Isaac Asimov - Cailloux dans le ciel

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Cailloux dans le ciel: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Joseph Schwartz, la chose arriva à l’instant où il avait un pied en l’air. Il se trouvait dans la ban­lieue de Chicago et s’apprêtait à enjamber une poupée de chiffon. Lorsqu’il reposa le pied, après avoir éprouvé une fugitive impression de vertige, sa chaussure s’enfonça dans l’herbe. Il était alors dans une forêt.
Ce qu’ignorait Joseph Schwartz, c’est qu’il ne s’était pas déplacé dans l’espace, mais qu’il avait effec­tué un immense bond dans le temps. Désormais, la Terre n’était plus qu’une petite planète d’intérêt stratégique secondaire dans l’im­mense empire galactique dirigé de­puis Trantor.
La présence d’un homme venu du passé ne va-t-elle pas modifier les rapports de force existant entre les Terriens et la garnison de soldats impériaux ?

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Mais elles l’assaillaient sourdement, inlassablement, s’insinuaient dans son esprit qu’elles fouaillaient.

Quand Arvardan prononça son nom, Schwartz sut qu’ils voulaient qu’il les sauve. Pourquoi le ferait-il ? Pourquoi ?

— Schwartz, répéta l’archéologue sur un ton insidieux, Schwartz, sous pouvez être un héros vivant. Vous n’avez aucune raison de mourir ici. Pas pour ces hommes-là.

Mais Schwartz rassemblait ses souvenirs de jeunesse auxquels s’accrochait farouchement son esprit hésitant, étrange amalgame où le passé se mêlait au présent et qui, finalement, provoqua en lui un sursaut d’indignation. Mais ce fut d’une voix calme et contenue qu’il répondit :

— Oui, je peux vivre dans la peau d’un héros… et d’un traître. Ces hommes-là, comme vous me dites, veulent me tuer. Vous leur donnez le nom d’hommes, mais seulement du bout des lèvres. Dans votre for intérieur, vous utilisez un autre qualificatif que je n’ai pas saisi, mais qui était infâme. Pas parce qu’ils sont infâmes, mais parce que ce sont des Terriens.

— C’est un mensonge ! rétorqua Arvardan avec véhémence.

— Ce n’est pas un mensonge et, ici, tout le monde le sait. Ils veulent me tuer, c’est vrai, mais parce qu’ils croient que je suis l’un des vôtres, que je fais partie de ceux qui peuvent condamner d’un trait de plume toute une planète, l’abreuver de leur mépris, l’étouffer lentement sous le poids de leur insupportable supériorité. Eh bien, défendez-vous vous-mêmes contre cette vermine qui est parvenue à menacer leurs suzerains de droit divin. Ne demandez pas à un de ses insectes de venir à votre secours.

— Vous parlez comme un zélote, s’étonna Arvardan. Pourquoi ? Avez-vous souffert, vous ? Vous apparteniez, dites-vous, à une planète vaste et indépendante. Vous étiez un Terrien lorsque la Terre était l’unique réservoir de la vie. Vous êtes à présent des nôtres, vous faites partie des maîtres. Pourquoi vous solidariser avec ces pitoyables résidus du passé ? Cette planète n’est pas celle dont vous gardez le souvenir. La mienne ressemble plus à l’ancienne Terre que ce monde malade.

Schwartz éclata de rire.

Comme ça, je fais partie des maîtres ? Je n’insisterai pas là-dessus, ce serait peine perdue. Mais prenons vous, par exemple. Vous êtes un parfait échantillon du produit que nous envoie la galaxie. Vous êtes tolérant, vous avez un cœur grand comme ça et vous êtes rempli d’admiration envers vous-même parce que vous traitez le Dr Shekt en égal. Mais sous cette surface – pas assez profondément pour que je ne puisse le discerner dans votre esprit –, vous n’êtes pas à l’aise devant lui. Vous n’appréciez ni son langage ni son aspect. En fait, vous n’avez pas de sympathie pour lui bien qu’il se propose de trahir la Terre à votre profit… Oui, et tout récemment vous avez embrassé une Terrienne et vous considérez cela comme une faiblesse. Vous en avez honte…

— Par toutes les étoiles, je ne… Ne le croyez pas, Pola ! s’exclama Arvardan avec désespoir. Ne l’écoutez pas !

— Ne niez pas et ne vous tourmentez pas pour cela, Bel, répondit doucement la jeune fille. Ce qu’il voit sous la surface, c’est ce qui subsiste de votre enfance. Il verrait la même chose chez moi. Et il verrait des choses semblables dans son propre esprit s’il le sondait aussi indélicatement qu’il sonde le nôtre.

Schwartz se sentit rougir.

S’adressant directement à lui, Pola reprit sur le même ton calme et serein :

— Si vous pouvez explorer les esprits, explorez le mien, Schwartz. Dites-moi si j’ai l’intention de trahir. Sondez mon père. Voyez s’il n’est pas vrai qu’il aurait pu facilement être dispensé de la sexagésimale en coopérant avec les fous qui se préparent à détruire la galaxie. Qu’a-t-il gagné en les trahissant ? Regardez encore et voyez si un seul d’entre nous désire faire tort à la Terre ou aux Terriens.

« Vous dites que vous avez entr’aperçu l’esprit de Balkis. Je ne sais si vous avez eu le temps de fouiller dans la lie qu’il contient, mais lorsqu’il reviendra, et qu’il sera trop tard, passez ses pensées au crible. Vous découvrirez alors qu’il est fou. Et vous mourrez !

Schwartz ne répondit pas et Arvardan s’exclama précipitamment :

— Eh bien, soit ! Explorez mon esprit. Aussi profond que vous le voulez. Je suis né sur Baronn, dans le secteur de Sirius. J’ai passé mes années de formation dans une ambiance d’antiterrestrialisme et ce n’est pas ma faute si de la pourriture et des sottises se sont enracinées dans mon subconscient. Mais regardez en surface et dites-moi si, à partir de l’âge adulte, je n’ai pas combattu le fanatisme qui était en moi. Pas chez les autres – ç’aurait été facile – mais en moi et de toutes mes forces.

— Vous ne connaissez pas notre histoire, Schwartz. Vous ignorez tout des milliers, des dizaines de milliers d’années au cours desquelles l’Homme a essaimé à travers la galaxie. Des années de guerres et de détresse. Vous ne savez pas ce qu’ont été les premiers siècles de l’empire quand le despotisme ne reculait que pour laisser place au chaos. Il n’y a que deux cents ans que le gouvernement galactique est devenu un gouvernement représentatif. Sous son égide, les planètes qui constituent l’empire se sont vu reconnaître leur autonomie culturelle, leur souveraineté et le droit de participer au travail de légifération de l’ensemble.

— Jamais au cours de l’histoire l’humanité n’a été libérée comme elle l’est de la guerre et de la misère, jamais l’économie galactique n’a été aussi sagement ajustée, jamais les perspectives d’avenir n’ont été aussi brillantes. Laisserez-vous anéantir tout cela pour que l’on reparte à zéro ? Et sur quelles bases ? Celles d’une théocratie tyrannique fondée sur une défiance et une haine malsaines.

— Les griefs de la Terre sont légitimes et le tort qui lui a été fait sera réparé un jour, pourvu que vive la galaxie. Mais ce que ces gens-là veulent faire n’est pas une solution. Savez-vous quelles sont leurs intentions ?

Si Arvardan avait possédé le don de Schwartz, il aurait décelé le combat qui se livrait dans l’esprit de celui-ci. Néanmoins, il devina intuitivement que le moment était venu de ménager une pause.

Schwartz était troublé. Tous ces mondes condamnés à périr… à pourrir et à disparaître sous les coups d’un mal atroce… Somme toute, était-il un Terrien ? Dans sa jeunesse, il avait quitté l’Europe et émigré en Amérique, mais n’était-il pas resté malgré tout le même homme ? Et si, après son départ, les hommes avaient légué aux mondes d’outre-ciel une planète déchirée et blessée, étaient-ils moins terriens pour autant ? La galaxie tout entière n’était-elle pas sienne ? Ses habitants – tous ses habitants n’étaient-ils pas ses descendants et les descendants de ses frères ?

— D’accord, dit-il pesamment. Je suis avec vous. Comment puis-je vous aider ?

— Jusqu’à quelle distance captez-vous ? demanda fébrilement Arvardan en toute hâte, comme s’il craignait encore que Schwartz change d’avis.

— Je ne sais pas. Je perçois des esprits au-dehors. Des gardes, je suppose. Je crois même être capable de me projeter dans la rue mais plus c’est loin, moins c’est net.

— Evidemment. Mais le secrétaire ? Vous est-il possible d’identifier son esprit ?

— Je ne sais pas.

Quelques minutes s’écoulèrent, interminablement.

— Vos pensées me gênent. Ne me regardez pas. Pensez à autre chose.

Il y eut un nouveau silence. Puis Schwartz murmura :

— Non… je ne peux pas… je ne peux pas…

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