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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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Ainsi, dès les premiers jours de 96, nous établissions notre quartier général au neuvième étage d’une vieille tour de Park Avenue passablement délabrée par les intempéries (mais d’où l’on avait une merveilleuse vue aérienne sur la partie centrale de l’immeuble de la Pan Am), et entreprenions de faire élire Paul Quinn maire de cette ville folle. Ce qui ne semblait guère difficile. Nous n’avions qu’à réunir le nombre voulu de pétitions propre à justifier sa candidature – du gâteau, car on peut faire signer n’importe quoi aux New-Yorkais – et mettre ainsi Paul Quinn suffisamment en vue pour lui donner un certain prestige dans les cinq circonscriptions avant les primaires. Candidat séduisant, intelligent, pénétré de ses obligations, ambitieux – bref, un homme dont l’aptitude s’impose d’elle-même. Point n’était donc besoin de créer une image, un mannequin de salon de coiffure. Tant de fois avait-on donné la ville pour moribonde et tant de fois avait-elle opposé les signes d’une indéniable vitalité, que le cliché « New York, métropole agonisante » finissait par être usé. Seuls, à présent, les imbéciles ou les démagogues y revenaient. New York était censé avoir péri une génération plus tôt, quand les unions du service civil eurent pris tous les leviers et pressuré impitoyablement les bonnes gens. Mais le longiligne, le séduisant Lindsay la ressuscita sous forme de Cité Joyeuse, uniquement pour voir cette joie tourner au cauchemar quand des squelettes armés de grenades sortirent de toutes les chambres secrètes. Alors New York put découvrir à quoi ressemblait une vraie métropole agonisante, et la précédente période d’abaissement fut bientôt considérée comme un âge d’or. La classe moyenne blanche éclata en un exode dominé par la peur, les impôts montèrent jusqu’à un taux répressif pour assurer la continuité des services publics dans une ville où la moitié des habitants, trop pauvres, ne pouvaient faire face au coût de l’entretien. Les grandes entreprises ripostèrent par un transfert massif de leurs sièges dans les banlieues verdoyantes, contribuant ainsi à saper davantage la base des impositions. Chaque quartier vit exploser des querelles raciales byzantines. Des coupe-jarrets étaient à l’affût derrière tous les lampadaires. Comment imaginer qu’une métropole pareillement gangrénée pût survivre ? Le climat était à la haine, la bourgeoisie malveillante, l’air infect, l’architecture hideuse, et un ensemble de processus s’accélérant d’eux-mêmes attaquait l’économie par la base dans des proportions alarmantes.

La ville survécut, pourtant, et même, elle prospéra. Il y avait ce port, ce fleuve, cet emplacement géographique privilégié qui faisait de New York la connexion neurale indispensable à toute la côte Est, un tableau de distribution ganglionnaire que l’on ne pouvait supprimer. Bien mieux : avec cette étrange densité suffocante, New York atteignait une sorte de masse critique, un niveau culturel qui le transformait en matrice d’âmes, puissante et fortifiante par elle-même, car tant d’événements surviennent, aussi bien dans un New York moribond qu’ailleurs, que la ville ne pouvait pas rendre son dernier soupir. Il lui fallait continuer à palpiter, à vomir ses miasmes, à se régénérer, à se renouveler par ses propres moyens. Une énergie farouche, indomptable, battait encore et encore au cœur de la cité, et ce battement durerait toujours.

Pas question de mort, donc. Mais il existait des problèmes.

On pouvait affronter l’air pollué avec les masques et les filtres. On pouvait lutter contre le crime comme on faisait contre les blizzards ou la canicule : négativement en se dérobant, ou positivement en passant à l’offensive technologique. Soit que vous ne portiez sur vous aucun objet de valeur, que vous puissiez détaler prestement dans la rue et que vous restiez calfeutré derrière le plus grand nombre de verrous poussés, soit que vous vous équipiez d’un appareil d’alarme spatio-positif, de baguettes anti-personnel, de cônes de protection rayonnant d’un circuit cousu dans les doublures de vos vêtements et que vous fussiez prêts à braver les yahous. Faire face, oui. Mais la classe moyenne blanche avait disparu, probablement pour toujours, et il en résultait des difficultés que nul électronicien ne pouvait tourner. Vers 1990, la ville était dans une très large mesure noire et portoricaine, parsemée de deux sortes d’enclaves : les unes qui diminuaient (ces poches groupant les Juifs, les Italiens et les Irlandais, dont tous prenaient de l’âge), et les autres qui croissaient régulièrement en superficie et en force, îlots bienheureux des classes affluentes, celles des dirigeants et des créateurs. Une cité exclusivement peuplée de riches et de pauvres subit certaines ruptures spirituelles néfastes, et il faudra longtemps avant que la bourgeoisie non blanche qui émerge peu à peu constitue une puissance réelle pour la stabilité sociale. Une grande partie de New York resplendit comme seules, dans le passé, ont pu le faire Athènes, Constantinople, Rome, Babylone et Persépolis : le reste est une jungle au sens littéral, infecte, répugnante, où seule prime la loi du couteau. Ce n’est pas tant une ville mourante qu’une ville ingouvernable – huit millions d’âmes tournant sur huit millions d’orbites, subissant des pressions centrifuges spectaculaires qui risquent à tout moment de nous transformer en huit millions d’hyperboles. Soyez le bienvenu à la mairie, Mr Quinn !

Gouverner l’ingouvernable ? Dieu merci, il se trouve toujours un homme prêt à essayer. Parmi nos cent et quelques maires, certains furent honnêtes, beaucoup prévaricateurs, et sept au maximum se montrèrent compétents et efficaces. Deux d’entre eux étaient des fripouilles, mais peu importe leur moralité, s’ils surent accomplir la tâche de premier magistrat aussi bien qu’un autre. Certains étaient remarquables, certains catastrophiques, et tous en bloc ont contribué à pousser New York vers l’ultime débâcle entropique. Et maintenant arrivait Quinn. Il promettait d’être grand, synthétisant, semblait-il, la force et la vigueur d’un Gottfried, la séduction d’un Lindsay, l’humanité et la pitié d’un La Guardia.

Nous l’avons donc fait choisir comme candidat par les néo-démocrates contre le mou, le velléitaire DiLaurenzio. Bob Lombroso soutira des millions aux grandes banques, George Missakian organisa une série de courtes émissions télévisées mettant en relief plusieurs des huiles qui avaient assisté à la fameuse soirée, Ara Ephrikian troqua des postes de délégués contre un soutien à titre de solidarité – et j’apparaissais de temps en temps au quartier général avec des rapports conjecturaux sans mystère où l’on ne trouvait rien de plus profond que

jouez serré

continuez à négocier

nous tenons le bon bout.

Chacun s’attendait à voir Quinn balayer le terrain. En fait il remporta l’élection primaire avec une majorité absolue sur une liste de sept. Les républicains dénichèrent un banquier nommé Burgess qui voulut bien être leur homme. Un illustre inconnu, novice en politique, et j’ignore si c’était désir de suicide de leur part ou simple preuve de réalisme. Un sondage effectué quatre semaines avant l’élection donnait à Quinn 83 % des voix. Les 17 % manquants le tracassèrent. Il voulait tout et jura de poursuivre sa campagne au milieu des foules. Dans ces vingt dernières années, nul candidat n’avait osé respecter la vieille tradition motorcade-et-poignées-de-main, mais il tint bon et fit entendre raison à un Mardokian timoré qu’obsédait le spectre de l’assassinat.

— Quels sont mes risques d’être abattu si je traverse Times Square à pied ? me demanda Quinn d’un ton impératif.

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