Stephen King - Dôme. Tome 1

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Dôme. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand — ou si — il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

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Ce que n’aurait pas fait Julia si elle avait été en voiture. Mais elle était à pied et, de plus, Dodee avait beaucoup insisté. Elle dégageait une odeur, aussi. De l’herbe ? On aurait bien dit. Non pas que Julia y fût foncièrement opposée. Elle avait pas mal fumé elle-même, dans le temps. Et cela aurait peut-être un effet calmant sur la fille. Émousserait un peu un chagrin si aigu qu’elle risquait de s’y blesser.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, lui avait dit Dodee, je trouverai mon papa. Mais il faut tout d’abord que je me change. » Elle avait montré la robe qu’elle portait.

« Je vais t’attendre », avait répondu Julia… qui n’en avait aucune envie. La journée était loin d’être terminée, à commencer par le chien qu’il fallait promener. Horace devait être sur le point d’exploser, n’ayant pas pu sortir à cinq heures, et il devait avoir faim. Quand cette question serait réglée, il lui faudrait aller voir ce que les gens appelaient la barrière. Aller la voir de ses propres yeux. Photographier ce qu’il y avait à photographier.

Elle n’en aurait pas fini pour autant. Elle allait devoir prévoir une édition spéciale du Democrat . C’était important pour elle, et cela pouvait être important pour la ville. Certes, toute l’affaire risquait d’être terminée dès demain, mais Julia avait l’impression — que ce soit dans sa tête ou dans son cœur — qu’il n’en serait rien.

N’empêche. Dodee Sanders n’aurait pas dû se retrouver toute seule. Elle avait paru tenir le coup, mais ce n’était peut-être que le choc et le déni passant pour du calme. Et l’herbe, bien sûr. Cependant, elle s’était montrée cohérente.

« Ce n’est pas la peine, avait-elle répondu. Je ne veux pas que vous m’attendiez.

— Je ne suis pas sûre qu’il soit très sage que tu restes toute seule, mon petit.

— Je vais aller chez Angie », avait répondu Dodee. Elle avait paru se rasséréner un peu à cette idée, même avec les larmes qui continuaient à couler sur sa figure. « Elle m’accompagnera pour chercher papa. » Elle avait hoché la tête. « C’est avec Angie que j’ai envie d’être. »

De l’avis de Julia, la petite McCain n’avait guère plus de jugeote que la petite Sanders, laquelle avait hérité du physique de sa mère mais, hélas, des capacités intellectuelles de son père. Angie était une amie, cependant, et s’il y avait jamais eu amie ayant besoin d’une amie, ce soir, c’était bien Dodee Sanders.

« Je pourrais vous accompagner… » Sauf qu’elle n’en avait pas envie et que la fille, en dépit de son chagrin tout neuf, devait sans doute s’en rendre compte.

« Non, c’est juste à quelques coins de rue.

— Eh bien…

— Ms Shumway… êtes-vous certaine ? Êtes-vous certaine que ma mère… »

À contrecœur, Julia avait acquiescé. C’était Ernie Calvert qui lui avait donné confirmation du numéro, sur la queue de l’avion. Il lui avait donné aussi un autre élément, quelque chose qu’il aurait davantage convenu de confier à la police. Julia aurait peut-être insisté pour qu’Ernie le fasse, s’il n’y avait eu cette nouvelle affligeante que Duke Perkins était mort et que c’était cette fouine incompétente de Randolph qui le remplaçait.

Ce qu’Ernie avait donné à Julia était le permis de conduire taché de sang de Claudette. Il était dans sa poche au moment où elle se tenait sur le porche des Sanders, et dans sa poche il était resté. Elle le restituerait à Andy ou à cette gamine pâle aux cheveux frisottés le moment venu… car ce n’était pas le moment.

« Merci », avait dit Dodee d’une voix polie et triste. Et maintenant, partez. Je n’ai pas envie d’être désagréable, mais… »

Et qu’avait fait Julia Shumway ? Obéi à l’ordre d’une jeune fille bourrelée de chagrin qui était peut-être trop shootée pour être entièrement responsable d’elle-même. Mais Julia avait, elle aussi, des responsabilités à prendre ce soir, aussi délicate qu’eût été la situation. Horace, déjà. Et le journal. Les gens pouvaient bien rigoler des photos granuleuses en noir et blanc de Pete Freeman, ou bien des longs articles que The Democrat consacrait à des événements comme la fête de l’école (« Le bal de la nuit enchantée du collège de Chester’s Mill ») ; ils pouvaient bien prétendre que la seule utilité pratique de ce canard était de servir de litière pour les chats, ils en avaient besoin, en particulier quand il se passait quelque chose de dramatique. Julia entendait bien livrer le journal le lendemain, même si elle devait rester debout toute la nuit pour ça. C’était d’autant plus probable que les deux reporters qu’elle employait régulièrement se trouvaient hors de la ville pour le week-end.

En fait, il tardait à Julia de relever ce défi, et le visage affligé de Dodee Sanders commença à s’effacer de son esprit.

3

Quand elle entra, Horace lui adressa un regard de reproche. Mais il n’y avait aucune tache humide sur le tapis ni de petits paquets marron sous la chaise de l’entrée — endroit magique que le chien paraissait croire invisible aux yeux humains. Elle lui passa sa laisse, le sortit et attendit patiemment pendant qu’il pissait dans son caniveau préféré, oscillant un peu sur place ; Horace avait quinze ans, ce qui était vieux pour un corgi. Pendant ce temps, Julia regarda la bulle blanche de lumière à l’horizon. Elle lui faisait l’effet d’une image sortie tout droit d’un film de science-fiction de Steven Spielberg. Son éclat était plus puissant que jamais, et Julia entendait les bourdonnements des hélicoptères, lointains mais permanents. Elle aperçut même la silhouette de l’un d’eux, traversant l’immense arc illuminé. Combien de fichus projecteurs étaient donc branchés là-bas ? Motton-nord donnait l’impression d’être devenu un terrain d’atterrissage militaire en Irak.

Horace décrivait maintenant des cercles paresseux, reniflant partout afin de déterminer l’endroit parfait pour le rituel d’élimination de ce soir, effectuant la si populaire danse canine, le tango-crotte. Julia en profita pour essayer une fois de plus son portable. Comme cela s’était produit trop souvent depuis le début de la soirée, elle eut droit à la série normale des bips… puis rien que le silence.

Je vais devoir photocopier le journal. Ce qui signifie que je ne pourrai pas le tirer à plus de sept cent cinquante exemplaires.

Depuis vingt ans, The Democrat n’était plus imprimé sur place. Jusqu’en 2002, Julia avait apporté chaque semaine la maquette à une imprimerie de Castle Rock, mais aujourd’hui elle n’avait même plus à se déplacer. Elle envoyait les pages par courriel tous les jeudis soir, le journal imprimé étant livré par View Printing avant sept heures le lendemain matin, maintenu par du plastique en liasses impeccables. Pour Julia, qui avait connu les corrections faites à la main et les copies tapées à la machine striées de ratures, cela relevait de la magie. Et, comme toute magie, pas tout à fait digne de confiance.

Méfiance justifiée ce soir : elle réussirait peut-être à envoyer la maquette à View Printing, mais personne ne pourrait livrer les exemplaires demain matin. Elle avait bien l’impression que demain matin, personne ne pourrait s’approcher à moins de huit kilomètres des limites de Chester’s Mill. Heureusement pour elle, il y avait un superbe et gros générateur dans l’ancienne salle d’imprimerie, la photocopieuse était un monstre, et elle disposait de plus de cinq cents rames de papier dans la réserve du fond. Si elle pouvait demander un coup de main à Pete Freeman… ou à Tony Guay, qui couvrait les sports…

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