• Пожаловаться

Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: À la fin de l'hiver» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1989, ISBN: 2221056523, издательство: Robert Laffont, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Silverberg À la fin de l'hiver

À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «À la fin de l'hiver»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

Robert Silverberg: другие книги автора


Кто написал À la fin de l'hiver? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

À la fin de l'hiver — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «À la fin de l'hiver», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Friit. Le Guérisseur.

— Dawinno. Le Destructeur.

— Mueri. La Consolatrice.

Sa voix résonnait dans le silence. Elle prit la coupe de la veille, la vida et regarda par-dessus le bord de la corniche. Du haut en bas de l’escarpement où ne poussaient que des arbustes noueux et rabougris, étaient disséminés des ossements blanchis comme autant de brindilles éparpillées par le vent. Parmi eux se trouvaient ceux de Gonnari, ceux de Thekmur et ceux de Thrask qui avait été chroniqueur avant Thaggoran. Il y avait aussi les os desséchés de la mère de Torlyri, ceux de son père et ceux de tous leurs ancêtres. Tous ceux qui avaient franchi le sas avaient trouvé la mort sur ce versant abrupt, terrassés par le baiser furieux de l’air glacé.

Torlyri se demandait combien de temps pouvaient survivre ceux qui sortaient du cocon à leur jour de mort. Une heure ? Une journée ? Jusqu’où réussissaient-ils à avancer avant de s’effondrer ? Torlyri supposait que la plupart d’entre eux se contentaient de s’asseoir en attendant la fin. Certains, succombant à la curiosité, avaient-ils désespérément tenté de se lancer à la découverte du monde qui s’étendait au-delà de la corniche ? Quelqu’un avait-il résisté assez longtemps pour atteindre la berge du fleuve ?

Elle se demanda ce que l’on pouvait éprouver en arrivant au pied de l’escarpement et en trempant le bout de ses doigts dans le mystérieux et impétueux courant…

Cela doit brûler comme le feu, se dit-elle. Mais un feu rafraîchissant, un feu purifiant. Elle s’imagina en train d’avancer dans les eaux sombres, jusqu’aux genoux, aux cuisses, au ventre, sentant le feu bouillonnant de l’eau atteindre ses reins et son organe sensoriel. Elle se vit en train de s’élancer dans le courant rapide en direction de l’autre rive, si lointaine qu’elle la distinguait à peine, fendant les flots de son corps ou marchant sur l’eau comme certains l’avaient fait, s’il fallait en croire les légendes. Marchant sans s’arrêter vers le pays du soleil levant, chaque pas l’éloignant un peu plus du cocon qu’elle ne reverrait plus.

Torlyri ne put réprimer un sourire. Était-elle bête de s’abandonner ainsi à son imagination.

Quelle trahison pour la tribu si la femme-offrande devait profiter de la liberté qui était sienne de franchir le sas pour déserter le cocon ! Mais elle éprouvait un étrange plaisir à faire comme si cela pouvait lui arriver un jour. On pouvait au moins en rêver. Torlyri soupçonnait que tout le monde ou presque éprouvait de loin en loin le désir de découvrir le monde extérieur et rêvait de s’y enfuir, même si très rares étaient ceux qui l’eussent avoué. Elle avait entendu dire qu’au fil des siècles quelques individus, lassés de la vie du cocon, avaient osé franchir le sas et avaient atteint le fleuve avant de disparaître dans les terres inconnues qui s’étendaient au-delà des eaux. Ceux-là n’avaient pas été chassés du cocon à leur jour de mort, ils étaient partis de leur propre initiative pour percer les mystères de l’inconnaissable. Quelqu’un avait-il réellement jamais suivi une conduite aussi désespérée ? Quoi qu’il en fût, si cela s’était véritablement produit, aucun humain vivant ne pouvait en témoigner. De toute façon, ceux qui auraient osé partir ainsi n’auraient pu revenir pour le raconter. Ils auraient très rapidement péri dans le monde impitoyable du dehors. Quitter le cocon était pure folie, songea Torlyri. Mais une folie bien tentante.

Elle s’agenouilla pour ramasser ce dont elle avait besoin pour son offrande intérieure.

Mais, du coin de l’œil, elle surprit un mouvement rapide. Interdite, elle pivota sur elle-même et se retourna vers le sas juste à temps pour voir la frêle silhouette d’un garçon franchir l’ouverture et s’élancer vers le bord de la corniche.

Torlyri réagit sans réfléchir. Le garçon avait déjà commencé à basculer de l’autre côté, mais elle se redressa d’un bond et, se jetant sur sa gauche, elle réussit à le saisir par le talon avant qu’il disparaisse. Malgré ses hurlements et les violents coups de pied qu’il donnait, elle tint bon et parvint à le tirer en arrière et à le ramener sur la corniche.

Ses yeux agrandis par la peur exprimaient l’audace et la détermination. Il regardait derrière elle pour essayer d’apercevoir les collines et le fleuve. Mais Torlyri ne relâchait pas son étreinte, pour le cas où il aurait tenté un nouveau plongeon pour lui échapper.

— Hresh ! s’écria-t-elle. Bien sûr ! Qui d’autre que toi aurait essayé de commettre cette folie ?

C’était le fils de Minbain. Âgé de huit ans, le garçon avait toujours été entêté et débordant de vitalité. Ils l’avaient surnommé Hresh-le-questionneur, tellement sa curiosité illicite était insatiable. Petit et frêle, presque chétif, c’était une véritable anguille, au visage triangulaire s’allongeant étrangement à partir d’un large front sous lequel brillaient de grands yeux sombres et mystérieux semés de taches écarlates. Tout le monde disait de lui que c’était un enfant qui cherchait les ennuis, mais cette fois il s’était vraiment mis dans un très mauvais pas.

— Es-tu devenu fou ? demanda Torlyri en secouant tristement la tête. Où croyais-tu donc aller ?

— Je voulais juste voir comment c’était dehors, Torlyri, répondit-il doucement. Le ciel, le fleuve, tout…

— Tu aurais vu tout cela à ton jour de baptême.

— J’ai encore toute une année devant moi ! répliqua-t-il en haussant les épaules. Je ne pouvais pas attendre aussi longtemps !

— La loi est la loi, Hresh ! Tout le monde la respecte pour le bien commun. T’imagines-tu être au-dessus de la loi ?

— Je voulais juste voir comment c’était, répéta le garçon en prenant un air renfrogné. Juste une fois, Torlyri !

— Tu sais ce qui arrive à ceux qui enfreignent la loi ?

— Pas vraiment, répondit Hresh, l’air inquiet. Mais je suppose que cela fait mal. Qu’est-ce que tu vas me faire, Torlyri ?

— Moi ? Rien ! C’est à Koshmar de décider.

— Alors, qu’est-ce qu’elle va me faire ?

— Je ne sais pas. Nous verrons. On a déjà tué des gens pour ce que tu as fait.

— Tué ?

— On les a expulsés du cocon. C’est la condamnation à une mort certaine. Pas un humain ne peut espérer survivre dehors plus de quelques jours. Regarde, mon garçon !

Elle tendit le bras vers les ossements blanchis disséminés sur tout le versant abrupt.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda vivement Hresh.

Torlyri prit le bras maigrelet du garçon et le serra jusqu’à ce qu’elle sente l’os.

— Des squelettes, répondit-elle. Comme celui qu’il y a à l’intérieur de ton corps. Si tu vas dehors, il ne restera de toi que des os sur cette pente. Comme tout le monde.

— Tous ceux qui ont quitté le cocon ?

— Ils sont tous là, Hresh. Comme des bouts de bois dispersés par les vents d’hiver.

Un tremblement parcourut le petit corps de Hresh.

— Il n’y en a pas assez, dit-il d’un ton de défi. Depuis toutes ces années qu’il y a des jours de mort, toute la pente devrait être couverte d’os. Il devrait y en avoir plus haut que moi.

Sentant qu’elle n’allait pouvoir s’empêcher de sourire, Torlyri détourna la tête. Ce gamin n’avait décidément pas son pareil.

— Les os ne durent pas, Hresh. Au bout de cinquante ans, peut-être cent, ils tombent en poussière. Ceux que tu vois sont les ossements des derniers qui ont été chassés.

— Est-ce qu’on me fera la même chose, à moi ? demanda le garçon d’une voix étouffée après avoir réfléchi pendant quelques instants.

— La décision appartient à Koshmar.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «À la fin de l'hiver»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «À la fin de l'hiver» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Robert Silverberg: La reine du printemps
La reine du printemps
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Chroniques de Majipoor
Chroniques de Majipoor
Robert Silverberg
Clifford Simak: Les fleurs pourpres
Les fleurs pourpres
Clifford Simak
Georges-Jean Arnaud: Les gens de l’hiver
Les gens de l’hiver
Georges-Jean Arnaud
Отзывы о книге «À la fin de l'hiver»

Обсуждение, отзывы о книге «À la fin de l'hiver» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.