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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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— As-tu entendu le discours du président hier ?

— Pourquoi irais-je perdre mon temps à écouter ce salaud de fasciste ? répond la femme.

Une réunion bat son plein. Musique stridente, insolite, vin étrange et doré coulant libéralement de bouteilles à double goulot. L’atmosphère est alourdie de vapeurs bleuâtres. Je préside dans un coin de la salle archibondée, je tiens des propos animés à une femme bien en chair dont le visage est tacheté de son, et à l’un des jeunes gens qui m’avaient accompagné à la maison au toit rouge. Mais ma voix est couverte par la musique trop bruyante. Je perçois seulement des lambeaux de ce que je dis. Je saisis au vol certains mots, certains termes comme « erreur de calcul », « surmenage », « démonstration », « alternative », mais ils sont noyés dans un hourvari confus et l’ensemble est inintelligible. Le style des costumes est bizarre, ce sont des vêtements amples, dissymétriques, rehaussés de pièces et de lanières mal assorties. Au centre de la salle, une vingtaine d’invités se livrent à un chahut monstre. Ils mènent une ronde endiablée, fouettant l’air comme des forcenés avec leurs coudes et leurs genoux. Ils se sont enduits le corps d’une teinture violette qui les fait briller. Hommes et femmes, ils n’ont plus de cheveux, tous sont épilés des pieds à la tête, de sorte que sans les génitoires qui pendillent et les seins qui tressautent, ils pourraient passer pour des figures de cire animées soudain d’une contrefaçon spasmodique, saccadée, de la vie.

Un soir d’été humide et chaud. Un roulement sourd, un autre, un autre encore. Un feu d’artifice se déploie sur la noirceur du ciel, au-dessus de la rive droite de l’Hudson. Des fusées parsèment le firmament de feux de Bengale rouges, verts, bleus, de sillages aveuglants, de jaillissements d’étoiles – toute une gamme sans cesse renouvelée de splendeur flamboyante qu’orchestre une suite formidable de sifflements, de détonations, de grondements et d’explosions. De plus en plus fort, de plus en plus corsé ! Et puis, à l’instant même où l’on suppose que cette féerie va mourir dans le silence et les ténèbres, éclate une effarante débauche de pyrotechnie, chef-d’œuvre final dont le bouquet est une pièce double : le drapeau américain qui flotte spectaculairement au-dessus de nous, reproduit dans ses moindres détails, et, jaillissant de la vieille bannière étoilée, un visage d’homme restitué en tons chair, d’un réalisme fantastique. Un visage qui est celui de Paul Quinn.

Je me trouve à bord d’un grand avion, un appareil géant dont les ailes semblent s’étendre de la Chine au Pérou, et par le hublot situé tout contre moi, je vois une vaste mer grise sur laquelle le soleil reflété brille d’un éclat féroce. J’ai bouclé ma ceinture en prévision de l’atterrissage, et j’aperçois maintenant notre destination : une gigantesque plate-forme hexagonale qui sort directement de l’eau, une île artificielle, aussi géométrique dans ses angles que des cristaux de neige, une île de béton où s’incrustent des constructions basses en brique rouge, et fendue au milieu par la longue flèche blanche d’une piste d’aéroport, une île totalement isolée en plein océan, avec des milliers de kilomètres d’étendue vide bordant ses six côtés.

Manhattan. Soir d’automne, vent frisquet, temps sombre, fenêtres éclairées. Je vois une tour colossale qui se dresse tout près de la vénérable bibliothèque de la Cinquième Avenue.

— La plus haute du monde ! proclame quelqu’un derrière moi, un touriste qui parle à un autre visiteur avec l’accent nasillard de l’Ouest. (Et il doit dire vrai : la tour obstrue le ciel de sa masse.) C’est rien que des bureaux du gouvernement, continue l’homme des grandes plaines. Tu imagines un peu ça ? Deux cents étages rien que pour des bureaux. Et le palais de Quinn tout en haut, à ce qu’on dit. C’est pour quand il vient à New York. Un sacré bon Dieu de palais, comme pour un roi !

Ce que je redoute particulièrement, quand les visions m’arrivent à flots, c’est la première confrontation avec la scène où je verrai ma propre mort. Me démolira-t-elle comme elle a démoli Carvajal – toute impulsion, toutes velléités drainées hors de moi au simple aperçu de mes derniers moments ? J’attends, je me demande quand la chose se produira, je la crains et je la désire, je veux absorber la terrible connaissance, en finir une bonne fois avec elle. Et lorsqu’elle a lieu, c’est une antichute, une déception profonde tenant presque de la farce. Ce que je vois est un vieil homme au regard éteint, couché sur un lit d’hôpital, un vieillard décharné, épuisé, âgé peut-être de soixante-quinze ans, ou de quatre-vingts, ou même de quatre-vingt-dix. Il est entouré par un cocon brillant d’instruments médicaux destinés à le maintenir en vie : des bras métalliques munis d’aiguilles ondulent et se recourbent comme des queues de scorpion, le bourrent d’enzymes, d’hormones, de décongestifs, de stimulants et autres drogues. Ce vieillard, je l’ai vu déjà, l’espace d’un éclair, dans Times Square, la fameuse nuit d’orgie, quand j’étais effondré sur le trottoir, hébété ; assommé, je l’ai déjà vu s’en aller tout doucement, mêlé à un torrent de voix et d’images. Mais à présent, la vision se prolonge un peu plus que cette première fois : je perçois ce Lew Nichols futur non plus seulement comme un malade, mais comme un agonisant, comme un être qui sort de la vie, qui se laisse glisser, glisser, peu à peu, le merveilleux arsenal d’appareils médicaux n’étant plus capable de ranimer l’infime battement de son cœur. Je sens les pulsations s’affaiblir. Doucement, doucement, le vieil homme quitte ce monde. Il s’engage dans les ténèbres. Il entre dans la paix. Il est très calme. Pas mort encore, sinon les perceptions que j’ai de lui auraient cessé. Mais presque… Presque… Et voilà. Plus d’image. Paix et silence. Une belle mort, certes.

Est-ce tout ? Est-il vraiment décédé dans cinquante ou soixante ans d’ici, ou bien la vision a-t-elle été tout bonnement interrompue ? Je n’ai aucune certitude. Si seulement je pouvais voir au-delà de l’instant suprême, jeter un coup d’œil derrière le rideau, épier le processus routinier de la mort, les infirmiers impassibles en train de démonter les appareils qui entretenaient la vie, le drap que l’on rabat sur le visage, le cadavre que Ton transporte au dépôt. Mais il n’y a pas moyen de prolonger la vision. Le film s’achève avec l’ultime étincelle. Pourtant, je suis certain que c’est bien cela. Je suis rassuré, et presque déçu en même temps. Est-ce donc aussi banal ? Je m’éteindrai à un âge avancé, sans plus ? Il n’y a rien d’effrayant là-dedans. Je pense à Carvajal obsédé de s’être vu trop souvent mourir. Mais je ne suis pas Carvajal. Comment une telle connaissance pourrait-elle me nuire ? J’admets le caractère inéluctable de ma mort : les détails ne sont qu’accessoires. L’image revient une semaine après, et une troisième, et encore. Toujours la même : un hôpital, un lacis arachnéen de fils, de bras métalliques et de tubes, le lent glissement, les ténèbres, la paix. Il n’y a donc rien à appréhender du fait de voir. J’ai affronté le pire, et il ne m’a pas abattu.

Mais soudain, tout est remis en cause. Ma confiance fraîchement acquise est ébranlée. Je me vois de nouveau dans cet avion géant, nous tombons à la verticale en direction de l’île artificielle. Une hôtesse se précipite comme une folle dans le couloir central de la cabine, et derrière elle jaillit un nuage de fumée grasse dont le volume ne cesse d’augmenter. Le feu à bord ! Les ailes de l’avion basculent, n’obéissent plus. Il y a des hurlements. Des cris inintelligibles couvrent la voix du haut-parleur.

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