Philip Farmer - Le Monde du Fleuve

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Ce jour-là, tous les humains qui avaient jamais vécu se réveillèrent, nus, sur les rives du fleuve de l’éternité. Ils étaient trente ou quarante milliards, de toutes les époques et de toutes les cultures, parlant chacun sa langue et éprouvant quelques difficultés à se faire comprendre.
Long de trente-deux millions de kilomètres, le fleuve de l’éternité ne coule pas à la surface de la Terre, mais serpente sur un monde spécialement remanié pour accueillir les ressuscites.
Par qui ? Dans quel but ?
Ce sont les questions que se posent, entre autres ressuscités célèbres, l’explorateur Richard Burton, Sam Clemens, alias Mark Twain, en compagnie de Hermann Goering, Jean sans Terre, Cyrano de Bergerac, Mozart, Ulysse et d’autres figures célèbres ou inconnues.
Seul le talent de Philip José Farmer pouvait évoquer un univers picaresque à la dimension du passé et de l’avenir de l’humanité.

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Spruce s’interrompit subitement, comme s’il regrettait d’en avoir trop dit.

— En route, reprit Monat, je suppose que vous profitez de l’opération pour étudier l’humanité telle qu’elle a existé depuis le commencement. Vous devez recenser les langages que l’homme a parlés, les mœurs, les doctrines philosophiques, les biographies des grands hommes. Pour accomplir cela, vous avez besoin d’observateurs, déguisés en ressuscités, qui puissent se mêler aux autres pour les étudier sans éveiller l’attention. Combien de temps ces recherches dureront-elles ? Mille ans ? Deux mille ? Dix ? Un million ? Et quel sort nous attend ensuite ? Sommes-nous ici pour l’éternité ?

— Vous resterez ici aussi longtemps qu’il faudra pour vous réhabiliter ! hurla Spruce. Ensuite, vous serez…

Il serra obstinément les lèvres, leur jeta un regard de colère et murmura d’une voix lasse :

— A votre contact, même les plus aguerris d’entre nous finissent par vous ressembler. Nous-mêmes, nous devrons être réhabilités. Déjà, je me sens impur…

— Mettez-le au-dessus du feu ! dit Targoff. Nous voulons toute la vérité !

— Jamais ! s’écria Spruce. Il y a longtemps que j’aurais dû faire ça. Qui sait ce que…

Il s’écroula à terre. Son visage prit une couleur cyanosée. Le Dr Steinborg, qui faisait partie du Conseil, l’examina aussitôt, mais sa mort ne faisait de doute pour personne.

— Occupez-vous de lui tout de suite, docteur, demanda Targoff. Faites son autopsie. Nous attendrons vos conclusions ici.

— Avec des couteaux de pierre, sans microscope et sans produits chimiques, quelles sortes de conclusions voudriez-vous que je vous fournisse ? demanda Steinborg. Mais je vous promets de faire de mon mieux.

Il sortit et deux gardes vinrent aussitôt enlever le corps. Burton prit la parole :

— Nous avons tout de même récolté quelques renseignements, grâce à Monat. Si Spruce avait refusé de parler, nous n’aurions pas pu continuer longtemps à bluffer.

— Tu veux dire que vous n’aviez pas vraiment l’intention de le torturer ? demanda Frigate. Je l’espérais un peu, à vrai dire. Si vous aviez fait une chose pareille, je serais parti d’ici et je n’aurais plus jamais accepté de revoir aucun d’entre vous.

— Nous voulions seulement lui faire peur, dit Ruach. Si nous l’avions torturé, c’est lui qui aurait eu raison. Nous aurions été pires que Goering. Mais nous aurions peut-être essayé d’autres moyens de persuasion. L’hypnotisme, par exemple. Burton, Monat et Steinborg étaient experts en ce domaine.

— L’ennui, c’est que nous n’avons aucun moyen de savoir s’il nous a dit la vérité ou pas, commenta Targoff. Après tout, c’était trop facile pour lui. Monat a fait une série de suppositions plus ou moins gratuites. L’occasion était trop bonne de nous lancer sur une fausse piste, si elles ne correspondaient pas à la réalité. Ce qui fait que nous ne sommes pas tellement plus avancés qu’avant.

En attendant, tous étaient d’accord sur un point. Les chances qu’ils avaient de découvrir un autre espion grâce à l’absence de marque sur son front étaient maintenant réduites à zéro. « Ils » allaient prendre des mesures pour que l’erreur qui avait permis à Kazz de tout découvrir ne se renouvelle pas.

Steinborg fut de retour trois heures plus tard dans la salle du Conseil.

— Rien ne permet de le distinguer d’un autre homme, dit-il. A part ceci.

Il leur montra une petite boule noire et brillante, de la taille d’une tête d’allumette.

— Je l’ai découverte à la surface de l’encéphale. Elle était reliée à certains nerfs par des filaments si minces qu’on ne pouvait les déceler que sous un certain angle, selon les conditions d’éclairage. Si je devais émettre une théorie, je dirais que Spruce s’est suicidé au moyen de cet appareil. Il lui a sans doute suffi de souhaiter sa propre mort. Le résultat, comme vous l’avez vu, a été instantané. Cette petite boule doit avoir le pouvoir d’amplifier certaines impulsions mentales, ou peut-être de libérer au niveau du cerveau un poison que mes faibles moyens ne me permettent pas d’analyser.

Après avoir exposé son rapport, il fit passer la boule aux membres du Conseil pour que tout le monde puisse l’examiner.

18.

Environ un mois après ces événements, Burton, Frigate, Ruach et Kazz revenaient d’un voyage d’exploration en amont du Fleuve. C’était un peu avant l’aube et l’épaisse brume glacée qui se formait au ras du Fleuve durant les dernières heures de la nuit flottait autour d’eux. Ils ne voyaient pas à trois mètres devant eux mais Burton, qui se tenait à la proue du bateau de bambou à un mât, savait qu’ils n’étaient pas loin de la rive occidentale du Fleuve. A la profondeur réduite où ils naviguaient, le courant était beaucoup plus lent. Ils venaient de quitter le milieu du Fleuve en virant de bord.

Si les calculs de Burton étaient justes, ils ne devaient plus être très loin des ruines du château de Goering. D’un moment à l’autre, il s’attendait à voir apparaître une bande d’obscurité plus dense au milieu des eaux sombres. Ce serait le rivage de cette terre où il se sentait maintenant « chez lui ». Il avait toujours eu, au cours de sa vie terrestre, un de ces points d’attache, forteresse toujours temporaire, lieu de retraite où il s’arrêtait le temps de refaire ses forces ou d’écrire un livre sur sa dernière expédition, mais aussi tour d’observation du haut de laquelle il cherchait de nouvelles contrées à explorer.

Ainsi, deux semaines à peine après la mort de Spruce, il avait éprouvé le besoin de quitter de nouveau l’endroit où il se trouvait. Selon certaines rumeurs parvenues à ses oreilles, un gisement de cuivre aurait été découvert à moins de deux cents kilomètres en amont du Fleuve, sur la rive occidentale. Le gisement se trouvait, toujours d’après les rumeurs, dans un territoire d’une vingtaine de kilomètres de long, habité par des Sarmates du cinquième siècle avant J.— C. et par des Frisons du treizième siècle.

A vrai dire, Burton ne croyait pas tellement à cette histoire, mais elle lui fournissait un bon prétexte pour voyager. Ignorant les supplications d’Alice qui aurait voulu partir avec lui, il avait appareillé sans plus attendre.

Et maintenant, un mois plus tard, après une série d’aventures qui n’avaient pas toutes été déplaisantes, ils étaient de retour au bercail. Les rumeurs n’étaient pas entièrement fantaisistes. Il y avait bien du cuivre, mais en quantité négligeable seulement. Les quatre hommes avaient donc repris leur navigation dans le sens du courant, poussés par une brise qui ne faiblissait jamais. Ils voyageaient de jour, de préférence. A l’heure des repas, ils accostaient partout où les populations étaient assez hospitalières pour les laisser utiliser leurs pierres à graal. La nuit, ils dormaient à terre lorsque c’était possible, ou naviguaient tous feux éteints s’ils avaient à traverser des contrées hostiles.

La dernière étape de leur voyage avait été accomplie de nuit. Avant d’arriver à destination, il leur fallait franchir un secteur dangereux peuplé, d’un côté, par des Indiens Mohawk esclavagistes du dix-huitième siècle et, de l’autre, par de belliqueux Carthaginois du troisième siècle avant J.— C. Grâce à la brume du Fleuve, ils étaient passés totalement inaperçus.

Brusquement, Burton s’écria :

— Voilà la rive ! Amène le mât, Pete ! Kazz et Lev, aux avirons ! Souquez ferme !

Quelques minutes plus tard, ils hissaient l’embarcation sur la berge du Fleuve. Maintenant qu’ils étaient sortis de la brume, ils voyaient les premières lueurs de l’aube au-dessus des montagnes de l’est.

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