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Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

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Robert Silverberg À la fin de l'hiver

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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Beaucoup plus haut, au-dessus du tunnel où Thaggoran demeurait à l’écoute des mangeurs de glace, Torlyri, la femme-offrande et la compagne du chef Koshmar, s’approchait au même moment du sas du cocon. C’était l’heure où le soleil se levait, l’heure où Torlyri allait présenter l’offrande quotidienne aux Cinq Déités.

La grande et douce Torlyri était renommée pour sa beauté et pour sa bienveillance. Sur sa fourrure d’un noir lustré, deux spirales d’un blanc éclatant couraient de la poitrine aux chevilles. Des muscles puissants jouaient sous sa peau. Elle avait des yeux noirs et très doux, le sourire chaleureux et facile. Tous les membres de la tribu aimaient Torlyri. Depuis son plus jeune âge, elle s’était différenciée des autres et avait toujours porté la marque du vrai chef, celui vers lequel on peut se tourner pour demander aide et conseil. Sans cette douceur de caractère, elle eût probablement pris en main le destin de la tribu à la place de Koshmar. Mais la beauté et la force ne suffisent pas ; la douceur est interdite au chef.

C’est donc Koshmar, et non Torlyri, qui fut choisie neuf ans auparavant, quand l’ancien chef, Thekmur, atteignit la limite d’âge.

— Mon jour de mort est arrivé, avait annoncé à Koshmar la puissante Thekmur. Et voici venu celui de ton couronnement.

C’est ainsi que Koshmar avait été élevée à la dignité de chef de la tribu, comme la décision en avait été prise cinq ans plus tôt, et qu’un autre destin avait été dévolu à Torlyri. Et quand, peu après le départ de Thekmur, ce fut au tour de Gonnari, la femme-offrande, de franchir le sas, Thaggoran et Koshmar allèrent déposer la coupe des offrandes dans les mains de Torlyri. Puis, les yeux brillants de larmes, Koshmar et Torlyri s’étreignirent et donnèrent leur accord devant la tribu au grand complet. Plus tard, dans le courant de la journée, elles fêtèrent dans l’intimité d’une des salles de couplage leur double nomination, avec force rires et une vive passion.

— Notre heure est venue de gouverner, dit Koshmar.

— Oui, dit Torlyri, notre heure est enfin venue.

Mais elle connaissait la vérité, à savoir que Koshmar allait maintenant diriger le Peuple et que, pour sa part, elle ne ferait que servir. N’étaient-elles pas pourtant toutes deux, chef et femme-offrande, les servantes de la tribu ?

Ainsi, chaque matin depuis neuf ans, Torlyri accomplissait le même trajet dès que le signal silencieux de l’apparition du soleil dans le ciel lui parvenait par l’œil du sas. Elle sortait du cocon du côté du ciel, gravissait l’intérieur de la falaise en suivant le dédale de galeries étroites et escarpées menant au sommet et débouchait sur la surface plane baptisée le Lieu de la Sortie où elle accomplissait le rite qui constituait sa principale responsabilité.

Chaque matin, Torlyri ouvrait le sas et franchissait le seuil pour s’avancer prudemment dans le monde extérieur. Ce seuil, les membres de la tribu ne le franchissaient pour la plupart qu’à trois reprises dans le courant de leur existence : leur jour de baptême, leur jour de couplage et leur jour de mort. Le chef voyait le monde extérieur une quatrième fois, à l’occasion de son couronnement. Mais Torlyri avait le privilège et la charge de s’y aventurer quotidiennement. Elle avait même le droit d’avancer jusqu’à la table de pierre en granit rose pailleté d’or, dressée à six pas de l’ouverture. Elle plaçait sur la pierre consacrée la coupe des offrandes contenant des fragments du monde intérieur, des phosphobaies, quelques brins de chaume d’une paroi ou un petit morceau de viande calcinée. Puis elle vidait la coupe de la veille et rapportait quelque chose du monde extérieur : une poignée de terre, de petits cailloux, quelques brins d’herbe rouge. Cet échange quotidien était essentiel au bien-être de la tribu. Destiné aux dieux, il signifiait : Nous n’avons pas oublié que nous faisons partie du monde et que nous vivons dans le monde, même si nous nous en sommes retranchés. Un jour, nous reviendrons vivre à la surface de ce monde que vous avez créé pour nous et voici le gage de cette promesse.

Ce matin-là, arrivée au Lieu de la Sortie, Torlyri posa la coupe des offrandes et saisit le volant qui commandait l’ouverture du sas. La grande roue luisante n’était pas facile à actionner, mais elle la fit aisément tourner. Torlyri était fière de sa force. Ni Koshmar ni aucun homme de la tribu, pas même Harruel, le plus grand et le plus costaud des guerriers, ne pouvait la battre à la lutte au pied ou à saute-caverne.

La porte s’ouvrit et Torlyri sortit. L’air vif du matin lui emplit les narines.

Le soleil commençait juste à se lever. Il étalait à l’orient des coulées d’un rouge froid et la poussière tourbillonnant dans l’air frais semblait étinceler et flamboyer d’un feu intérieur. Au pied de la corniche sur laquelle elle se tenait, Torlyri découvrit le large et tumultueux cours d’eau qui coulait en contrebas et miroitait dans la lumière écarlate du petit matin.

Ce fleuve était autrefois appelé Hallimalla par ses riverains. Son nom précédent était Sipsimutta et, dans des temps encore plus reculés, Mississipi. Mais Torlyri ignorait tout cela. Pour elle, le fleuve était simplement le fleuve ; tous les autres noms étaient tombés dans l’oubli depuis des centaines de milliers d’années. La terre avait beaucoup souffert depuis la venue du Long Hiver. Puisque la Grande Planète Monde n’était plus, pourquoi les noms se seraient-ils perpétués ? Il en restait bien quelques-uns, mais très peu, et le fleuve avait perdu le sien.

Le cocon à l’intérieur duquel les membres de la tribu de Koshmar avaient passé toute leur existence — et où leurs ancêtres s’étaient réfugiés depuis des temps immémoriaux pour attendre que se dissipent les ténèbres glacées causées par la chute des étoiles de mort — était une sorte de terrier confortable et douillet creusé dans un escarpement dominant le fleuve puissant. S’il fallait en croire les chroniques, les premiers survivants des pluies létales et du froid terrifiant s’étaient contentés de s’abriter dans des grottes, se nourrissant de racines et de la viande des animaux qu’ils pouvaient tuer. Mais le froid avait encore empiré et plantes et animaux sauvages avaient disparu de la surface du globe. L’ingéniosité humaine avait-elle jamais eu à relever un tel défi ? La réponse avait été apportée par la construction du cocon, une enceinte souterraine creusée dans la falaise, bien au-dessus de la limite des neiges. De petits groupes d’humains, au nombre rigoureusement limité par un contrôle des naissances, occupaient les différentes salles du cocon. L’éclairage était fourni par des grappes de phosphobaies, l’aération assurée par un réseau de conduits et l’eau pompée dans des cours d’eau souterrains. Produits agricoles et bétail, dont l’adaptation à la vie à la lumière artificielle avait été obtenue grâce à des procédés de magie depuis longtemps oubliés, occupaient des salles voisines. Les cocons étaient de véritables petits univers se suffisant à eux-mêmes, aussi isolés les uns des autres que s’ils accomplissaient séparément un long voyage dans la nuit de l’espace. Et c’est à l’intérieur de ces cocons que les survivants du cataclysme dont la planète avait été victime attendaient depuis des millénaires que vienne enfin le jour où les dieux se lasseraient de lancer des étoiles de mort du haut de leur demeure céleste.

Torlyri s’avança jusqu’à la pierre consacrée, posa la coupe des offrandes, se tourna vers chacune des Cinq Directions Sacrées et prononça les Cinq Noms.

— Yissou, dit-elle. Le Protecteur.

— Emakkis. Le Pourvoyeur.

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