Arthur Clarke - Rendez-vous avec Rama

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Rendez-vous avec Rama: краткое содержание, описание и аннотация

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Venant de l'espace interstellaire, un objet pénètre dans le système solaire. Au début, il n'intéresse guère les astronomes et encore mois les journalistes ; les astéroïdes et les comètes caractérisés par des orbites très excentriques sont innombrables.
Mais cet objet n'est pas ordinaire. Une observation poussée montre qu'il est parfaitement cylindrique. Ses dimensions sont imposantes : une trentaine de kilomètres de long, une quinzaine de diamètre. Pour la première fois de mémoire d'homme, un navire venu d'une autre étoile traverse le système solaire.
Avec un souci méticuleux de la vraisemblance, Arthur C. Clarke rend compte de la brève exploration de Rama, la planète artificielle. Il décrit de façon étonnamment convaincante l'agencement interne d'un engin qui voyage depuis des millions d'années et qui obéit à certains principes déjà découverts par notre science bien que l'habileté de ses constructeurs dépasse de très loin nos connaissances — ou plutôt celles de nos descendants du 22
siècle.

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Le sergent attendit patiemment, pendant que son commandant restait en silence, les yeux perdus dans la nuit de Rama. Qui bientôt fut entamée, car en deux endroits distants d’environ quatre kilomètres, apparurent clairement les faibles taches de lumière de missions d’exploration.

En cas d’urgence, je peux les faire revenir dans l’heure qui suit, se dit Norton. Et certainement cela suffirait.

Il se tourna vers le sergent :

— Prenez ce message : « Commission Rama, par la Spacecom. Tiens compte du conseil et vais prendre mesures. Précisez signification termes « déclenchement soudain ». Respects. Commandant Norton. Endeavour. »

Il attendit que le sergent eût disparu vers les lumières aveuglantes du camp pour remettre en marche son enregistreur. Mais il ne retrouva plus le fil perdu de ses idées. La lettre attendrait le prochain moment propice.

Ce n’était pas souvent que le capitaine Cook lui venait en aide lorsqu’il négligeait ses obligations. Mais il se rappela soudain combien rares et brèves furent les occasions pour la pauvre Elizabeth Cook de voir son mari, en seize ans de vie conjugale. Elle lui avait pourtant donné six enfants, et leur avait survécu à tous.

Ses femmes, à lui, dont il ne s’éloignait jamais de plus de dix minutes, à la vitesse de la lumière, n’avaient pas lieu de se plaindre…

PRINTEMPS

Au cours des premières « nuits » passées sur Rama, le sommeil avait été difficile. L’obscurité, grosse de mystères, était oppressante, mais bien plus troublant encore était le silence. L’absence de bruit n’était pas naturelle ; les organes sensoriels humains demandent à être alimentés. Faute de stimulations, l’esprit se forge des palliatifs.

De nombreux dormeurs s’étaient plaints de bruits étranges, et même de voix qui, de toute évidence, n’étaient que des illusions, car ceux qui veillaient n’avaient rien entendu. Le médecin-commandant Ernst avait prescrit un traitement aussi simple qu’efficace ; durant les périodes de sommeil, le camp était bercé par une musique de fond discrète et paisible.

Cette nuit-là, le commandant Norton trouva le traitement insuffisant. Il resta l’oreille tendue dans l’obscurité, sachant fort bien ce qu’il guettait. Mais, bien qu’une très faible brise caressât son visage par instants, il n’y eut aucun de ces bruits que fait le vent qui se lève au loin. Et aucun des groupes d’exploration ne rapporta quoi que ce soit d’anormal.

Vers minuit, heure du vaisseau, il alla dormir. Il y avait toujours un homme de garde devant la console des communications, en cas de message urgent. Toute autre précaution semblait superflue.

Quant au son qui l’éveilla, et avec lui tout le camp comme un seul homme, un ouragan lui-même n’aurait pu le produire. On aurait dit que le ciel tombait ou que Rama s’ouvrait, se déchirait. Il y eut d’abord un énorme craquement, puis d’interminables avalanches cristallines, comme des millions de maisons de verre s’effondrant. Cela dura plusieurs minutes qui semblèrent des heures et cela durait encore, se déplaçant apparemment au loin, lorsque Norton arriva au poste de communications.

— Base du Moyeu ! Que s’est-il passé ?

— Un instant, capitaine. C’est du côté de la mer. On envoie la lumière dessus.

Huit mille mètres plus haut, sur l’axe de Rama, le réflecteur fit danser son rayon sur la plaine. Il atteignit la mer dont il quadrilla systématiquement la surface interne. A peine eut-il décrit un arc de quatre-vingt-dix degrés qu’il s’immobilisa.

Là-haut dans le ciel — dans ce que l’esprit s’obstinait à appeler le ciel — se produisait un phénomène extraordinaire. Il sembla tout d’abord à Norton que la mer bouillait. C’en était fini de son immobilité imposée par un éternel hiver. Elle était le siège, sur plusieurs kilomètres carrés, d’une intense turbulence. Sa couleur aussi changeait ; une large bande de blanc progressait sur la glace.

Soudain, une plaque qui avait peut-être un kilomètre de côté se dressa comme une porte qu’on ouvre. Avec une lenteur majestueuse, elle se cabra dans le ciel, brillant de mille feux dans le faisceau du réflecteur. Puis elle s’enfonça et disparut sous la surface, tandis qu’un mascaret circulaire d’eau écumante, né de son engloutissement, se ruait dans toutes les directions.

Ce fut à ce moment seulement que le commandant Norton comprit ce qui se passait. La glace cédait. Depuis des jours et des semaines, la mer avait commencé de dégeler depuis ses profondeurs. Bien que penser fût difficile dans le fracas qui se répercutait sur la courbure de ce monde, il chercha la raison d’un aussi spectaculaire bouleversement. Il ne se passait rien de tel lors de la débâcle d’une rivière ou d’un lac…

Et pourtant, comme c’était naturel, et prévisible ! La chaleur du soleil s’infiltrant à travers l’enveloppe de Rama avait fait fondre la mer par en dessous. Et la glace qui se change en eau occupe un volume moindre…

Donc, l’eau s’était abaissée sous la couche supérieure de glace que plus rien ne supportait. Au fil des jours, la tension avait augmenté ; et maintenant, la bande de glace qui faisait le tour de l’équateur s’effondrait, comme un pont qui a perdu son pilier central. Elle se morcelait en centaines d’îles flottantes qui se bousculeraient et se briseraient les unes les autres jusqu’à ce qu’elles aussi aient fondu. Et le sang de Norton se figea dans ses veines lorsqu’il se souvint des projets faits pour rallier New York en traîneau…

Le tumulte s’apaisait rapidement. La bataille entre l’eau et la glace avait atteint une provisoire position d’équilibre. Dans quelques heures, avec l’élévation de la température, l’eau aurait finalement triomphé, et les derniers vestiges de glace disparaîtraient. Mais le temps travaillait en faveur de la glace, car, une fois contourné le soleil, Rama s’enfoncerait de nouveau dans la nuit intersidérale.

Norton dut faire l’effort conscient de reprendre sa respiration. Puis il appela le groupe le plus proche de la mer Cylindrique. A son grand soulagement, le lieutenant Rodrigo répondit immédiatement. Non, l’eau ne les avait pas atteints. Le raz de marée ne l’avait pas projeté par-dessus la falaise.

— Et maintenant nous savons, ajouta-t-il très calmement, pourquoi il y a une falaise.

Norton fit en silence un signe d’assentiment ; mais cela n’explique guère, pensa-t-il, pourquoi la falaise de la rive sud est dix fois plus haute…

Le réflecteur du Moyeu continuait de balayer la surface du monde. La mer réveillée se calmait progressivement et les îles de glace, en s’abîmant, ne suscitaient plus de ces bouillonnements d’écume blanche. En quinze minutes, le gros de la perturbation était passé.

Mais c’en était fini du silence de Rama. Il s’était éveillé de son sommeil glacé. Le bruit maintenant était celui, répété, des icebergs se percutant.

Le printemps avait été quelque peu tardif, se dit Norton, mais l’hiver était terminé.

Et il y avait de nouveau cette brise, plus forte que jamais. Rama avait suffisamment averti. Il était temps de partir.

Presque arrivé à mi-hauteur, le commandant éprouva une fois de plus une certaine reconnaissance à l’égard de l’obscurité qui cachait la vue vers le haut comme vers le bas. Bien qu’il sût que plus de dix mille marches lui restaient à gravir, et qu’il pût se figurer précisément la cambrure de plus en plus raide de l’escalier, le fait de n’en pouvoir voir qu’une faible partie en rendait l’idée plus supportable.

C’était sa seconde ascension, et les fautes commises lors de la première lui avaient servi de leçon. La grande tentation, par cette faible pesanteur, était de vouloir grimper trop vite ; chaque pas était si facile qu’il était contraignant d’adopter un rythme lent et pesant. Mais, à moins de procéder ainsi, on avait, dès les premiers milliers de marches, des douleurs dans les cuisses et les mollets. Des muscles dont on avait toujours ignoré l’existence commençaient à protester, et on devait s’accorder des périodes de plus en plus longues de repos. Vers la fin, il avait passé plus de temps à se reposer qu’à grimper, et encore cela s’était-il révélé insuffisant. Il avait, pendant les deux jours suivants, souffert de cuisantes crampes dans les jambes, et cela l’aurait complètement mis hors jeu s’il ne s’était pas trouvé dans l’apesanteur du vaisseau.

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