Stephen King - Dôme. Tome 1

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Dôme. Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand — ou si — il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…

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Si bien que Junior ne figurait peut-être — allez savoir — qu’en troisième ligne.

Il prit conscience (pour la première fois de sa vie, ce qui lui fit l’effet d’une révélation) qu’il ne s’agissait que de suppositions. Qu’il pouvait très bien ignorer complètement qui était en réalité son père.

Il retourna dans sa chambre et alluma le plafonnier. Celui-ci se mit à diffuser une lumière bizarre et vacillante, variant d’intensité. Un moment, Junior crut qu’il avait un problème avec ses yeux. Puis il se rendit compte qu’il entendait tourner le générateur dehors. Et pas seulement le leur. La ville était privée de courant. Il éprouva une bouffée de soulagement. Une grande panne d’électricité, voilà qui expliquait tout. Cela signifiait que son père se trouvait probablement à l’hôtel de ville, dans la salle de réunion, discutant de la question avec les deux autres idiots, Sanders et Grinnell. Peut-être même plantaient-ils de petites épingles sur la grande carte du territoire municipal, comme George Patton en Normandie. Engueulant les types de la Western Maine Power et les traitant de flemmards de cueilleurs de coton.

Junior attrapa ses vêtements ensanglantés, récupéra les conneries qu’il avait dans son jean — portefeuille, monnaie, clefs, peigne, réserve de pilules antimigraine — et les redistribua dans les poches de son pantalon propre. Il se précipita au rez-de-chaussée, enfourna les pièces à conviction dans la machine à laver, régla celle-ci sur un programme chaud — puis changea d’avis, se souvenant de ce que lui avait dit sa mère alors qu’il n’avait pas plus de dix ans : de l’eau froide pour les taches de sang. Tandis qu’il déplaçait le bouton de commande vers LAVAGE FROID/RINÇAGE FROID, il se demanda vaguement si son père se tapait déjà sa secrétaire à l’époque ou bien s’il gardait encore son pénis de cueilleur de coton bien au chaud à la maison.

Il mit le lave-linge en marche et commença à réfléchir à ce qu’il allait faire. La migraine partie, il arrivait à réfléchir.

Il parvint à la conclusion que, tout bien considéré, il devait retourner à la maison d’Angie. Il n’en avait aucune envie — Dieu tout-puissant, c’était bien la dernière chose qu’il eût envie de faire — mais il lui fallait prendre la mesure des choses sur place. Il passerait devant la maison et verrait combien il y avait de voitures de police. Verrait aussi si la police scientifique de Castle Rock était déjà arrivée. La police scientifique, c’était la clef. Il le savait, à force de regarder les feuilletons policiers à la télé, comme CSI. Il avait déjà vu leur grand van bleu et blanc le jour où il avait visité le tribunal du comté avec son père. Et si le véhicule était devant chez les McCain…

Je foutrais le camp.

Oui. Aussi vite et aussi loin qu’il le pourrait. Mais auparavant, il repasserait par ici faire un petit tour par le coffre-fort de son père, dans le bureau. Son père ignorait que Junior connaissait la combinaison. Tout comme il ignorait que fiston connaissait le mot de passe de son ordinateur et connaissait donc aussi le goût prononcé de Big Jim pour les sites porno mettant en scène ce que Junior et Frank DeLesseps appelaient l’Oreo-cul : deux nanas noires et un mec blanc. Il y avait plein de fric dans ce coffre : des milliers de dollars.

Et si jamais le van est là-bas et que ton père est de retour quand tu reviens ?

L’argent d’abord, l’argent tout de suite.

Il se rendit dans le bureau et, un instant, crut voir son père assis dans le fauteuil d’où il regardait les informations ou les programmes sur la nature. Il s’était endormi… et s’il avait eu une crise cardiaque ? Big Jim avait eu des problèmes de cœur à plusieurs reprises, ces trois dernières années, surtout de l’arythmie. Il allait alors en général à l’hôpital Cathy-Russell, Doc Haskell ou Doc Rayburn lui donnaient un truc et tout rentrait dans l’ordre. Haskell aurait été ravi de continuer comme ça jusqu’à la fin des temps, mais Rayburn (que son père appelait le cueilleur de coton trop futé) avait insisté pour que Big Jim consulte un cardiologue à l’hôpital de Lewiston. Le cardiologue lui avait expliqué qu’il fallait suivre un traitement pour se débarrasser définitivement de cette arythmie. Big Jim (que terrifiaient les hôpitaux) dit qu’il devait s’adresser à Dieu auparavant, ce traitement s’appelait une prière. En attendant, il prenait ses pilules et n’avait connu aucune alerte, ces derniers mois ; mais à présent… peut-être…

« Papa ? »

Pas de réponse. Junior alluma. Le plafonnier diffusa la même lumière affaiblie et hésitante, mais fit aussi disparaître l’ombre que Junior avait prise pour la tête de son père. Il n’aurait pas exactement eu le cœur brisé si son paternel avait avalé son extrait de naissance, mais dans l’ensemble il était plutôt content que cela ne soit pas arrivé ce soir. La situation était déjà bien assez compliquée comme ça.

Il ne s’en rendit pas moins jusqu’au coffre-fort mural en faisant de grandes enjambées prudentes de dessin animé, s’attendant à tout instant à voir par la fenêtre les phares annonçant l’arrivée de son père balayer la pièce. Il posa de côté le tableau qui cachait le coffre ( Le Sermon sur la montagne ) et composa les chiffres de la combinaison. Il dut s’y reprendre à deux fois pour faire tourner la poignée tant sa main tremblait.

Le coffre était bourré de billets de banque et de piles de feuilles, semblables à des parchemins, portant les mots BON AU PORTEUR gravés dessus. Junior laissa échapper un sifflement. La dernière fois qu’il l’avait ouvert — pour piquer un billet de cinquante en vue de la foire de Fryeburg — il y avait beaucoup de liquide, certes, mais pas autant, et de loin. Et aucun BON AU PORTEUR. Il pensa à la plaque qui ornait le bureau de son père, dans son magasin de voitures d’occase : JÉSUS APPROUVERAIT-IL CETTE AFFAIRE ? Même au milieu de son affolement et de sa détresse, Junior eut le temps de se demander si Jésus approuverait les sombres magouilles auxquelles se livrait son père en douce ces temps derniers.

« T’occupe pas de ses affaires, pense aux tiennes », dit-il à voix basse. Il prit cinq cents dollars en coupures de cinquante et de vingt, s’apprêta à refermer le coffre, réfléchit et s’empara de quelques billets de cent. Étant donné le tas obscène de fric qu’il y avait là-dedans, son père ne s’en apercevrait peut-être jamais. S’il s’en rendait compte, il était possible qu’il comprenne que le voleur était son fils. Et qu’il l’approuve. Comme Big Jim aimait à le dire : « Aide-toi, le Ciel t’aidera. »

C’est dans cet esprit que Junior s’aida en piochant quatre cents dollars de plus. Puis il referma le coffre, brouilla la combinaison et remit Jésus prêchant à sa place. Il prit une veste dans le placard de l’entrée, l’enfila et sortit pendant que le générateur ronronnait et que le lave-linge extrayait le sang d’Angie de ses vêtements.

4

Il n’y avait personne chez les McCain.

Personne , nom de Dieu.

Junior resta prudemment de l’autre côté de la rue, sous une averse modérée de feuilles d’érable, se demandant s’il pouvait prêter foi à ce que voyaient ses yeux : une maison plongée dans l’obscurité, le 4 × 4 de Henry McCain et la Prius de LaDonna McCain visibles nulle part. Voilà qui paraissait trop beau pour être vrai, beaucoup trop beau.

Ils étaient peut-être sur la place principale. Beaucoup de gens s’y étaient réunis ce soir. Sans doute pour discuter de la coupure d’électricité, même si Junior ne se rappelait pas qu’une panne de courant ait déjà suscité un tel rassemblement ; les gens, pour la plupart, rentraient chez eux et se mettaient au lit, convaincus que la lumière — sauf s’il y avait eu un cyclone annoncé — serait de retour le lendemain pour le petit déjeuner.

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