Arthur Clarke - Rendez-vous avec Rama

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Rendez-vous avec Rama: краткое содержание, описание и аннотация

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Venant de l'espace interstellaire, un objet pénètre dans le système solaire. Au début, il n'intéresse guère les astronomes et encore mois les journalistes ; les astéroïdes et les comètes caractérisés par des orbites très excentriques sont innombrables.
Mais cet objet n'est pas ordinaire. Une observation poussée montre qu'il est parfaitement cylindrique. Ses dimensions sont imposantes : une trentaine de kilomètres de long, une quinzaine de diamètre. Pour la première fois de mémoire d'homme, un navire venu d'une autre étoile traverse le système solaire.
Avec un souci méticuleux de la vraisemblance, Arthur C. Clarke rend compte de la brève exploration de Rama, la planète artificielle. Il décrit de façon étonnamment convaincante l'agencement interne d'un engin qui voyage depuis des millions d'années et qui obéit à certains principes déjà découverts par notre science bien que l'habileté de ses constructeurs dépasse de très loin nos connaissances — ou plutôt celles de nos descendants du 22
siècle.

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Mais ces relations d’authentique sympathie si aisément établies avec les primates créaient un autre problème qui donnait un argument de poids aux adversaires de leur emploi dans l’espace. N’étant employés qu’aux basses besognes de routine, leur présence était une charge en cas de coup dur. Ils pouvaient alors constituer un danger pour eux-mêmes et leurs collègues humains. On n’avait pu que constater, en particulier, l’impossibilité de leur faire revêtir une combinaison spatiale, les concepts nécessaires à cette opération étant hors de leur portée.

Personne n’aimait en parler, mais chacun savait ce qu’il fallait faire en cas de rupture de la coque ou de nécessité d’abandonner le vaisseau. Cela n’était arrivé qu’une fois. Le tuteur des singes avait respecté les consignes au delà de ce qui était exigé. On l’avait retrouvé avec ses pupilles, tué par le même poison. A la suite de quoi, le devoir d’euthanasie fut reporté sur le médecin-chef, qui, pensait-on, serait plus à l’abri de réactions émotives.

Norton était très reconnaissant de ce que, au moins, cette responsabilité ne reposât pas sur les épaules du capitaine. Il connaissait des hommes qu’il aurait eu moins de scrupule à tuer que Goldie.

L’ESCALIER DES DIEUX

Dans l’atmosphère froide et limpide de Rama, le faisceau du réflecteur était complètement invisible. A trois mille mètres en contrebas du moyeu central, un ovale lumineux large de cent mètres tranchait dans l’obscurité environnante une section du colossal escalier. Et cette oasis de clarté glissait lentement vers la plaine courbe qui, elle, se trouvait cinq kilomètres plus bas. Cette glissade accompagnait la progression d’un trio d’insectes qui poussait devant lui de longues ombres.

La descente était, comme ils l’avaient espéré et attendu, absolument sans imprévu. Ils avaient fait une brève halte à la première plate-forme et Norton avait parcouru quelques centaines de mètres sur l’étroite corniche curviligne avant de reprendre la descente vers le second niveau. Là, ils s’étaient défaits de leur appareil à oxygène et avaient retrouvé avec délices le luxe étrange de pouvoir respirer sans intermédiaire mécanique. Ils pouvaient maintenant explorer à leur aise, à l’abri du pire danger qu’affronte l’homme dans l’espace, et oublieux du souci constant que sont l’intégrité de la combinaison et la réserve d’oxygène.

Lorsque, ayant atteint le cinquième niveau, il ne leur resta plus qu’une seule volée de marches à descendre, la pesanteur était presque égale à la moitié de celle de la terre. Le mouvement de centrifugeuse de Rama exerçait enfin sa force réelle. Ils se soumettaient à la force implacable qui régit toutes les planètes et peut faire payer d’un prix terrible le moindre faux pas. Descendre était toujours aussi facile ; mais l’idée du retour et de ces milliers de marches à gravir commençait à les préoccuper.

L’escalier, qui avait depuis longtemps cessé son vertigineux plongeon, tendait maintenant à l’horizontale. Sa pente, qui au début était de cinq cents pour cent, n’était plus à présent que de vingt pour cent environ. Une démarche normale était devenue, tant physiquement que psychologiquement, acceptable. Seule la pesanteur moindre leur rappelait qu’ils ne descendaient pas quelque monumental escalier sur Terre. Norton avait autrefois visité les ruines d’un temple aztèque, et les sentiments qu’il avait éprouvés alors lui revinrent comme un écho cent fois amplifié. C’étaient ici la même crainte quasi religieuse, le même mystère, et la tristesse face à un passé révolu pour toujours. Mais la démesure, à la fois dans le temps et dans l’espace, de ce témoin du passé désarmait l’entendement. On restait sans réaction. Norton se demanda si, un jour ou l’autre, il parviendrait à considérer la réalité de Rama comme allant de soi.

De plus, tout parallèle avec des ruines terrestres restait sans objet sur un autre plan : Rama était des centaines de fois plus ancien qu’aucune forme ayant perduré sur Terre, Grande Pyramide comprise : et pourtant, tout semblait absolument neuf. Nulle part ne se lisait l’usure ou la destruction.

Norton, qui s’était perdu en conjectures à ce sujet, en était arrivé à une explication provisoire. Tout ce qu’ils avaient pu examiner jusqu’ici faisait partie d’un dispositif de secours dont l’utilisation était exceptionnelle. Il imaginait mal les Raméens — à moins qu’ils ne fussent de l’espèce, assez commune sur Terre, des fanatiques de la forme physique — monter et descendre cet incroyable escalier, ou les deux pendants qui, là-haut, dessinaient l’Y invisible. Peut-être leur édification n’avait-elle été nécessaire qu’au moment même de la construction de Rama ; ils ne remplissaient plus, depuis ce jour lointain, aucune fonction. Bien qu’insatisfait de cette théorie, il l’estimait temporairement valable. Quelque part, quelque chose l’infirmerait…

Ils ne parcoururent pas en glissant le dernier kilomètre, mais en enjambant dans une sorte de ralenti, les marches deux par deux. De cette façon, avait pensé Norton, ils échaufferaient les muscles qui, bientôt, allaient devoir servir. La fin de l’escalier les prit presque au dépourvu. Soudain, il n’y eut plus de marches, rien qu’une plaine rase, d’un gris morne dans la clarté faiblissante du projecteur placé sur le moyeu, et qui se fondait dans l’obscurité à quelques centaines de mètres de là.

Le regard de Norton remonta le faisceau lumineux jusqu’à sa source, distante de plus de huit kilomètres. Sachant que Mercer l’observait au télescope, il lui fit un grand signe joyeux de la main.

— Ici le capitaine, annonça-t-il à la radio. La forme est bonne. Pas de problèmes. On continue comme prévu.

— Bien, répondit Mercer. On ne vous perd pas de vue.

Il y eut un bref silence, puis une voix intervint :

— Ici l’officier de pont, à bord du vaisseau. Tout cela est un peu court, capitaine. Vous savez que la presse nous a harcelés toute la semaine dernière. Je n’exige pas de vous une prose immortelle, mais vous ne pourriez pas faire un petit effort ?

— Je vais essayer, répondit ironiquement Norton. Rappelez-vous quand même qu’il n’y a encore rien à voir. J’ai l’impression d’être sur une scène obscure et démesurée, éclairée par un seul projecteur. Je vois quelques centaines de marches qui s’en élèvent avant de disparaître dans les ténèbres supérieures. Ce qu’on peut voir de la plaine est parfaitement plat ; la courbure est trop faible pour être perceptible au delà de cette zone limitée. Et c’est à peu près tout.

— Et vos impressions ?

— La température est toujours très basse, en dessous de zéro, et nous sommes contents d’avoir nos combinaisons isothermes. Et puis il y a le silence, un silence plus profond que tout ce que j’ai pu connaître sur Terre ou dans l’espace, où il y a toujours un bruit de fond. Ici, les bruits sont comme engloutis. L’espace qui nous entoure est si vaste qu’il n’y a aucun écho. C’est très déroutant, mais je pense que nous allons nous y habituer.

— Merci, capitaine. Et vous, Joe et Boris ?

Le lieutenant Joe Calvert, qui n’était jamais en peine de phrases, fut ravi de se rendre utile :

— Ce qui s’impose à moi, c’est que, pour la première fois de l’Histoire, nous pouvons fouler le sol d’un autre monde en respirant son atmosphère originelle. Encore qu’« originelle » soit bien mal choisi pour ce monde-ci. Il n’en reste pas moins que Rama doit ressembler au monde de ses constructeurs ; nos propres vaisseaux spatiaux sont tous des Terres en miniature. Une statistique portant sur deux spécimens est bien pauvre, mais cela veut-il dire que toutes les formes de vie intelligentes consomment de l’oxygène ? Ce que nous avons vu de leurs réalisations laisse penser que les Raméens étaient humanoïdes, bien que d’une taille supérieure de cinquante pour cent à la nôtre. Tu n’es pas d’accord, Boris ?

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