Stephen King - Dôme. Tome 1

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Dôme. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand — ou si — il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

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Et Julia Shumway le lui avait dit.

6

« Angie ? Angie, je t’en prie ! »

Avançant à tâtons dans le couloir. Mal à la main. Mal à la tête, un mal de chien. Elle aurait pu aller retrouver son père — Ms Shumway lui avait proposé de la conduire, en passant tout d’abord par le salon funéraire Bowie — mais son sang s’était glacé à l’évocation de ce seul nom. De plus, c’était avec Angie qu’elle voulait être. Angie la serrerait fort contre elle et sans arrière-pensée de tu-sais-quoi. Angie était sa meilleure amie.

Une ombre sortit de la cuisine et s’approcha d’elle.

« Ah te voilà, grâce à Dieu ! » Elle se mit à sangloter encore plus fort et se précipita vers la silhouette, les bras tendus. « Oh, c’est affreux ! J’ai été punie parce que j’ai été une mauvaise fille, j’en suis sûre ! »

L’ombre tendit les bras à son tour, mais ce n’était pas pour l’étreindre tendrement. Non, les mains qui étaient à l’extrémité de ces bras se refermèrent sur sa gorge.

Le bien de la ville, le bien de tous

1

Andy Sanders se trouvait effectivement au salon funéraire Bowie. Il y était venu à pied, écrasé par un lourd fardeau : stupéfaction, chagrin, cœur brisé.

Il était assis dans le salon du souvenir, avec pour seule compagnie le cercueil qui se trouvait au milieu de la pièce. Gertrude Evans était morte d’une crise cardiaque à l’âge de quatre-vingt-sept (ou quatre-vingt-huit) ans deux jours plus tôt. Andy avait envoyé ses condoléances, même si Dieu seul savait qui finirait par les recevoir ; le mari de Gert était mort dix ans auparavant. Peu importait. Il envoyait systématiquement ses condoléances lorsque décédait l’un de ses administrés, rédigées à la main sur du papier à en-tête : BUREAU DU PREMIER CONSEILLER. Il estimait que cela faisait partie de ses devoirs.

Big Jim ne s’embarrassait pas de ce genre de détails. Big Jim était bien trop occupé à gérer ce qu’il appelait « notre petite entreprise », voulant dire par là Chester’s Mill. À la vérité, il la gérait comme si c’était sa ligne de chemin de fer privée, mais Andy ne s’en offusquait pas ; il comprenait que Big Jim était malin . Andy comprenait aussi autre chose : sans Andrew DeLois Sanders, Big Jim n’aurait jamais été élu, même pas pour gérer la fourrière. Big Jim savait vendre des voitures d’occasion en promettant des affaires en or, des taux de financement ridicules et des bonus genre aspirateur coréen de pacotille, mais lorsqu’il avait essayé d’obtenir la concession Toyota, la dernière fois, le fabricant lui avait préféré Will Freeman. Étant donné son chiffre d’affaires et sa situation privilégiée sur la Route 119, Big Jim n’avait jamais compris comment Toyota avait pu se montrer aussi stupide.

Andy, lui, l’avait compris. Il n’était peut-être pas l’ours le plus malin du bois, mais il savait que Big Jim n’avait rien de chaleureux. Qu’il était un homme dur (certains — parmi ceux qui s’étaient fait avoir par ses prétendus financements à taux privilégié, par exemple — auraient même dit sans cœur) et savait se montrer persuasif, mais qu’il était aussi glacial. Andy, en revanche, était tout ce qu’il y avait de plus chaleureux. Quand il faisait ses tournées préélectorales, Andy disait aux gens que lui et Big Jim étaient comme les jumeaux Doublemint, ou Click et Clack, ou le beurre et la tartine, et que Chester’s Mill ne serait plus Chester’s Mill sans leur tandem (avec le numéro trois temporaire qui pouvait être n’importe qui — en ce moment la sœur de Rose Twitchell, Andrea Grinnell). Andy avait toujours apprécié son association avec Big Jim. Financièrement, oui, en particulier durant les deux ou trois dernières années, mais aussi dans son cœur. Big Jim savait comment faire avancer les choses, savait pourquoi il fallait que les choses soient faites. On est sur le coup pour le long terme, disait-il. Nous faisons ça pour la ville. Pour les gens. Pour leur propre bien . Et c’était bien. Faire le bien était bien.

Mais aujourd’hui… ce soir…

« J’ai tout de suite détesté l’idée de ces leçons de pilotage », dit-il en se remettant à pleurer. Il ne tarda pas à sangloter bruyamment, mais ce n’était pas un problème, car Brenda Perkins était partie, en larmes mais silencieuse, après avoir vu les restes de son mari, et les frères Bowie étaient en bas. Ils avaient beaucoup de travail (Andy avait compris, de manière vague, qu’il s’était passé quelque chose d’absolument terrible). Fern Bowie était aller manger un morceau au Sweetbriar Rose et Andy pensait que Fern le mettrait à la porte à son retour, mais Fern passa dans le couloir sans même un regard pour Andy qui se tenait assis les mains serrées entre ses genoux, la cravate en berne, les cheveux en désordre.

Fern était descendu dans ce que lui et son frère appelaient « la salle de travail ». (Horrible ! horrible !) Duke Perkins s’y trouvait. Il y avait aussi ce fichu Chuck Thompson, l’homme qui avait peut-être convaincu la femme d’Andy de prendre ces leçons de pilotage, mais qui l’avait encore plus radicalement convaincue d’arrêter. Il y en avait peut-être d’autres, là en bas.

Claudette, en tout cas.

Andy émit un grognement mouillé et serra ses mains encore plus fort. Il ne pourrait pas vivre sans elle. Il lui serait impossible de vivre sans elle. Et pas seulement parce qu’il l’aimait plus que sa propre vie. C’était Claudette (outre des versements réguliers en liquide, au noir, de plus en plus considérables, de la part de Jim Rennie) qui faisait tourner la pharmacie. S’il avait été seul, Andy l’aurait conduite à la faillite avant la fin du siècle. Sa spécialité, c’était les gens, pas les livres de comptes ni les chiffres. Sa femme était la spécialiste des chiffres. Ou plutôt, l’avait été.

Lorsque ce passage au plus-que-parfait retentit dans son esprit, il gémit à nouveau.

Claudette et Big Jim avaient même collaboré à la préparation des livres de comptes de la ville en vue de l’audit commandité par l’État. L’audit aurait dû être une surprise, mais Big Jim avait été averti à l’avance. De peu. Juste assez pour qu’ils aient le temps de mettre en route le programme d’ordinateur que Claudette appelait Mister Propre . Ils lui avaient donné ce nom parce qu’il produisait toujours des résultats impecs. Ils sortiraient de cet audit côté pile immaculé au lieu d’aller en prison (ce qui n’aurait pas été juste, vu que la plus grande partie de ce qu’ils faisaient — presque tout, en fait — était pour le bien de la ville).

La vérité, en ce qui concernait Claudette Sanders, était celle-ci : elle avait été une Jim Rennie en plus joli, une Jim Rennie en plus aimable, une femme avec qui il couchait et à qui il racontait tous ses petits secrets, et la vie sans elle était impensable.

Andy fondit de nouveau en larmes et c’est à ce moment-là que Big Jim lui mit une main sur l’épaule. Andy ne l’avait pas entendu arriver, mais il ne sursauta pas. Il avait presque attendu cette main, car son propriétaire avait le don d’apparaître chaque fois qu’Andy avait le plus besoin de lui.

« Je pensais bien te trouver ici, dit Big Jim. Andy, mon vieux… je suis tellement désolé, tellement désolé. »

Andy se mit debout, chancelant, passa maladroitement ses bras autour de la masse imposante de Big Jim et se mit à sangloter de plus belle contre la veste de son deuxième conseiller. « Je lui avais dit que ces leçons de pilotage, c’était risqué ! Je lui avais dit que Chuck Thompson était une bourrique, comme son père ! »

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