Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Les courants de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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— Qui accusez-vous, Fife ? s’écria Bort d’une voix tonitruante.

Fife conservait tout son calme.

— Je n’accuse encore personne. Pas nommément. Suivez mon raisonnement. Nous sommes cinq. En dehors de nous, personne sur Sark n’aurait pu accomplir ce que X a accompli. Cinq, pas un de plus. On peut considérer le fait comme établi. Maintenant, qui est X ? Pour commencer, ce n’est pas moi.

— Nous n’avons qu’à vous croire sur parole, n’est-ce pas ? cracha Rune.

— Pas du tout. Moi seul n’ai pas de motif. L’objectif de X est de prendre le contrôle de l’industrie du kyrt. Je possède le tiers des champs de kyrt floriniens. Mes filatures, mes installations et ma flotte de commerce sont suffisamment prédominantes pour évincer n’importe lequel d’entre vous ou vous quatre si j’en ai envie. Je n’aurais pas eu besoin de recourir à un chantage compliqué.

Il éleva la voix pour dominer le vacarme que faisaient les Écuyers qui parlaient tous ensemble.

— Ecoutez-moi ! Chacun de vous a un motif. Le continent de Rune est le plus petit et ses domaines sont les moins vastes. Je sais que c’est une situation qui le mécontente et il ne peut pas dire le contraire. La lignée de Balle est la plus ancienne. Il fut un temps où sa famille régnait sur Sark. Il ne l’a sans doute pas oublié. Bort souffre d’être toujours mis en minorité au Conseil et de ne pas pouvoir, en conséquence, conduire ses affaires dans ses territoires avec toute la brutalité qu’il voudrait.

« Steen a des goûts dispendieux et ses finances battent de l’aile. Il lui faut impérativement remplir ses caisses. Tous les mobiles sont réunis : la jalousie, la soif de puissance, la cupidité, la recherche du prestige. Maintenant, lequel d’entre vous est X ?

Une flamme malicieuse dansa soudain dans les yeux du vieux Balle.

— Vous ne le savez pas ?

— Cela n’a pas d’importance. Ecoutez-moi bien. J’ai dit que quelque chose a effrayé X (continuons de l’appeler X) après la première lettre qu’il nous a envoyée. Savez-vous de quoi il a eu peur ? Lors de notre précédente conférence, j’ai prêché l’unité d’action nécessaire. X était là. X était l’un de nous – et il est encore l’un de nous. Il savait que le front commun signifierait pour lui l’échec. Il comptait vaincre parce qu’il savait que notre idéal de stricte autonomie continentale nous maintiendrait divisés jusqu’au dernier moment et au-delà. Voyant qu’il s’était trompé, il a décidé d’attendre que l’urgence s’estompât pour repartir ensuite à l’attaque.

« Mais il se trompe encore. Nous ferons encore front commun et il n’existe qu’un seul moyen sûr de réaliser l’union, compte tenu du fait que X est parmi nous. L’autonomie continentale est morte. C’est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre car des plans de X ne peut résulter que notre défaite économique ou l’intervention de Trantor. Je ne puis avoir confiance en personne sinon en moi-même. Aussi, à partir de maintenant, je prends la direction des affaires de Sark, planète unie. Êtes-vous avec moi ?

Tout le monde était debout et s’égosillait. Bort menaçait Fife du poing. Il y avait un peu d’écume aux coins de ses lèvres.

Mais les Écuyers étaient impuissants. Fife souriait. Chacun était très loin, sur son continent. Il pouvait rester assis derrière son bureau à les regarder tempêter.

— Vous n’avez pas le choix, reprit-il. Moi aussi, j’ai fait mes préparatifs depuis la conférence de l’an passé. Pendant que vous étiez en train de m’écouter bien gentiment, des officiers à ma dévotion ont pris le commandement des forces spatiales de Sark.

— Trahison ! hurla le chœur des Écuyers.

— Trahison envers l’autonomie continentale, loyauté à Sark, rétorqua Fife.

Steen tordait nerveusement ses doigts dont le vernis cuivre était la seule touche de couleur sur sa peau.

— Mais c’est X ! s’exclama-t-il. Même si X est l’un de nous, nous sommes trois innocents. Et je ne suis pas X, C’est quelqu’un d’autre, ajouta-t-il en jetant un regard venimeux à ses collègues.

— S’ils le souhaitent, les trois innocents entreront dans mon gouvernement. Ils n’ont rien à perdre.

— Mais qui sont les innocents ? tonna Bort. Vous ne le direz pas ! Vous allez nous tenir tous le bec dans l’eau avec cette histoire et… et…

Il s’arrêta, le souffle court.

— Non. Je connaîtrai son identité dans vingt-quatre heures. Sachez que ce fameux spatio-analyste est entre mes mains.

Le silence suivit ces paroles. Les Grands Écuyers s’entreregardèrent d’un air plein de réserve et de méfiance.

Fife ricana.

— Vous vous demandez tous qui est X ? Il y en a un qui le sait, n’en doutez pas. Et, sous vingt-quatre heures, nous le saurons tous. Cela dit, messires, n’oubliez pas que vous ne pouvez rien faire. La flotte de guerre est désormais en ma possession. Je vous salue.

Il leva la main pour leur signaler que la conférence était terminée. L’un après l’autre, ils disparurent comme des étoiles effacées de l’écran panoramique par le passage d’une invisible épave.

Steen fut le dernier à partir.

— Fife !

Sa voix était mal assurée.

Fife leva la tête.

— Oui ? Vous voulez avouer, maintenant que nous sommes seuls ? Vous êtes X ?

L’affolement convulsa les traits de Steen.

— Non ! Non ! Sur ma parole… Je veux simplement vous demander si vous parliez sérieusement. En ce qui concerne l’autonomie continentale et tout le reste…

Fife considéra le vieux chronomètre fixé au mur.

— Je vous salue, répéta-t-il.

Une plainte s’échappa de la gorge de Steen. Il tendit la main vers le bouton de contrôle et se dématérialisa à son tour.

Fife demeura immobile derrière son bureau. Maintenant que la conférence était achevée, maintenant que la crise avait atteint son point culminant, il se sentait abattu. Sa bouche sans lèvres était comme une entaille dans son visage plein.

Tout son raisonnement partait du postulat que le spatio-analyste était fou, que la menace apocalyptique n’existait pas. Mais quel tapage Pour un fou ! Junz, le représentant du B.I.A.S., aurait-il passé une année à rechercher un dément ? Pourquoi tant d’acharnement à faire la chasse à des contes bleus ?

Cela, Fife n’en avait pas parlé. C’était à peine s’il osait se poser la question à lui-même, Et si ce-spatio-analyste n’avait jamais été fou ? Si la planète du kyrt était en danger ?

Le secrétaire florinien s’approcha du Grand Écuyer de sa démarche glissante.

— Messire !

Sa voix était sèche et atone.

— Qu’y a-t-il ?

— Le navire qui ramène votre fille a atterri.

— Le spatio-analyste et la femme indigène sont-ils sains et saufs ?

— Oui, Messire.

— Qu’ils ne soient interrogés qu’en ma présence. Qu’on les mette au secret jusqu’à ce que je sois là,… Des nouvelles de Florina ?

— Oui, messire. Le Prud’homme est capturé. Il fait route vers Sark.

CHAPITRE XIII

LE YACHTMAN

Les lumières du port brillaient d’un éclat uniforme dans le crépuscule qui s’épaississait. Jamais l’éclairage global n’était inférieur à la luminosité atténuée d’une fin d’après-midi. Au Port 9 comme dans les autres ports de plaisance de la Cité Haute, il faisait jour pendant toute la durée de la révolution de Florina. La clarté était plus prononcée à midi quand le soleil était à son zénith mais c’était là sa seule variation.

Markis Genro savait que le jour proprement dit était arrivé à son terme uniquement parce que en entrant dans le port il avait laissé derrière lui les feux colorés de la Cité, qui brasillaient dans l’ombre sans chercher à se substituer au jour.

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