Isaac Asimov - Seconde Fondation

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Seconde Fondation» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Opta, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Seconde Fondation: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Seconde Fondation»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

Seconde Fondation — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Seconde Fondation», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Nouveau hochement de tête.

Arcadia sentit monter à sa gorge une affreuse angoisse et s’approcha lentement de la table. « Est-ce fini ? murmura-t-elle.

— Fini ? répéta Papa avec une feinte truculence. Qui a dit que c’était fini ? Il peut se passer bien des choses au cours d’une guerre et… et…

— Assieds-toi, mon chou, dit Maman d’un ton consolant. On ne devrait jamais parler le matin avant de manger. On n’est pas en bonne condition, l’estomac vide. »

Mais Arcadia ne tint aucun compte de son conseil.

« Les Kalganiens ont-ils débarqué sur Terminus ?

— Non, dit Papa sérieusement. Les nouvelles datent de la semaine dernière et Terminus se défend toujours. Je dis la vérité. Et la Fondation est toujours puissante. Veux-tu que je t’apporte les journaux ?

— Oui ! »

Elle parcourut les feuilles en avalant péniblement quelques bouchées, les yeux brouillés de larmes. Santanni et Korell avaient été emportées sans coup férir. Une escadre de la flotte de la Fondation avait été surprise dans le secteur clairsemé d’Ifni et pratiquement anéantie.

Et maintenant, la Fondation était de nouveau réduite au noyau des Quatre Royaumes – le royaume originel qui avait été constitué au temps de Salvor Hardin, le premier Maire. Mais elle combattait toujours, et il lui restait peut-être encore une chance. Quoi qu’il arrivât, elle devait informer son père. Il fallait à tout prix qu’elle pût communiquer avec lui. Il le fallait.

Mais comment, avec une guerre en cours ?

« Partirez-vous bientôt pour une nouvelle mission, monsieur Palver ? » demanda-t-elle après le petit déjeuner.

Papa était assis sur une grande chaise, sur la pelouse qui s’étendait devant la maison. Un gros cigare se consumait entre ses doigts boudinés et il ressemblait à un carlin béat.

« Une mission, répéta-t-il paresseusement. Qui sait ? Je me trouve bien et mes vacances ne sont pas encore terminées. Pourquoi parler de nouvelles missions ? Tu ne tiens donc pas en place, Arcadia ?

— Oh ! si, je me plais bien ici. Vous êtes tellement gentils pour moi, vous et madame Palver. »

Il agita la main pour écarter ces éloges importuns.

« Je pensais à la guerre, dit Arcadia.

— Justement, il ne faut pas y penser. Que pourrais-tu y faire ? A quoi bon te tourmenter inutilement ?

— Je pensais que la Fondation avait perdu la plupart de ses planètes agricoles. Ils vont probablement rationner les vivres. »

Papa sembla mal à l’aise. « Ne crains rien. Tout se passera très bien. »

Elle écoutait à peine. « Si seulement je pouvais leur expédier de la nourriture ! Vous savez qu’après la mort du Mulet, la Fondation s’était révoltée, et Terminus avait été isolée pendant une certaine période. Han Pritcher, qui avait succédé pendant quelque temps au Mulet, en faisait le siège. La nourriture s’était faite extrêmement rare, et mon père m’a dit que son père lui avait confié qu’ils n’avaient pratiquement rien à se mettre sous la dent, si ce n’est des acides aminés déshydratés qui avaient un goût affreux. Un œuf coûtait deux cents crédits. A ce moment, le siège fut levé juste à temps et des cargos pleins de vivres arrivèrent de Santanni. Ils ont dû passer des moments terribles. Et voilà que tout va maintenant recommencer, probablement.

« Je parie que la Fondation serait disposée à payer des tarifs de contrebande pour obtenir de la nourriture en ce moment. Le double ou le triple, peut-être davantage. Si une coopérative de Trantor, par exemple, entreprenait l’opération, elle perdrait peut-être quelques astronefs, mais je suis prête à parier qu’elle serait millionnaire avant la fin de la guerre. Les Marchands de la Fondation ont procédé ainsi de tout temps. Chaque fois qu’il y avait une guerre, ils s’arrangeaient pour vendre les marchandises qui étaient devenues les plus rares et ils n’hésitaient pas à prendre leurs risques. Ils réussissaient à gagner jusqu’à deux millions de crédits en un seul voyage – bénéfice net . C’était le maximum qu’ils pouvaient transporter sur un seul astronef.

— C’est un commerce qui rapporte… Hum… mais la Fondation est si loin.

— Je sais. Je suppose que vous ne pourriez entreprendre un trafic direct à partir de Trantor. Si vous empruntiez un astronef régulier, vous ne pourriez guère aller au-delà de Massena ou Smushyk, et ensuite vous loueriez un petit caboteur pour vous faufiler entre les lignes. »

Papa s’agita. Son cigare s’était éteint sans qu’il le remarquât.

Deux semaines plus tard, les arrangements concernant la mission étaient terminés. Maman invectivait Papa la plupart du temps – d’abord pour l’incurable obstination avec laquelle il courait au suicide, ensuite pour l’incroyable obstination qu’il déployait à lui refuser la permission de l’accompagner.

« Maman, pourquoi te conduis-tu comme une vieille dame ? dit Papa. Je ne puis t’emmener. C’est un travail d’homme. Tu crois que la guerre, c’est un jeu d’enfant ?

— Et toi, pourquoi y vas-tu ? Tu te prends peut-être pour un homme, vieux sacripant ? Toi qui as déjà un pied et la moitié du bras dans la tombe ! Laisse la place aux jeunes. Regardez-moi ce gros plein de soupe avec son crâne chauve !

— Je ne suis pas chauve, rétorqua dignement Papa. J’ai encore des tas de cheveux. Pourquoi ne pourrais-je pas toucher de grosses commissions aussi bien qu’un autre ? Pourquoi laisser ce privilège aux jeunes ? Ecoute-moi bien. Il y a sûrement des millions à gagner ! »

Elle ne l’ignorait pas et elle se calma.

Arcadia le revit une fois avant son départ.

« Vous partez pour Terminus ? s’enquit-elle.

— Pourquoi pas ? Tu as dit toi-même qu’ils avaient besoin de pain, de riz et de pommes de terre. Je conclurai marché avec eux et ils recevront la marchandise.

— Encore une petite chose… Puisque vous allez sur Terminus… pourriez-vous voir mon père ? »

Le visage de Papa se couvrit de rides et sembla littéralement fondre de sympathie.

« Et il a fallu que tu me le dises ! Bien entendu j’irai le voir. Je lui dirai que tu es saine et sauve, que tu te portes bien, et qu’une fois la guerre finie, je te ramènerai près de lui.

— Merci. Je vous dirai comment le trouver. Il s’appelle Toran Darell et il habite Stanmark. C’est dans la banlieue immédiate de Terminus, et vous pourrez prendre le petit avion navette qui y conduit. Nous habitons 55, allée du Canal.

— Attends, je vais noter l’adresse.

— Non, non. » Arcadia tendit un bras rapide comme l’éclair. « Il ne faut rien écrire. Il faut que vous vous graviez l’adresse dans la mémoire. »

Papa parut intrigué, puis il haussa les épaules. « Entendu, 55, allée du Canal à Stanmark dans la banlieue immédiate de Terminus, et l’on prend l’avion navette. C’est bien cela ?

— Encore un détail.

— Oui ?

— Voudriez-vous lui dire quelque chose de ma part ?

— Certainement.

— Je voudrais vous le murmurer à l’oreille. »

Il inclina vers elle sa joue dodue, et elle lui chuchota quelques mots. Les yeux de Papa étaient ronds comme des soucoupes.

« Tu veux que je lui répète cela ? Mais ça n’a aucun sens !

— Il comprendra. Dites-lui que vous ne faites que répéter mes propres paroles et que je vous ai dit qu’il comprendrait. Répétez-les exactement comme je vous l’ai dit. Pas autrement. Vous n’oublierez pas ?

— Comment le pourrais-je ? Une si petite phrase. Tu vas voir…

— Non, non. » Elle sautait sur place, au comble de l’énervement. « Ne le répétez pas. Ne le répétez jamais à quiconque, sauf à mon père. Et dans l’intervalle, oubliez-le. C’est promis ? »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Seconde Fondation»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Seconde Fondation» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Seconde Fondation»

Обсуждение, отзывы о книге «Seconde Fondation» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x