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Robert Silverberg: L'homme stochastique

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Robert Silverberg L'homme stochastique

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Prévoir l'avenir. Un vieux rêve de l'humanité. Irréalisable scientifiquement ? Voire. Car les progrès des méthodes prévisionnelles, statistiques et autres, confondues dans un art baptisé stochastique, permettent à quelques-uns de jouer les prophètes. Ainsi en est-il pour Lew Nüchols, spécialiste de l'art d'emmagasiner et de trier les informations, de dire même ce qu'il faut faire pour réduire l'intervalle d'incertitude entre la prévision et la réalité future. Intervalle irréductible. Sauf pour Carjaval, l'homme qui sait absolument tout de l'avenir. Jusqu'à l'heure et la circonstance de sa mort — Carjaval, prophète de l'homme à venir, l'homme stochastique. Robert Silverberg a écrit ici un étrange roman où la liberté, la nécessité et les probabilités se livrent dans l'avenir proche à un ballet redoutable avec l'amour, le pouvoir et la mort.

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— À ce point ?

— À ce point, oui.

— Autrement dit, il me considère maintenant comme un ennemi.

— J’en ai bien peur. Je suis désolé, Lew.

— Et moi donc, exhalai-je.

— Je ne te téléphonerai plus. Si tu as besoin de me joindre, passe un coup de fil à mon bureau de Wall Street.

— Okay. Je ne veux pas t’attirer de difficultés, Bob.

— Je suis désolé, répéta-t-il.

— Okay.

— Si je puis faire quoi que ce soit en ta…

— Okay, Okay, Okay.

38

L’avant-veille de Noël, il y eut une tourmente terrible, un blizzard infect aux sifflements reptiliens – bourrasques furieuses, température subarctique et chute abondante de neige sèche et dure qui s’amassait en une croûte rugueuse. Le genre d’ouragan qui aurait donné la chair de poule à un fermier du Minnesota et fait pleurer un Groenlandais. Toute la journée, mes fenêtres frémirent dans leurs cadres vénérables tandis que des volées de flocons lancées par l’aquilon les frappaient comme des poignées de cailloux, et je connaissais le même frisson, pensant que nous avions encore toute la misère de janvier et de février en perspective, la neige n’étant d’ailleurs pas non plus chose impossible en mars. Je me couchai tôt et me réveillai de très bonne heure, transporté dans un matin qu’illuminait un soleil radieux. Ce froid et ce ciel bleu sont fréquents après les fortes chutes de neige, car c’est alors que l’air sec arrive, et pourtant, la limpidité de la lumière avait quelque chose d’étrange : ce n’était pas l’éclairage jaunâtre, la réverbération brutale d’un temps de décembre, mais plutôt l’éclat caressant et doré de la saison des nids. Ayant branché la radio, j’entendis le speaker parler d’un changement sensationnel modifiant les conditions météorologiques. Il semblait qu’une masse d’air chaud vagabonde en provenance des Carolines s’était déplacée vers le nord, et que le thermomètre atteignait un chiffre insolite correspondant à une douceur de mi-avril.

Et avril resta chez nous. Jour après jour, cette clémence hors saison réchauffait New York engourdi par l’hiver. Naturellement, il y eut d’abord une vaste pagaïe quand les énormes monceaux de neige se mirent à fondre et à former des torrents dans les égouts. Mais au milieu de la semaine, toute la fange était balayée, et Manhattan luisant de propreté offrit un aspect récuré parfaitement inhabituel. Lilas et forsythias ouvraient leurs bourgeons trois mois avant la date normale. Une vague de douce folie transfigura la ville : manteaux et pelisses disparurent, les rues étaient bondées de promeneurs en tuniques légères et en pourpoints, des foules de baigneurs nus ou à moitié nus se vautraient sur l’herbe ensoleillée de Central Park, toutes les places publiques faisaient leur plein de musiciens, de petits marchands et de danseurs. Cette atmosphère de kermesse folle s’intensifia à mesure que la vieille année tirait lentement vers sa fin et que la surprenante chaleur continuait. En effet, c’était l’an 1999, une année, mais bien davantage : un millénaire qui s’achevait (certains fâcheux répétant que le XXI esiècle et le III emillénaire ne s’ouvriraient pas vraiment avant le 1 erjanvier 2001, passaient pour des pédants et des rabat-joie). Une telle venue d’avril en décembre mettait chacun hors de soi. La clémence imprévue du temps suivant a si peu d’intervalle un froid d’une rigueur non moins insolite, la mystérieuse ardeur du soleil très bas dans le sud, la tiédeur exceptionnelle de l’air, tout cela donnait à cette période un fantastique parfum d’apocalypse, au point que tout semblait désormais possible pour le meilleur et pour le pire, qu’on n’eût pas été surpris de voir d’étranges comètes filer dans la nuit ou de formidables télescopages parmi les constellations, phénomène analogue, j’imagine, à celui que connut Rome juste avant l’arrivée des Goths, ou Paris à la veille de la Terreur. Semaine joyeuse, mais troublante, inquiétante pour quelque raison mal définie. Nous goûtions une tiédeur miraculeuse, mais nous la considérions également comme un intersigne, un présage néfaste annonçant un grand affrontement ultérieur. Quand approcha le dernier jour de décembre, il y eut une saute très nette dans la nervosité générale. Ce que nous éprouvions, c’était l’entrain forcé de funambules évoluant au-dessus d’un gouffre vertigineux. Certains prenaient un malin plaisir à manifester leur pessimisme, à soutenir que la veille du Nouvel An serait assombrie par une nouvelle chute de neige, malgré les dires de l’office national météorologique prévoyant un beau temps prolongé. Mais la journée fut claire et très douce, comme l’avaient été les autres. À midi, c’était déjà le 31 décembre le plus chaud qu’on eût enregistré depuis que les archives de New York fonctionnaient, et le thermomètre continuait à grimper, si bien que nous passâmes d’un pseudo-avril à une extraordinaire imitation de juin.

Durant tout ce temps je n’avais pas rompu ma solitude, isolé dans mes lugubres pensées contradictoires et aussi, je suppose, dans l’apitoiement que je ressentais pour moi-même. Je ne revis personne – ni Lombroso, ni Mardokian, ni Sundara, ni Carvajal, ni aucun des divers acteurs qui peuplaient mon ancienne existence. Certes, je sortais chaque jour, j’errais sans but à travers les rues (aurais-je pu faire grise mine à un tel soleil ?), mais je n’adressais la parole à personne, j’ôtais toute envie aux promeneurs de m’importuner. Je rentrais avant la nuit, irrémédiablement seul. Je lisais un peu, j’écoutais de la musique que je n’écoutais pas vraiment, puis j’allais me coucher. Ce cloîtrage m’enlevait toute grâce stochastique : je me maintenais entièrement dans le présent, comme un animal n’ayant pas la moindre notion de ce qui arrivera l’instant d’après. Plus d’idées, plus rien du vieux sens des schémas qui prenaient forme et s’articulaient.

La veille du Nouvel An, j’éprouvais quand même le besoin de sortir. Me barricader chez moi par une nuit comme celle-là m’eût été intolérable, car, à propos de veille, mon trente-quatrième anniversaire tombait le lendemain. J’envisageai un instant de téléphoner à quelques amis – mais non, la corde sociale ne vibrait plus en moi. Je me glisserais inconnu et solitaire par les petites rues de Manhattan, tel jadis le calife Haroun al-Rachid dans Bagdad. Mais je choisis mon plus beau costume ceintré de gandin, vêtement d’été rouge et or à reflets brillants, peignai ma barbe, me rasai le crâne et partis gaiement voir notre vingtième siècle descendre au tombeau.

L’obscurité était venue dès la fin de l’après-midi (nous nous trouvions en plein hiver, malgré tout ce qu’affirmait le thermomètre), et les lumières de New York brillaient. Bien qu’il fût à peine 7 heures, les réjouissances allaient manifestement débuter sans tarder : je perçus des chants, des rires éloignés, des échos de psalmodies et de cantiques, un fracas assourdi de verre brisé. Je dînai dans un petit restaurant automatique de la Troisième Avenue, puis je continuai au hasard en direction du sud-ouest. Après une heure de marche, plus ou moins, je vis que j’arriverais bientôt à Times Square.

D’ordinaire, on ne flâne pas avec une telle insouciance dans Manhattan. Mais cette nuit-là, les rues étaient peuplées et animées comme en plein jour. Piétons partout, rires partout, regards fixés sur les étalages, gestes exubérants pour héler des inconnus ou se bousculer joyeusement. Je me sentais en sécurité. Était-ce bien New York, la cité des visages fermés et des yeux sournois, la cité des poignards qui luisent dans les rues sombres ? New York, oui ! Mais un New York métamorphosé, un New York de millénaire, un New York vivant une nuit de saturnales portées au paroxysme.

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