Isaac Asimov - Les courants de l'espace

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les courants de l'espace» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Opta, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les courants de l'espace»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

Les courants de l'espace — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les courants de l'espace», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Et que trouvera-t-il ? Cela aussi est clair. La mémoire de ce spatio-analyste reviendra progressivement. Le B.I.A.S. publiera les bulletins quotidiens. L’homme recouvrera petit à petit le souvenir des détails indispensables. D’abord, mon nom. Ensuite, mon apparence physique. Après, les mots exacts que j’ai prononcés. Je serai solennellement déclaré coupable. On exigera des réparations et Trantor sera obligé d’occuper temporairement Sark, un temporaire qui finira par devenir définitif.

« Il y a des limites au-delà desquelles le chantage ne marche plus. Le vôtre perd ses droits ici, monsieur l’ambassadeur. Si vous voulez cet homme, que Trantor envoie une flotte de guerre pour le prendre.

— Il n’est pas question d’employer la force, rétorqua Abel. Je remarque toutefois que vous vous êtes soigneusement gardé de démentir les implications contenues dans les dernières déclarations du spatio-analyste.

— Il n’y a rien dans ces propos qui mérite l’honneur d’un démenti. Il se rappelle un mot – ou prétend se le rappeler. Et alors ?

— Et cela ne signifie rien ?

— Absolument rien. Le nom de Fife est illustre sur Sark. Même en supposant que ce soi-disant spatio-analyste soit sincère, il a eu pendant un an l’occasion de l’entendre sur Florina. Il est arrivé sur Sark à bord d’un navire qui transportait également ma fille : occasion plus favorable encore pour l’avoir entendu prononcer. N’est-il pas on ne peut plus naturel que ce nom soit associé aux souvenirs subsistant dans sa mémoire à l’état de traces ? Cela dit, il se peut aussi qu’il ne soit pas sincère. Ces révélations au compte-gouttes ont fort bien pu être préparées à l’avance.

Abel ne trouva rien à répondre. Ses yeux se posèrent sur les autres. Le front plissé, l’air sombre, Junz se pétrissait lentement le menton. Steen faisait des mines ridicules en se parlant tout seul. Le Prud’homme florinien contemplait fixement ses genoux.

Ce fut Rik qui parla. Repoussant Valona, il se leva.

— Ecoutez-moi, dit-il.

Son visage blême était contracté et son regard était celui d’un homme qui souffre.

— Une nouvelle révélation, j’imagine, jeta Fife.

— Ecoutez-moi ! Nous étions assis autour d’une table. Le thé était drogué. Nous nous étions disputés. Je ne me rappelle plus pourquoi. Je ne pouvais plus bouger. J’étais impuissant. Incapable de parler. Je pouvais seulement penser et je me disais que j’avais été drogué. J’aurais voulu crier, hurler, fuir, mais c’était impossible. Et l’autre, Fife, s’est approché de moi. Un peu plus tôt, il vociférait. Maintenant, il ne criait plus. Il n’en avait plus besoin. Il a contourné la table. Il s’est immobilisé à côté de moi. Il me dominait de toute sa taille. Je ne pouvais articuler un mot. Je ne pouvais rien faire. Je pouvais seulement essayer de lever les yeux vers lui.

Rik se tut.

— Et cet individu était Fife ? demanda Junz.

— Je me rappelle que son nom était Fife.

— Etait-ce cet homme ?

Rik ne se retourna pas.

— Je ne me souviens pas de son apparence.

— Vous en êtes sûr ?

Rik éclata :

— J’ai essayé de fouiller ma mémoire. Vous ne pouvez pas savoir comme c’est dur. Ça fait mal ! C’est comme une aiguille chauffée au rouge qui s’enfonce profondément.

Il se toucha le front.

— Je sais que c’est dur, fit doucement Junz. Mais il faut que vous fassiez l’effort. Essayez encore. Regardez cet homme. Retournez-vous et regardez-le.

Rik obéit. Pendant un instant, il dévisagea l’Écuyer de Fife, puis il se détourna.

Junz revint à la charge.

— Vos souvenirs reviennent-ils ?

— Non ! Non !

Fife eut un sourire sinistre.

— Votre homme a-t-il oublié son rôle ou bien cette histoire paraîtra-t-elle plus vraisemblable s’il me reconnaît le prochain coup ?

— C’est la première fois que je le vois, répondit Junz avec véhémence. Je ne lui ai jamais adressé la parole auparavant. Nous n’avons pas monté de machinations contre vous et je suis las de vos accusations. Je ne cherche qu’une chose : la vérité.

— En ce cas, puis-je poser quelques questions ?

— Allez-y.

— Merci de votre amabilité. Dites-moi, Rik ou quel que soit votre nom véritable…

C’était un Écuyer interpellant un Florinien.

Rik se retourna.

— Oui, messire ?

— Vous étiez donc assis, drogué et impuissant. Vous rappelez-vous qu’un homme, qui se trouvait de l’autre côté de la table, s’est approché de vous ?

— Oui.

— Votre dernier souvenir est celui de cet homme debout au-dessus de vous qui vous regardait ?

— Oui.

— Vous avez levé les yeux vers lui ou essayé de les lever ?

— Oui.

— Asseyez-vous.

Rik obéit.

Fife resta immobile pendant un moment. Ses lèvres inexistantes paraissaient encore plus pincées et ses muscles saillaient sous ses joues que bleuissait une barbe rêche. Soudain, il se laissa glisser à bas de son siège.

Glisser était le mot. On aurait pu croire qu’il était tombé à genoux derrière son bureau.

Mais il avança et tout le monde vit qu’il était réellement debout.

Junz eut comme un éblouissement. Ce personnage colossal et formidable qui trônait sur son fauteuil s’était sans avertissement métamorphosé en un pitoyable pygmée.

Fife avançait péniblement ; ses jambes torves avaient du mal à supporter la masse de son buste puissant, gauchement incliné en avant. Il était cramoisi mais son regard conservait toute son arrogance. Steen éclata d’un fou rire nerveux qu’il maîtrisa quand les yeux de Fife se braquèrent sur lui. Les autres, fascinés et muets, étaient pétrifiés.

Fife se dirigeait vers Rik qui le contemplait fixement.

— Était-ce moi, l’homme assis de l’autre côté de la table ?

— Je ne me rappelle plus ses traits, messire.

— Je ne vous demande pas de vous souvenir de son visage. Avez-vous oublié cela ?

Frénétiquement, il agita les bras autour de son corps.

— Avez-vous oublié mon aspect ? Ma démarche ?

— Il semble. que je devrais m’en souvenir, répondit piteusement Rik, mais je ne sais pas.

— Voyons… Vous étiez assis. Il était debout et vous leviez les yeux vers lui ?

— Oui.

— Il vous toisait. Il vous dominait de toute sa taille, avez-vous dit ?

— Oui.

A présent, les deux hommes étaient l’un en face de l’autre.

— Est-ce que je vous toise ?

— Non, messire.

— Est-ce que vous levez les yeux pour me regarder ?

Rik était assis et Fife était debout : leurs yeux se trouvaient au même niveau.

— Non, messire.

— Est-il possible que cet homme ait été moi ?

— Non, messire.

— En êtes-vous certain ?

— Oui.

— Affirmez-vous toujours que son nom est Fife ?

— Je me rappelle ce nom, répondit Rik avec obstination.

— Alors, c’est qu’il s’est servi de mon nom ?

— C’est… c’est sans doute cela.

Lentement, Fife regagna son bureau en boitillant (et se rassit avec dignité.

— Depuis que j’ai l’âge d’homme, dit-il, personne ne m’a jamais vu debout. Pensez-vous qu’il soit utile de poursuivre cette discussion ?

Abel était à la fois embarrassé et ennuyé. Jusque-là, la conférence avait échoué sur toute la ligne. A chaque passe d’armes, Fife était parvenu à tirer son épingle du jeu. Il avait réussi à apparaître sous les traits d’un martyr. Trantor l’avait contraint à participer à cette conférence en employant le chantage et il avait réduit à néant les accusations calomnieuses dont il était l’objet.

Il diffuserait d’un bout à l’autre de la galaxie sa propre version des faits et il n’aurait pas à s’écarter beaucoup de la vérité pour en faire un excellent instrument de propagande antitrantorienne.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les courants de l'espace»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les courants de l'espace» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les courants de l'espace»

Обсуждение, отзывы о книге «Les courants de l'espace» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x