Isaac Asimov - La fin de l'éternité

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La fin de l'éternité: краткое содержание, описание и аннотация

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* Depuis que les Technocrates de l'Eternité envoient leurs délégués dans l'avenir et dans le passé, ils croient que la Terre va enfin
.
* Mais ils ignorent qu'un jeune
s'est épris d'une ravissante
et que l'amour peut saboter tous les principes de l'Eternité.
Avec cette extraordinaire aventure de l'homme dans le temps et dans l'Eternité, Asimov nous prouve une nouvelle fois qu'il est bien le maître de la science-fiction.

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— Personne », dit Harlan, s’efforçant de parler d’une voix forte et assurée. Il désirait rompre le charme car il se trouvait dans un « Siècle Caché », mais finalement il ne fit entendre qu’un murmure.

Il ne savait même pas quel nom donner à un avenir aussi éloigné. L’appeler le cent onze mille trois cent quatre-vingt-quatorzième siècle était ridicule. Il faudrait dire simplement, en restant dans le vague, « le siècle cent mille ».

Il était absurde de s’occuper d’un pareil problème, mais maintenant que l’exaltation due au départ et à la distance parcourue avait disparu, il se retrouvait seul dans une région de l’Éternité où aucun pied humain ne s’était aventuré et il n’aimait pas cela. Il avait honte, doublement honte du fait que Noÿs était témoin, de ressentir un petit froid intérieur qui était un frisson d’appréhension. « Tout est net. Il n’y a pas un grain de poussière, dit Noÿs.

— Nettoyage automatique », répondit-il. Avec un effort qui lui parut déchirer les cordes vocales, il éleva la voix jusqu’à un niveau presque normal. « Mais il n’y a personne ici, tant vers l’avenir que vers le passé, tout au long de milliers et de milliers de siècles. »

Noÿs parut se faire à cette idée. « Et tout est aménagé ? Nous avons dépassé des entrepôts de vivres et une cinémathèque. L’avez-vous remarquée ?

— J’ai vu. Oh ! c’est entièrement équipé. Elles sont toutes entièrement équipées. Toutes les Sections.

— Mais pourquoi, si jamais personne ne vient ici ?

— C’est logique », dit Harlan. Le fait d’en parler enlevait à la situation un peu de son étrangeté. Dire à voix haute ce qu’il connaissait déjà en théorie donnerait aux choses un aspect plus concret, les ramènerait au niveau du vécu. Il reprit : « Tôt dans l’histoire de l’Éternité, aux alentours du 300 e siècle, on inventa le duplicateur de masse. En avez-vous entendu parler ? En installant un champ de résonance, l’énergie pouvait être convertie en matière, les particules subatomiques s’ordonnant rigoureusement selon une structure identique, compte tenu du principe d’incertitude, à celle du modèle utilisé. On obtient ainsi une copie exacte de celui-ci.

« Nous autres, dans l’Éternité, nous avons réquisitionné l’appareil pour notre propre usage. À cette époque, il n’existait guère que cent Sections. Nous avions des plans d’expansion, bien sûr. « Dix nouvelles Sections par physio-année » était un des slogans d’alors. Le duplicateur de masse rendit tout cela inutile. Nous avons construit une nouvelle Section complète avec nourriture, énergie, eau, équipement automatique perfectionné, installé la machine et reproduit la Section une fois par siècle tout au long de l’Éternité. Je ne sais pas jusqu’où on est allé, à des millions de siècles probablement.

— Toutes sont comme celles-ci, Andrew ?

— Toutes sont exactement pareilles. Et à mesure que l’Éternité progresse, nous n’avons plus qu’à les occuper, adaptant la construction aux structures culturelles du siècle considéré. Les seuls ennuis que nous ayons, c’est lorsque nous tombons sur un siècle dont la technologie est basée sur l’utilisation de l’énergie. Nous, nous n’avons pas encore atteint cette Section. » (Inutile de lui dire que les Éternels ne pouvaient pas pénétrer dans le Temps à l’ère des Siècles Cachés. Quelle différence cela faisait-il ?)

Il lui lança un regard ; elle semblait désemparée. Il se hâta de dire : « Rien n’a été négligé dans la construction de ces Sections. Elles utilisent de l’énergie, rien de plus, et avec la nova sur laquelle on peut tirer… »

Elle l’interrompit : « Non. Je n’arrive pas à me souvenir.

— Vous souvenir de quoi ?

— Vous avez dit que le duplicateur a été inventé dans les siècles 300. Nous ne l’avons pas au 482 e siècle. Je ne me souviens pas avoir vu quoi que ce soit à son sujet dans l’histoire. »

Harlan devint pensif. Bien qu’il ne lui manquât que deux pouces pour être aussi grande que lui, il se sentit soudain d’une taille de géant en comparaison. Elle était un bébé, une enfant et il était un demi-dieu de l’Éternité qui devait l’instruire et l’amener avec précaution à la vérité.

Il dit : « Noÿs, mon petit, trouvons un endroit où nous asseoir et… et j’aurai quelque chose à vous expliquer. »

Le concept d’une Réalité variable, d’une Réalité qui n’était pas fixe, éternelle et inaltérable n’était pas de ceux que l’esprit humain pouvait assimiler comme en se jouant.

Au cours des réminiscences inconscientes du sommeil, parfois, Harlan se souvenait des premiers temps de son Noviciat et se rappelait ses efforts désespérés pour s’arracher à son siècle et au Temps.

Il fallait six mois au Novice moyen pour apprendre toute la vérité, pour découvrir qu’il ne pourrait jamais rentrer chez lui, littéralement parlant. Ce n’était pas seulement la loi de l’Éternité qui l’en empêchait, mais le fait déconcertant que sa demeure telle qu’il la connaissait pouvait très bien ne plus exister ou même, en un sens, n’avoir jamais existé.

Cela affectait les Novices différemment. Harlan se souvenait du visage soudain pâle et désemparé de Bonky Latourette le jour où l’Instructeur Yarrow leur avait finalement exposé, avec une précision ne laissant plus place au doute, tout ce qui concernait la Réalité.

Aucun des Novices ne mangea ce soir-là. Ils se serraient l’un contre l’autre à la recherche d’une sorte de chaleur psychique, tous, excepté Latourette qui avait disparu. Il y eut des rires qui sonnaient faux et quelques plaisanteries qui firent long feu.

Quelqu’un dit d’une voix tremblante et mal assurée : « Je suppose que je n’ai jamais eu de mère. Si je retourne au 95 e siècle, on me dira : « Qui êtes-vous ? Nous ne vous connaissons pas. Nous n’avons aucune trace de vous. Vous n’existez pas. »

Ils sourirent faiblement et hochèrent la tête, en garçons solitaires à qui il ne restait rien d’autre que l’Éternité.

Ils trouvèrent Latourette à l’heure du coucher, plongé dans un sommeil comateux et respirant à peine. On remarqua heureusement une légère trace de piqûre au creux de son coude gauche.

Yarrow fut appelé et pendant un moment on put craindre que le Novice passât de vie à trépas, mais on parvint à le tirer d’affaire. Une semaine plus tard, il avait rejoint sa place. Mais cette épreuve l’avait profondément marqué et il ne fut plus jamais le même après cela, pour autant qu’Harlan s’en souvînt.

Et maintenant, Harlan devait expliquer la Réalité à Noÿs Lambent, une fille guère plus âgée que ces Novices, et lui dire tout d’un seul coup. Il le fallait. Il n’avait pas le choix. Elle devait apprendre exactement ce qui les attendait et exactement ce qu’elle aurait à faire.

Il le lui dit. Ils mangèrent des viandes en boîte, des fruits congelés et du lait à une longue table de conférence destinée à recevoir douze personnes, et là, il le lui dit.

Il le fit aussi doucement qu’il le put, mais il n’eut guère besoin de gentillesse. Elle réagissait vivement à chaque concept et avant qu’il en soit à la moitié, il se rendit compte à son grand étonnement qu’elle ne réagissait pas mal. Elle n’avait pas peur. Elle ne montra aucun désarroi. Elle paraissait simplement irritée.

La colère finit par lui rosir le visage et ses yeux noirs semblèrent s’obscurcir encore.

« Mais c’est criminel, dit-elle. Qui sont les Éternels pour agir ainsi ?

— Ils agissent ainsi pour le bien de l’Humanité », dit Harlan. Bien entendu, elle ne pouvait pas vraiment comprendre cela. Il réprouva quelque regret de voir qu’un Temporel était étroitement conditionné par une certaine conception du Temps.

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