Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Il reprit : « Vous intéressez-vous à l’Histoire Primitive ?

— Le Calculateur Twissell m’a demandé de l’apprendre. Je n’en sais pas grand-chose.

— Qu’étudiez-vous en dehors de cela ?

— Les mathématiques. Les principes et la technique du voyage temporel. Pour l’instant, je n’en suis qu’aux principes de base. Au 78 e siècle, j’étais un Contrôleur de Compteur de Vitesse sous vide. »

Il n’était pas nécessaire de demander en quoi ça consistait. Il pouvait s’agir d’un système de nettoyage par aspiration, d’une machine à calculer ou d’un système de peinture au pistolet. N’importe quoi, en somme. Harlan n’était pas particulièrement intéressé.

Il demanda : « Avez-vous quelques connaissances d’Histoire ? Sur une époque ou un sujet particuliers ?

— J’ai étudié l’Histoire Européenne.

— De l’ère politique qui vous concerne, je suppose ?

— Oui, je suis né en Europe. Bien entendu, on nous a appris surtout l’Histoire moderne. Après les révolutions de 54, je veux dire de 7554.

— Très bien. La première chose que vous ayez à faire, c’est de l’oublier. Ça ne veut rien dire. L’Histoire qu’on essaie d’apprendre aux Temporels varie avec chaque Changement de Réalité. On ne s’en rend d’ailleurs pas compte. Dans chaque Réalité, l’histoire est la seule qui soit. C’est justement ce qui est si différent dans l’Histoire Primitive. C’est ce qui fait sa beauté. Christophe Colomb et Washington, Mussolini et Hereford, tous existent. »

Cooper sourit faiblement. Il passa son petit doigt sur sa lèvre supérieure et, pour la première fois, Harlan remarqua comme un duvet qui pouvait passer pour un embryon de moustache.

Cooper dit : « Je n’arrive pas tout à fait… à m’y habituer depuis que je suis ici.

— Vous habituez à quoi ?

— À être à cinq cents siècles de mon temps d’origine.

— J’en suis presque aussi loin moi-même. Je suis du 95 e siècle.

— Ce n’est pas la même chose. Vous êtes plus âgé que je ne le suis et, d’une certaine manière, je suis pourtant de dix-sept siècles plus âgé que vous. Je pourrais être votre arrière-arrière-arrière-grand-père.

— Où est la différence ? Supposez que vous le soyez.

— Eh bien, il faut le temps de s’habituer à cette idée. » Il y avait une trace de rébellion dans la voix du Novice.

« Il en est ainsi pour chacun d’entre nous », dit Harlan d’un ton froid, et il se mit à parler des Primitifs. Trois heures s’étaient déjà écoulées et il était encore en train d’expliquer pourquoi il y avait des siècles avant le premier siècle.

(« Mais est-ce que le premier siècle n’est pas le premier ! » avait demandé plaintivement Cooper.)

Harlan termina en donnant un livre au Novice ; ce n’était pas un très bon livre, en fait, mais il lui servirait d’introduction. « Je vous donnerai de meilleurs documents à mesure que nous progresserons », dit-il.

Au bout d’une semaine, la moustache de Cooper était devenue une ligne broussailleuse un peu plus fournie qui lui donnait dix ans de plus et accentuait l’étroitesse de son menton. En fin de compte, décida Harlan, cette moustache ne lui allait guère.

Cooper dit : « J’ai fini votre livre.

— Quelles conclusions en avez-vous tirées ?

— En un sens… » Il fit une longue pause, puis il reprit : « À certains égards, le Primitif tardif ressemblait assez au 78 e siècle. Cela m’a fait penser à mon époque, voyez-vous. À deux reprises, j’ai songé à ma femme. »

Harlan explosa : « Votre femme !

— J’étais marié avant de venir ici.

— Grand Temps ! Ont-ils amené votre femme aussi ? » Cooper secoua la tête. « Je ne sais même pas si elle a subi un changement l’année dernière. Si c’est le cas, je suppose qu’elle n’est pas réellement ma femme maintenant. »

Harlan se ressaisit. Évidemment, si le Novice avait vingt-trois ans quand il avait été admis dans l’Éternité, il était tout à fait possible qu’il ait été marié. Une chose sans précédent conduisait à une autre.

Qu’est-ce qui se passait ? Une fois que des modifications venaient bouleverser l’ordre établi, il n’y avait qu’un pas à franchir pour que tout se mette à aller de travers. L’Éternité constituait un tout d’un équilibre trop délicat pour supporter la moindre modification.

Ce fut peut-être sa colère devant cette violation des principes de base de l’Éternité qui fit s’exprimer Harlan avec une dureté involontaire : « J’espère que vous n’avez pas l’intention de retourner au 78 e siècle pour vous renseigner au sujet de votre femme ? »

Le Novice leva la tête et son regard était ferme et assuré. « Non. »

Harlan s’agita, mal à l’aise. « Bon. Vous n’avez pas de famille. Rien. Vous êtes un Éternel et ne pensez jamais à qui que ce soit que vous ayez connu dans le Temps. »

Les lèvres pincées, Cooper répliqua d’un ton bref qui fit ressortir son accent : « Vous parlez comme un Technicien. »

Les poings d’Harlan se crispèrent de part et d’autre de son bureau. Il dit d’une voix rauque : « Que voulez-vous dire ? Que je suis un Technicien et que je procède ainsi aux Changements ? Donc que je les défends et que j’exige que vous les acceptiez ? Écoutez, mon petit, il n’y a même pas un an que vous êtes ici ; vous ne pouvez pas parler l’Intertemporel ; vous êtes complètement déphasé par rapport au Temps et à la Réalité, mais vous croyez tout connaître et pouvoir critiquer les Techniciens.

— Je m’excuse, dit Cooper d’un ton hâtif, je ne voulais pas vous offenser.

— Qui vous parle d’offense ? Vous vous contentez d’entendre tous les autres parler, n’est-ce pas ? Ils disent : « Froid comme un cœur de Technicien », hein ? Ou bien : « Un trillion de personnalités changées – juste un bâillement de Technicien. » Ou quelque autre formule du même genre. Quel est votre sentiment là-dessus, monsieur Cooper ? Êtes-vous à ce point influencé par l’opinion commune que vous fassiez chorus ? Cela fait-il de vous un grand homme ? Un rouage important de l’Éternité ?

— J’ai dit que je m’excusais.

— D’accord. Je veux simplement que vous sachiez que je suis Technicien depuis moins d’un mois et que je n’ai personnellement jamais procédé à un Changement de Réalité. Maintenant, reprenons notre travail. »

Le lendemain, le Premier Calculateur Twissell convoqua Harlan à son bureau.

Il lui dit : « Est-ce que ça vous dirait d’aller procéder à un C.M.N., mon garçon ? »

Ça ne pouvait pas mieux tomber. Toute la matinée, Harlan avait regretté d’avoir nié lâchement toute participation personnelle au travail de Technicien et de s’être écrié de façon puérile : « Je n’ai encore rien fait de mal, aussi ne me condamnez pas. »

Il semblait donc admettre qu’il y avait quelque chose de répréhensible dans le travail d’un Technicien, mais que lui-même était au-dessus de tout reproche pour la simple raison qu’il était trop nouveau dans la partie pour avoir eu le temps de se comporter en criminel.

À présent, il n’allait pas laisser passer l’occasion de racheter sa conduite. Ce serait presque une pénitence. Il pourrait dire à Cooper : « Oui, à cause de quelque chose que j’ai fait, des millions de gens ont de nouvelles personnalités, mais c’était nécessaire et je suis fier d’en être la cause. »

Aussi Harlan dit-il d’un ton enthousiaste : « Je suis prêt, monsieur.

— Bien, bien. Vous serez heureux de savoir, mon garçon (une bouffée et le bout de la cigarette brasilla) que chacune de vos analyses s’est avérée d’une précision remarquable.

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