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Poul Anderson: La main tendue

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Poul Anderson La main tendue

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— D’autres systèmes vont être concernés, s’empressa de reprendre Dalton pour essayer de dissiper l’atmosphère de gêne et de tension qui venait subitement de s’instaurer. Il ne s’agit pas seulement des colonies de Sol: je suppose que vos deux races vont s’étendre au-delà des limites de votre propre triple système, ainsi les ressources révélées par cette nouvelle colonisation…

— Nous serons obligés, fit Skorrogan avec aigreur. Après que traité nous a volé tout un quart planète… Aucune importance, prière m’excuser. C’est très désagréable être assis à même table qu’ennemi quand on se souvient que, pas longtemps encore, il était ennemi.

Cette fois le silence parut se prolonger une éternité. Éprouvant alors une sensation de malaise presque physique, Dalton réalisa que Skorrogan venait de détériorer irrémédiablement son image de marque. Au point que, même s’il prenait subitement conscience de la gravité de son comportement et tâchait de faire amende honorable — mais qui avait jamais vu un noble skontarien s’excuser de quoi que ce soit? — il serait de toute façon trop tard. Trop de millions de téléspectateurs venaient d’être témoins de son arrogance impardonnable. Trop d’hommes importants, tous les chefs de Sol, étaient assis à la même table que lui et pouvaient voir l’expression de mépris dans ses yeux et sentir l’odeur âcre, inhumaine, de sa peau.

Il n’y aurait pas d’aide pour Skontar.

Avec l’arrivée du crépuscule, des nuages s’étaient amoncelés derrière la ligne sombre de falaises qui s’étendaient à l’est de Geyrhaym, et un petit vent glacial soufflait dans la vallée en faisant entendre comme des chuchotements d’hiver. Il amenait avec lui les premiers flocons de neige, qui tourbillonnaient dans le ciel violacé que les dernières lueurs sanglantes du jour faisaient doucement rosir. Il y aurait certainement une tempête de neige avant la nuit.

Émergeant de l’obscurité, le spationef descendit et vint s’immobiliser sur son berceau. Derrière le petit spatioport s’étendait la ville de Geyrhaym, enveloppée dans le crépuscule et semblant se tasser pour se protéger du froid. Dans chacune des vieilles maisons à toit pointu on pouvait voir le flamboiement rutilant d’un feu, mais les rues sinueuses, pavées de galets, ressemblaient à des canyons déserts serpentant vers le sommet de la colline où se dressait, presque menaçant, le grand château des vieux barons. Le Valtam se l’était réservé pour son propre usage, et la petite Geyrhaym était à présent la capitale de l’Empire, car la fière Skirnor et la majestueuse Thruvang avaient été réduites à l’état de cratères radioactifs, et les bêtes sauvages hurlaient à la mort dans les ruines de l’ancien palais.

Skorrogan, fils de Valthak frissonna en descendant la rampe d’accès au sortir du sas. Skontar était une planète froide; même pour son propre peuple elle était froide. Skorrogan ramena frileusement les pans de son épaisse cape de fourrure autour de ses épaules.

Ils attendaient en bas de la rampe: tous les hauts dignitaires de Skontar. Sous son masque d’impassibilité, Skorrogan était tendu à l’extrême. Ce pouvait être la mort qui l’attendait dans ce groupe d’hommes silencieux, sinistres. En tout cas, sûrement la disgrâce…

Le Valtam lui-même était là, sa crinière blanche ondoyant sous le vent. Ses yeux dorés semblaient briller d’un éclat plus vif à la lumière du crépuscule, des yeux durs et féroces, comme éclairés par ce lugubre feu intérieur couvant sous la cendre, Son fils aîné et héritier présomptif, Thordin, se tenait à côté de lui. Les dernières lueurs du soleil faisaient rougeoyer la pointe de sa lance, d’où semblait couler du sang vers le ciel. Il y avait aussi les autres personnages puissants de Skang, les comtes des provinces de Skontar et des autres planètes. Et tous étaient là qui l’attendaient. Derrière eux, dans un alignement impeccable, un détachement de gardes de la Maison Impériale, casques et corselets étincelant sous le crépuscule; leur visage à chacun était dans l’ombre, mais la haine et le mépris s’irradiaient comme un souffle vivant de la masse qu’ils formaient.

Skorrogan s’avança vers le Valtam, frappa sa lance contre terre en guise de salut et inclina la tête exactement selon l’angle réglementaire. Il y eut alors un long silence uniquement rempli par le gémissement du vent. La neige commençait à être balayée de plus en plus fort à travers le spatioport.

Enfin le Valtam prit la parole sans même observer le cérémonial de bienvenue. Pour Skorrogan ce fut comme un soufflet en plein visage:

— Vous voici donc revenu!..

— Oui, Sire.

Skorrogan s’efforçait de conserver à sa voix un ton ferme, ce qui n’était guère aisé. Il n’avait pas peur de la mort, mais il était douloureusement difficile de supporter le poids de l’échec.

— Comme vous le savez, je suis au regret de vous informer de l’insuccès de ma mission.

— En effet, nous recevons des téléprogrammes ici, répondit le Valtam sur un ton acide.

— Sire, les Soliens offrent une aide pratiquement illimitée à Cundaloa et ils ont refusé la moindre aide à Skontar. Ni crédits, ni conseillers techniques, rien. Et nous ne devons guère attendre de commerce digne de ce nom et encore moins de visiteurs.

— Je sais, dit Thordin. Et c’est vous que nous avons envoyé pour obtenir leur aide.

— J’ai essayé, Sire.

Skorrogan se forçait à prendre le ton le plus neutre possible. Il savait qu’il était bien obligé de dire quelque chose, mais qu’ils ne comptent surtout pas qu’il plaide désespérément sa cause!

— Mais les Soliens ont un préjugé sans fondement à notre encontre, préjugé qui est en partie le corollaire direct de leur sympathie purement sentimentale envers Cundaloa, et en, partie due, j’imagine, au fait que nous sommes différents d’eux à de très nombreux points de vue.

— Ce fait ne date pas d’aujourd’hui, fit remarquer le Valtam sur un ton glacial. En outre les Mingoniens, qui sont encore moins humains que nous, ont reçu, eux, une aide appréciable de la part des Soliens. Ils ont obtenu le même type d’aide que Cundaloa va obtenir aujourd’hui et dont nous-mêmes aurions pu bénéficier. Nous qui ne désirions qu’entretenir de bonnes relations avec la plus grande puissance de la Galaxie, nous avions même l’occasion d’avoir bien plus que cela. Je sais de source bien informée dans quelles dispositions était la Confédération à notre égard: ils étaient tout prêts à nous aider pour peu que nous fassions preuve d’esprit coopératif. Nous aurions pu reconstruire, et même aller bien plus loin que cela…

Ses paroles semblèrent un moment rester un suspension dans l’air, déformées par le vent. Puis, lorsqu’il parla de nouveau, sa voix tremblait d’une colère véhémente:

— Je vous ai envoyé là-bas tout spécialement en qualité d’ambassadeur personnel pour recueillir l’aide généreusement offerte. Vous, en qui j’avais mis toute ma confiance et que je croyais conscient de notre cruelle situation… Arrrgh! — Il cracha par terre. — Et vous avez au contraire passé tout votre temps là-bas à vous montrer insultant, arrogant, grossier. Vous, vers qui tous les yeux de Sol étaient tournés, vous êtes fait l’incarnation parfaite de toute ce que les Humains jugent le plus insupportable chez nous. Il n’est pas étonnant que notre requête ait été repoussée! Vous pouvez même vous estimer heureux que Sol n’ait pas déclaré la guerre!

— Il n’est peut-être pas trop tard, intervint Thordin. Nous pouvons envoyer un autre…

— Non.

Le Valtam releva la tête dans un geste qui reflétait la fierté farouche, innée, de sa race et la grandeur spécifique d’une culture pour laquelle ne pas perdre la face avait toujours été plus important que conserver la vie.

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