trois fois, et dans le cadre de visites de travail extrêmement brèves. C’est un système prospère. L’aide solienne les a remis complètement sur pied.
— Prospère… certes, ils le sont…
Pendant un instant, un sourire retroussa le coin des lèvres de Skorrogan, mais c’était un petit sourire triste, comme s’il essayait de pleurer sans y parvenir. Il reprit:
— Nous avons affaire à un petit système très actif qui a réussi, avec ses trois colonies parmi les étoiles.
D’un geste brusque chargé de colère, il pressa les commandes d’atterrissage et le robonef vint se poser doucement dans un coin du grand spatioport de Cundaloaville. Aussitôt les robots du berceau se mirent au travail, procédant aux vérifications d’usage après avoir étalé un champ de force autour de l’appareil.
— Et… maintenant? interrogea Thordin.
Il se sentit brusquement saisi d’une violente appréhension: il savait déjà vaguement qu’il n’aimerait pas ce qu’il allait voir.
— Nous allons simplement nous promener un peu à travers la capitale, répondit Skorrogan. Avec peut-être quelques petites incursions dans certains coins un peu plus retirés de la planète. Je tenais à ce que nous venions ici discrètement, incognito, parce quel c’est la seule manière de voir le monde réel, l’existence de tous les jours des êtres vivants qui l’habitent: c’est tellement plus important et fidèle que n’importe quelles statistiques ou tableaux économiques. Je veux vous montrer ce dont j’ai sauvé Skontar. — Il esquissa un sourire dans lequel perçait une pointe de satisfaction. — J’ai donné ma vie pour ma planète, Thordin. Cinquante ans de cette vie en tout cas; cinquante années de solitude et de disgrâce.
Ils traversèrent au milieu d’un bruit assourdissant l’immense étendue d’acier et de béton qui les séparait des portes de la ville. Là, ils furent aussitôt dans l’énorme flux de gens qui entraient et sortaient, un flux incessant, témoignage de la formidable énergie sans cesse en mouvement de la civilisation solienne. Une partie non négligeable de cette population grouillante présentait une apparence humaine et venait à Avaiki pour son travail ou pour ses loisirs; il y avait aussi quelques représentants d’autres races. Mais la grande masse était naturellement constituée par les Cundaloiens d’origine. On avait d’ailleurs parfois quelque difficulté à les distinguer des Humains. Après tout, les deux espèces se ressemblaient, et comme, de plus, les Cundaloiens portaient tous des vêtements soliens…
Tout étourdi par le brouhaha de voix, Thordin secouait la tête avec une expression d’ébahissement dans le regard. Il dut presque crier pour parler à Skorrogan:
— Je n’arrive pas à comprendre ce qu’ils disent. Je connais pourtant le cundaloien, les deux langues Laui et Muara, mais…
— Il n’y a rien d’étonnant à cela, lui dit Skorrogan. La plupart parlent solien. Les langues natales sont en train de disparaître rapidement.
Un Solien grassouillet en vêtement de sport criard était en train d’interpeller un commerçant qui, impassible, se tenait sur le seuil de sa boutique:
— Hé, toi! Toi donner à moi souvenir, là, vite vite!…
— Du solien petit nègre, fit Skorrogan avec une grimace. Lui aussi est en voie de disparition, étant donné que les tous jeunes Cundaloiens apprennent entièrement la manière correcte de parler. Mais les touristes, eux, n’apprendront jamais.
Il lança un regard menaçant à l’adresse du touriste solien et, l’espace d’un instant, il fit le geste de porter la main à son fulgureur.
Mais non… les temps ont changé. On ne supprime pas quelqu’un parce qu’il s’est simplement trouvé vous déplaire personnellement. Même pas sur Skontar. Cela ne se fait plus.
Le touriste se retourna et faillit lui rentrer dedans.
— Oh! je suis vraiment désolé! fit-il aussi poliment qu’il le put. J’aurais dû faire attention où je marchais.
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