Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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Harlan ne parvint même pas à articuler un seul mot de remerciement. Il resta silencieux.

Finge continua, d’une voix soudain beaucoup plus basse : « Je ne mentionnerai pas, pour l’instant, votre récente tentative de violence contre moi. » Et bien qu’il gardât le sourire et que son regard restât aimable, on sentait en lui une sorte de satisfaction cruelle.

Harlan lui lança un regard pénétrant et dit : « Comme vous voudrez, Calculateur. »

Deuxième Point : il se réinstalla au 575 e siècle.

Presque tout de suite, il rencontra Twissell. Il fut heureux de voir ce petit bonhomme au visage ridé de gnome. Il fut même heureux de voir le cylindre blanc coincé entre deux doigts tachés, que Twissell portait à ses lèvres d’un geste vif.

Harlan dit : « Calculateur. »

Twissell, sortant de son bureau, regarda un moment sans voir et sans reconnaître Harlan. Son visage était hagard et ses yeux louchaient de fatigue.

Il dit : « Ah ! Technicien Harlan. Vous en avez fini avec votre travail au 482 e siècle ?

— Oui, monsieur. »

Le commentaire de Twissell fut étrange. Il regarda sa montre qui, comme toute montre de l’Éternité, était réglée sur le physio-temps, donnant le quantième aussi bien que l’heure du jour, et dit : « Sur des roulettes, mon garçon, sur des roulettes. Merveilleux. Merveilleux. »

Harlan sentit son cœur faire un petit bond. La dernière fois qu’il avait vu Twissell, il n’aurait pas été capable de percevoir le sens de cette remarque. Maintenant, il croyait qu’il le pouvait. Twissell était fatigué, sans cela il ne se serait peut-être pas laissé aller si loin. À moins que, conscient du caractère hermétique de sa remarque, il ne craignît pas d’en avoir trop dit.

Harlan demanda, d’un ton aussi détaché que possible pour éviter que sa question ait l’air d’avoir le moindre rapport avec ce que Twissell venait de dire : « Comment va mon Novice ?

— Très bien, très bien », fit distraitement Twissell qui, l’esprit ailleurs, n’écoutait qu’à moitié. Il tira une courte bouffée du tube de tabac qui se raccourcissait, alla jusqu’à saluer Harlan d’un bref signe de tête et se sauva.

Troisième Point : le Novice.

Il paraissait plus âgé. Il semblait y avoir plus de maturité en lui quand il tendit la main et dit : « Heureux de vous voir de retour, Harlan. »

Ou était-ce simplement que, Harlan l’ayant jusque-là toujours considéré comme un élève, il paraissait maintenant plus qu’un Novice ? Il semblait à présent un instrument gigantesque entre les mains des Éternels. Naturellement, cela ne laissa pas d’impressionner Harlan quelque peu.

Il essaya de ne pas le montrer. Ils étaient dans l’appartement d’Harlan et le Technicien avait retrouvé avec plaisir les surfaces de porcelaine crémeuse qui l’entouraient, heureux d’être sorti du décor surchargé et aux couleurs trop vives du 482 e siècle. Quand il essayait d’associer le baroque échevelé du 482 eavec Noÿs, il ne réussissait qu’à évoquer Finge. À Noÿs, il associait un demi-jour rose et satiné et, de façon étrange, l’austérité nue des Siècles Cachés.

Il parla d’un ton bref, presque comme s’il était anxieux de cacher ses pensées dangereuses : « Eh bien, Cooper, qu’a-t-on fait de vous pendant que j’étais loin ? »

Cooper rit, brossa du doigt sa moustache tombante et dit d’un air un peu embarrassé : « Des maths. Toujours des maths.

— Oui ? J’imagine que vous devez en connaître un bout sur la question maintenant ?

— Ça commence à venir.

— Comment ça se passe ?

— Jusqu’à présent, c’est supportable. Ça rentre assez facilement, vous savez. Ça me plaît. Mais maintenant, ils mettent vraiment le paquet. »

Harlan hocha la tête et éprouva une certaine satisfaction. « Les matrices du Champ Temporel et tout ça ? »

Mais Cooper, les joues un peu rouges, se tourna vers les volumes entassés sur les rayons et dit : « Revenons aux Primitifs. J’ai quelques questions à poser.

— Sur quoi ?

— La vie urbaine au 23 e siècle. Plus particulièrement Los Angeles.

— Pourquoi Los Angeles ?

— C’est une ville intéressante, vous ne trouvez pas ?

— Certes, mais prenons le 21 e siècle alors. Elle était à son apogée à cette époque.

— Oh ! essayons le 23 e.

— Eh bien, pourquoi pas ? » fit Harlan.

Son visage était impassible, mais si on avait pu lire en lui, on y aurait vu une détermination farouche. Sa grandiose hypothèse, à laquelle il était arrivé intuitivement, était plus qu’une hypothèse. Tout s’imbriquait parfaitement.

Quatrième Point : Recherche en deux temps.

Pour lui-même d’abord. Chaque jour, il devrait soigneusement parcourir les rapports sur le bureau du Twissell. Ils concernaient les divers Changements de Réalité prévus ou suggérés. Des copies en parvenaient automatiquement à Twissell puisqu’il était membre du Comité Pan-temporel et Harlan savait qu’il n’en manquerait pas un. Il chercha d’abord le Changement prévu pour le 482 e siècle. En second lieu, il chercha d’autres Changements, n’importe lesquels, susceptibles de présenter un défaut, une imperfection, quelque déviation du modèle idéal, qui risquaient de ne pas échapper à ses yeux entraînés de Technicien hors ligne.

Strictement parlant, il n’avait pas à compulser ces dossiers, mais Twissell était rarement dans son bureau ces jours-là et personne n’aurait osé se mêler des affaires du Technicien personnel de Twissell.

C’était là une partie de ses recherches. L’autre avait pour cadre le Service des Archives de la Section du 575 e siècle.

C’était la première fois qu’il s’aventurait hors du Service de Documentation qui monopolisait habituellement son attention. Dans le passé, il avait fréquenté la section concernant l’Histoire Primitive (très pauvre, en vérité, si bien que la plupart de ses références et de ses sources devaient être ramenées du lointain troisième millénaire comme il était normal qu’elles le fussent). Il avait encore plus fureté parmi les rayons consacrés au Changement de Réalité, à sa théorie, à sa technique et à son histoire ; une excellente collection (la meilleure dans l’Éternité en dehors des Archives centrales proprement dites, grâce à Twissell) et il était devenu expert en la matière.

Maintenant, il errait avec curiosité au milieu des classeurs contenant d’autres documents filmés. Pour la première fois, il Observa (au sens technique du terme) les rayons consacrés au 575 e siècle lui-même ; sa géographie, qui variait peu de Réalité en Réalité, son histoire qui variait davantage, et sa sociologie qui variait encore plus. Ce n’était pas là les livres et les rapports écrits par des Observateurs et des Calculateurs de l’Éternité (il connaissait déjà ce genre de documents), mais par les Temporels eux-mêmes.

Il y avait les œuvres littéraires du 575 e siècle et ceux-ci contenaient les thèses ahurissantes qu’il avait entendues concernant la valeur des Changements successifs. Ce chef-d’œuvre serait-il altéré ou non ? Si oui, comment ? De quelle manière les Changements passés affectaient-ils les œuvres d’art ?

Pourrait-on jamais se mettre d’accord sur une définition générale de l’art ? Pourrait-on jamais le réduire à des termes quantitatifs qui pussent être soumis à une évaluation mathématique par les machines à calculer ?

Un Calculateur du nom d’Auguste Sennor était le principal opposant de Twissell dans ce domaine. Harlan, aiguillonné par les dénonciations fiévreuses de Twissell à l’égard de cet homme et de ses vues, avait lu certains des papiers de Sennor et les avait trouvés remarquables.

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