Isaac Asimov - Les courants de l'espace

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Il y a des courants dans l'espace. Personne ne l'ignore. Entre autres, des courants de carbone. Les étoiles, qui traversent les courants s'emparent d'innombrables atomes, et lorsque la quantité de carbone qui s'infiltre dépasse un seuil critique, le rayonnement stellaire prend des proportions formidables et les couches supérieures cèdent.
Quand le soleil de Florine explosera-t-il ?

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— Et que voulez-vous que je fasse ? avait demandé Abel sans s’émouvoir. Je dois avouer que je ne vois pas clairement ce que vous attendez de moi.

Junz avait répondu sur un ton sinistre :

— Que vous découvriez s’ils l’ont tué. Vous devez disposer d’un réseau d’espionnage sur Sark. Oh, ne chicanez pas ! Il y a assez longtemps que je traîne mes bottes dans la galaxie Pour avoir dépassé l’âge de la puberté politique. Je voudrais que vous alliez au fond des choses pendant que je détournerai l’attention des pouvoirs publics en entamant des négociations avec les bibliothécaires. Et, quand vous aurez identifié les meurtriers, je voudrais que Trantor fasse en sorte qu’aucun gouvernement, en quelque lieu de la galaxie que ce soit, ne puisse désormais s’imaginer qu’il est possible d’assassiner impunément un membre du Bureau interstellaire d’Analyse spatiale.

Ainsi s’était achevée la première entrevue de Junz et d’Abel.

Le Dr Junz avait raison sur un point : les autorités sarkites avaient eu une attitude coopérative, compréhensive même, en ce qui concernait les mesures à prendre dans les bibliothèques. Mais cela n’allait apparemment pas plus loin. Des mois avaient passé et les agents d’Abel n’avaient pas trouvé trace de l’enquêteur. Impossible de dire s’il était mort ou vivant.

Pendant onze mois, aucun fait nouveau n’était intervenu. Junz était presque prêt à abandonner. Presque : il avait décidé d’attendre encore un mois et de tout laisser tomber ensuite. Et puis la situation s’était modifiée. Non point grâce à Abel : un rapport inattendu était parvenu de la bibliothèque publique de Sark et c’est pourquoi le Dr Junz se trouvait assis en face d’un fonctionnaire florinien du Secrétariat aux Affaires floriniennes.

Ayant fait le point, le Commis referma le dossier et son regard rencontra celui du visiteur.

— Que puis-je faire pour vous ? s’enquit-il.

— J’ai appris que hier, à 16 h 22, fit Junz d’une voix précise, la bibliothèque publique, annexe de Florina, tenait à ma disposition un homme qui avait cherché à avoir communication d’ouvrages fondamentaux d’analyse spatiale et n’était pas d’origine sarkite. Depuis, je n’ai pas eu de nouvelles de cette institution.

Elevant le ton pour empêcher le Commis de répliquer, il enchaîna :

— Un bulletin d’information dont j’ai eu connaissance par le poste de l’hôtel où je réside a annoncé hier à 17 h 05 qu’un membre de la Patrouille florinienne avait été attaqué dans l’enceinte de l’annexe florinienne de la bibliothèque publique. Les trois Floriniens tenus pour les responsables de cette agression étaient recherchés. Cette nouvelle n’a pas été reprise lors des émissions ultérieures. J’ai la conviction qu’il existe un rapport entre ces deux informations, et que l’homme que je cherche est entre les mains de la Patrouille. J’ai demandé l’autorisation de me rendre sur Florina. On me l’a refusée. J’ai demandé par message sub-éthérique que Florina transfère l’homme en question sur Sark. Je n’ai pas eu de réponse. Aussi suis-je venu au Secrétariat aux Affaires floriniennes pour exiger que des mesures soient prises. Ou je pars pour Florina ou l’homme est transféré ici.

— Le gouvernement de Sark ne saurait accepter d’ultimatums des représentants du Bureau interstellaire d’Analyse spatiale, répliqua le Commis d’une voix sans vie. Mes supérieurs m’ont avisé que vous m’interrogeriez probablement sur cette affaire et ils m’ont fourni les renseignements qui doivent être portés à votre connaissance. L’homme qui a demandé à consulter des ouvrages de la réserve et les individus qui l’accompagnaient, un Prud’homme et une femme, tous deux Floriniens – sont effectivement les auteurs de l’agression à laquelle vous faites allusion et la Patrouille les recherche. Toutefois, ils n’ont pas encore été appréhendés.

Junz ne chercha pas à dissimuler l’amère déception qu’il éprouvait.

— Ils se sont évadés ?

— Pas exactement. On sait qu’ils se sont réfugiés dans une boulangerie appartenant à un certain Matt Khorov.

Junz ouvrit de grands yeux :

— Et on leur a permis d’y rester ?

— Avez-vous eu récemment un entretien avec Son Excellence Ludigan Abel ?

— Je ne vois pas le rapport !

— Nous savons que l’on vous a vu souvent à l’ambassade trantorienne.

— Il y a une semaine que je n’ai pas eu de contact avec l’ambassadeur :

— Eh bien, je vous suggère de prendre langue avec lui. Nous fermons les yeux lorsque des criminels cherchent asile dans la boutique Khorov, eu égard aux rapports délicats que nous entretenons avec Trantor. J’ai pour instructions de vous signaler si cela me paraît nécessaire que Khorov – et cela ne vous surprendra sans doute pas –, ce Khorov… – Ici, le visage blême du Florinien se plissa en un ricanement de mépris. – … est un agent trantorien bien connu du Département de la Sécurité.

CHAPITRE VI

L’AMBASSADEUR

Terens avait quitté la boulangerie Khorov dix heures avant que Junz n’eût cet entretien avec le Commis.

L’obscurité était totale en dehors des pâles flaques de clarté que laissait filtrer la voûte à intervalles réguliers et le Prud’homme avançait à tâtons, laissant traîner sa main sur la surface rugueuse des murs des gourbis réservés aux travailleurs pour se guider. Dans la Cité Basse, il n’existait pas d’autre lumière que la lueur laiteuse et intermittente des torches des patrouilleurs qui faisaient leur ronde par groupes de deux ou trois.

La Cité Basse était assoupie comme quelque monstre malfaisant dont l’étincelante chape qu’était la Cité Haute dissimulait les replis huileux. Une partie de son organisme était probablement animée d’une activité crépusculaire : des produits arrivaient que l’on entreposait dans les magasins pour le lendemain. Mais pas ici. Pas dans le quartier des taudis.

Terens se tapit dans l’ombre d’une impasse pleine de poussière (même les averses nocturnes épargnaient les régions ténébreuses qui s’étendaient sous la plaque d’alliage de ciment) en entendant un bruit de pas au loin. Des lumières trouèrent la nuit, qui disparurent un peu plus bas après avoir dansé un moment.

Les patrouilleurs allaient et venaient dans la Cité Basse tout au long de la nuit. Il leur suffisait de déambuler. La peur qu’ils inspiraient était assez puissante pour que l’ordre régnât sans qu’ils aient besoin – ou à peine – de faire étalage de leur force. D’innombrables êtres humains grouillaient dans l’ombre protectrice mais, même si les patrouilleurs n’avaient pas été présents, ils n’eussent constitué qu’un danger négligeable. Les réserves de vivres et les ateliers étaient bien gardés, la Cité Haute et son luxe étaient hors d’atteinte et se voler mutuellement, parasiter aussi malheureux que soi eût manifestement été une vaine entreprise.

Ce qui, sur d’autres planètes, eût été considéré comme un crime était pratiquement inexistant dans la nuit florinienne. Les pauvres ne manquaient pas mais ils étaient totalement démunis et les riches étaient rigoureusement inaccessibles.

Terens reprit son chemin. Quand il passa sous l’une des échancrures pratiquées dans la voûte, une coulée de lumière éclaira son visage de sa clarté blafarde et il ne put s’empêcher de lever les yeux.

Inaccessibles !

L’étaient-ils donc vraiment ? L’attitude du Prud’homme envers les Écuyers de Sark avait subi bien des avatars au cours de son existence. Au début, il n’était qu’un enfant. Les patrouilleurs étaient des monstres noir et argent qu’il fallait éviter, que l’on ait ou non quelque chose à se reprocher. Les Écuyers étaient de vagues et mythiques surhommes infiniment bienveillants, vivant dans un paradis appelé Sark où, attentifs et patients, ils veillaient sur le bien-être des hommes et des femmes stupides de Florina. A l’école, il récitait chaque jour : Que l’esprit de la Galaxie protège les Écuyers comme les Écuyers nous protègent.

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