Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Et il avait eu cependant le « regard du Technicien ».

Harlan demanda avec une pointe de tristesse dans la voix : « Eh bien ? »

L’homme dit rapidement : « J’appelle le Calculateur Finge, monsieur. »

Harlan avait gardé du 482 e siècle le souvenir d’un monde prospère, mais à présent il lui semblait presque misérable.

Harlan s’était habitué au verre et à la porcelaine du 575 e, à son culte de la netteté. Il s’était accoutumé à un monde de blancheur et de clarté, ponctué çà et là de quelques taches de couleur pastel.

Les lourdes volutes en stuc du 482 e, ses teintes heurtées, ses surfaces de métal peint lui causaient presque de la répulsion.

Même Finge semblait différent, plus chétif aurait-on dit. Deux ans plus tôt, chaque geste de Finge avait paru à l’Observateur Harlan redoutable et tout-puissant.

À présent, pour quelqu’un habitué au « splendide isolement » de la Technicianité, l’homme semblait pitoyable et perdu. Harlan l’observa tandis qu’il feuilletait une liasse de documents et se préparait à lever les yeux avec l’air de quelqu’un qui commence à penser qu’il a fait attendre son visiteur juste le temps qu’il fallait.

Finge venait d’un siècle – aux alentours du 600 e – axé sur l’utilisation des champs énergétiques. C’est ce que lui avait dit Twissell et cela expliquait beaucoup de choses. Les accès de mauvaise humeur de Finge pouvaient aisément s’expliquer par le sentiment d’insécurité qu’éprouvait un homme d’une certaine corpulence, habitué au caractère infrangible des champs de force, et malheureux de se mouvoir dans un monde où on ne rencontrait partout que la fragilité de la matière. Sa façon de marcher sur la pointe des pieds (Harlan se souvenait de sa démarche féline ; assis à son bureau, il lui arrivait souvent de lever les yeux et de voir Finge debout devant lui, en train de le regarder alors qu’il ne l’avait pas entendu approcher) n’avait rien de furtif ou de sournois. C’était plutôt la démarche timide et hésitante de quelqu’un qui vit dans la crainte perpétuelle, même si elle est inconsciente, que le sol ne s’effondre sous son poids.

Harlan pensa, avec une condescendance amusée : « Ce type-là est bien mal adapte à la Section. Une nouvelle affectation est probablement la seule chose qui puisse l’aider. »

Finge dit : « Bonjour, Technicien Harlan.

— Bonjour, Calculateur, répondit Harlan.

Finge reprit : Il semble que pendant les deux années que…

— Deux physio-années, l’interrompit Harlan.

Finge leva les yeux d’un air surpris : Deux physio-années, bien sûr. »

Dans l’Éternité, il n’y avait pas de temps au sens habituel du terme dans l’univers extérieur, mais l’organisme humain vieillissait, soumis qu’il était à la marche inexorable du Temps, même en l’absence de phénomènes physiques significatifs. Physiologiquement parlant, le Temps continuait de s’écouler et en une physio-année à l’intérieur de l’Éternité, l’homme vieillissait autant qu’il l’aurait fait au cours d’une année vécue dans le Temps ordinaire.

Pourtant, même le plus pédant des Éternels songeait rarement à marquer la différence lorsqu’il parlait. Il était plus pratique de dire : « Je vous vois demain » ou « je vous ai manqué hier » ou « je vous verrai la semaine prochaine », comme s’il y avait un demain ou un hier ou une semaine précédente qui ait une signification autre que physiologique. Et l’on avait fait en sorte de satisfaire les instincts biologiques de l’être humain en répartissant les activités des Éternels selon un arbitraire « physio-jour » de vingt-quatre heures et en conservant rituellement les notions de « jour », de « nuit », d’« aujourd’hui » et de « demain ».

Finge reprit : « Au cours des deux physio-années qui se sont écoulées depuis votre départ, le 482 e siècle a traversé une crise qui a atteint un point critique. Une crise assez particulière. Une crise délicate. Pour ainsi dire, sans précédent. Jamais encore le besoin d’une Observation extrêmement précise ne s’était fait pareillement sentir.

— Et vous désirez que je m’en charge ?

— Oui. D’une certaine façon, c’est gâcher du talent que de demander à un Technicien de faire un travail d’Observation, mais vos Observations précédentes, pour la clarté et l’intuition, étaient parfaites. Nous avons de nouveau besoin de ça. Je vais maintenant vous donner quelques détails… »

Ce qu’étaient ces détails, Harlan ne devait le découvrir que plus tard. Finge parlait, mais la porte s’ouvrit et Harlan ne l’entendit pas.

Il regarda fixement la personne qui venait d’entrer.

Ce n’était pas qu’Harlan n’eût jamais vu de fille dans l’Éternité auparavant. Jamais était un mot trop fort. Rarement, oui, mais non jamais.

Mais une fille comme celle-ci ! Et dans l’Éternité.

Harlan avait vu de nombreuses femmes dans ses passages à travers le Temps, mais dans le Temps elles n’étaient que des objets pour lui, comme les murs et les ballons, les barres et les mares, les petits chats et les petits tas. Elles étaient des faits destinés à être Observés.

Dans l’Éternité, une fille, c’était autre chose. Et une fille comme celle-ci !

Elle était vêtue dans le style des classes supérieures du 482 e, c’est-à-dire d’un fourreau transparent qui ne couvrait pas grand-chose au-dessus de la taille et d’un mince collant qui lui descendait jusqu’aux genoux et qui, bien que suffisamment opaque, moulait délicatement des courbes d’un galbe exquis.

Sa chevelure était d’un noir brillant et lui arrivait aux épaules, sa bouche d’un rouge vif était dessinée au pinceau : la lèvre supérieure s’amincissait tandis que la lèvre inférieure se gonflait en une moue un peu trop accentuée. Ses paupières et le lobe de ses oreilles étaient teintés de rose pâle et le reste de son visage juvénile (presque enfantin) était d’un blanc laiteux étonnant. Des pendentifs ornés de brillants descendaient jusqu’à mi-épaules et faisaient entendre un tintement argentin qui attirait l’attention sur une poitrine faite au moule.

Elle s’assit à une petite table dans un coin du bureau de Finge après que ses yeux sombres se furent posés l’espace d’un instant sur le visage d’Harlan.

Quand Harlan fit de nouveau attention à Finge, le Calculateur était en train de dire : « Vous trouverez tous les détails dans un rapport officiel et en attendant, vous pouvez occuper votre ancien bureau et votre chambre. »

Harlan se retrouva dehors sans bien se rendre compte de ce qui s’était passé. Il avait dû sortir sans s’en apercevoir.

L’émotion qui dominait en lui était la colère. Par le Temps, Finge ne devrait pas avoir le droit de faire cela. C’était moralement condamnable. C’était une provocation…

Il s’arrêta, cessa de serrer les poings et relâcha la crispation de ses mâchoires. Voyons voir, maintenant ! Ses pas résonnaient nettement à sa propre oreille tandis qu’il se dirigeait d’un pas décidé vers le préposé aux Communications assis derrière son bureau.

L’homme leva les yeux, sans oser franchement rencontrer son regard et s’enquit d’un ton circonspect : « Oui, monsieur ? »

Harlan dit : « Il y a une femme installée dans le bureau du Calculateur Finge. Est-elle nouvelle ici ? »

Il avait voulu s’enquérir d’un ton négligent, presque avec une indifférence ennuyée. Au lieu de cela, sa question sonna comme un coup de cymbales.

Elle agit comme un stimulant sur le préposé. Dans ses yeux s’alluma cette lueur qui rapproche tous les hommes. Son regard parcourut Harlan et se fit presque amical. Il répondit : « Vous voulez dire la belle gosse ? Tudieu ! Elle est bâtie comme un fuselage de champ de force, hein ? »

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