Philip Farmer - Le Monde du Fleuve

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Ce jour-là, tous les humains qui avaient jamais vécu se réveillèrent, nus, sur les rives du fleuve de l’éternité. Ils étaient trente ou quarante milliards, de toutes les époques et de toutes les cultures, parlant chacun sa langue et éprouvant quelques difficultés à se faire comprendre.
Long de trente-deux millions de kilomètres, le fleuve de l’éternité ne coule pas à la surface de la Terre, mais serpente sur un monde spécialement remanié pour accueillir les ressuscites.
Par qui ? Dans quel but ?
Ce sont les questions que se posent, entre autres ressuscités célèbres, l’explorateur Richard Burton, Sam Clemens, alias Mark Twain, en compagnie de Hermann Goering, Jean sans Terre, Cyrano de Bergerac, Mozart, Ulysse et d’autres figures célèbres ou inconnues.
Seul le talent de Philip José Farmer pouvait évoquer un univers picaresque à la dimension du passé et de l’avenir de l’humanité.

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Des gardes armés de lances, de massues et de haches de pierre circulaient partout. Un escalier en bois, à l’extrémité de la salle, conduisait à une galerie protégée par une haute rampe. Plusieurs visages de femmes les observaient de cette galerie.

L’un des deux hommes assis à la table était trapu et musclé. Son torse était poilu, ses cheveux bruns et bouclés, son nez aquilin. Il avait un regard d’épervier. L’autre était beaucoup plus grand. Il avait des cheveux blonds, des yeux d’une couleur difficile à déterminer dans la pénombre, mais probablement bleus. Son visage replet avait un type nettement teuton. Son embonpoint et ses bajoues naissantes indiquaient clairement l’usage qu’il faisait de l’alcool et de la nourriture qu’il volait aux esclaves.

Frigate s’était assis par terre, mais deux gardes le relevèrent sur un signe de l’homme blond. Frigate dévisagea ce dernier en disant :

— Vous ressemblez à Hermann Goering, quand il était jeune.

Il tomba aussitôt à genoux en hurlant de douleur. Un garde venait de lui pousser la hampe de son javelot dans les reins.

Le blond parla en anglais avec un fort accent allemand :

— Pas de ça ! Vous attendrez que j’en aie donné l’ordre. Laissez-les parler !

Il dévisagea Frigate en silence pendant quelques instants, puis déclara :

— Je suis bien Hermann Goering.

— Qui est Goering ? demanda Burton.

— Votre ami vous l’expliquera plus tard. S’il est encore vivant. Je ne vous en veux pas de vous être bien défendus contre mes hommes. J’admire les guerriers courageux. Il y a de la place pour vous dans mes troupes. Il faut bien remplacer tous ceux que vous avez tués. Je vous laisse le choix. Aux hommes uniquement, bien entendu. Ou bien vous vous ralliez à moi, et vous aurez à profusion de quoi manger, boire, fumer, sans compter toutes les femmes que vous voudrez, ou bien vous travaillez pour moi comme esclaves.

— Pour nous , intervint le second personnage assis à la table. Fous oubliez, mon jair Hermann, que j’ai aussi mon mot à dire dans zette affaire.

Goering sourit, se racla la gorge et répondit :

— Cela va de soi ! C’était un « je » de majesté, en quelque sorte. Eh bien ! Qu’en dites-vous ? Acceptez-vous de vous enrôler parmi nous et de nous prêter serment d’allégeance, à moi, Hermann Goering, et à celui qui fut roi de la Rome antique, j’ai nommé Tullus Hostilius ?

Burton regarda avec curiosité l’homme assis à côté de Goering. Etait-ce vraiment là le roi légendaire de l’ancienne Rome ? Du temps où celle-ci n’était encore qu’un modeste village menacé par les autres tribus italiques, les Sabins, les Eques et les Volsques, soumis à leur tour aux attaques des Ombriens, eux-mêmes harcelés par les puissants Etrusques ? Etait-ce bien là Tullus Hostilius, successeur belliqueux du pacifique Numa Pompilius ? Rien dans son visage ne permettait de le distinguer de milliers de personnes que Burton avait rencontrées dans les rues de Sienne. Pourtant, s’il était bien celui qu’il prétendait être, il pourrait constituer, historiquement et linguistiquement parlant, un véritable trésor de renseignements. Etant lui-même probablement d’origine étrusque, il devait connaître ce langage en plus du latin préclassique, du sabin et peut-être même du grec de Campanie. Qui sait s’il n’avait pas connu Romulus en personne, le légendaire fondateur de Rome ? Que d’histoires ne pourrait-il pas raconter !

— Que décidez-vous ? demanda Goering.

— Que devrons-nous faire si nous acceptons ? voulut savoir Burton.

— Tout d’abord, je… nous devrons nous assurer que vous êtes bien le genre d’hommes dont nous avons besoin. En d’autres termes, que vous serez prêts à exécuter sur-le-champ et sans hésiter tous les ordres que nous pourrons vous donner. Pour cela, nous allons vous soumettre à une petite épreuve.

Il donna un ordre et quelques minutes plus tard un groupe de prisonniers fut amené dans la salle. Tous étaient décharnés et souffraient d’une infirmité quelconque.

— Ils ont été blessés en travaillant aux carrières ou à la construction des remparts, fit Goering. Tous sauf deux, qui ont été repris alors qu’ils tentaient de s’enfuir et qui méritent d’être châtiés. De toute manière, ils sont tous promis à la mort, car ils nous sont inutiles. Vous ne devriez donc pas avoir de scrupules à les tuer pour nous prouver votre détermination de travailler pour nous.

Il marqua un bref temps d’arrêt, puis poursuivit :

— En outre, ils sont tous juifs. Qui s’inquiéterait de leur sort ?

Campbell, le rouquin géant qui avait précipité Gwenafra dans le Fleuve, tendit à Burton une énorme massue incrustée d’éclats de silex. Deux gardes se saisirent d’un esclave qu’ils forcèrent à s’agenouiller. C’était un grand blond aux yeux bleus et au profil grec. Il lança à Goering un regard haineux, puis cracha dans sa direction. Goering éclata de rire :

— Il a toute l’arrogance de sa race. Je pourrais, si je le voulais, le réduire à l’état de masse pulpeuse implorant la mort comme une bénédiction. Mais la torture ne m’intéresse pas. Mon collègue aimerait lui rôtir un peu la plante des pieds, mais cela répugne à mes sentiments essentiellement humanitaires.

— Je suis prêt à tuer pour défendre ma vie ou ceux qui ont besoin de protection, déclara Burton. Mais je ne suis pas un assassin.

— En tuant ce juif, vous défendez votre vie, car sinon, c’est vous qui mourrez. Seulement, cela risque de prendre un peu plus de temps.

— Je refuse, répondit catégoriquement Burton.

Goering soupira :

— Ah, ces Anglais ! Enfin… J’aurais préféré vous avoir dans mon camp. Mais si vous refusez d’être raisonnable, tant pis pour vous.

Il se tourna vers Frigate.

— Et vous ?

L’Américain, qui semblait souffrir atrocement de ses blessures, répliqua en grimaçant :

— Vos cendres ont fini sur un tas d’ordures à Dachau en expiation de ce que vous avez fait. Avez-vous l’intention de renouveler vos crimes sur ce monde-ci ?

Goering éclata de rire :

— Je sais très bien comment j’ai fini. Mes esclaves juifs me l’ont raconté mille fois. Mais quel est donc ce monstre ? ajouta-t-il en se tournant vers Monat.

Burton lui donna rapidement quelques explications. Le visage de Goering s’assombrit.

— Je ne pourrais jamais lui faire confiance, avec la tête qu’il a. Il rejoindra les esclaves. Et toi, homme-singe, quelle est ta réponse ?

A la surprise de Burton, Kazz fit un pas en avant et déclara :

— Je tue pour toi. Kazz jamais être esclave.

Il prit la massue tandis que les gardes le tenaient en respect avec leurs lances pour le cas où il aurait eu envie de s’en servir à sa manière. Après leur avoir jeté un regard terrible sous ses arcades sourcilières proéminentes, il leva la massue. Il y eut un craquement bref et l’esclave tomba le visage contre terre. Kazz rendit la massue à Campbell et fit un pas de côté en évitant de croiser le regard de Burton.

— Tous les esclaves seront rassemblés ce soir, ordonna Goering. Ils auront un aperçu de ce qui les attend s’ils essaient de s’enfuir. Les coupables seront rôtis à petit feu, puis il sera mis fin à leurs tourments. Mon distingué collègue maniera personnellement la massue. Je sais qu’il aime bien cela.

Il désigna du doigt Alice :

— Celle-ci est pour moi.

Tullus se dressa vivement :

— Non, Hermann ! Elle me blaît ! Brenez les deux autres, ze vous les laisse. Mais ze veux celle-ci ! Elle a l’air… gomment dites-vous… aristocratique… Une… reine ?

Burton, poussant un véritable rugissement, arracha la massue des mains de Campbell et bondit sur la table. Goering fit un brusque mouvement en arrière. La massue retomba à quelques millimètres de son nez. Au même instant, le Romain projeta sa lance qui blessa Burton à l’épaule. Ce dernier fit tournoyer sa massue. L’arme vola des mains de Tullus.

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