Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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Il aurait aimé étaler les preuves au grand jour, mais il valait mieux laisser la Fondation croire à l’existence de cet allié chimérique. N’était-ce pas Callia qui lui avait suggéré cette tactique ? C’était vrai. Elle avait dit…

Fariboles ! Etait-elle capable de dire quoi que ce fût ?

Et pourtant…

Il secoua la tête pour s’éclaircir les idées et pensa à autre chose.

XII

Trantor était un monde dévasté qui renaissait de ses cendres. Incrusté comme un bijou terni au milieu de l’affolante nuée de soleils, au centre de la Galaxie – parmi les montagnes et les grappes d’étoiles entassées avec une prodigalité aveugle – il rêvait alternativement du passé et de l’avenir.

Il avait été un temps où les tentacules immatériels, servant de canaux à sa puissance, jaillissaient de son revêtement de métal pour s’étendre jusqu’aux points les plus reculés du royaume des astres. Trantor avait été une cité colossale abritant quatre cents milliards d’administrateurs : la capitale la plus puissante qui eût jamais existé.

Depuis que le déclin de l’Empire l’avait atteinte dans ses œuvres vives, à la suite du grand cataclysme qui s’était abattu sur elle, voilà cent ans, sa puissance n’avait cessé de décroître, de se replier sur elle-même, brisée à jamais.

Dans la fulgurante tourmente qui avait déchaîné sur elle la ruine et la mort, la coquille métallique qui enveloppait la planète s’était crevassée et effondrée en une douloureuse caricature de sa propre grandeur.

Les survivants avaient découpé les plaques de métal et les avaient cédées aux autres planètes en échange de semences et de bétail. Le sol fut, une fois de plus, mis à nu et la planète retourna à ses origines. En ouvrant des territoires de plus en plus étendus à une agriculture primitive, elle oubliait son colossal et complexe passé.

Disons plutôt qu’elle l’aurait oublié sans les puissants tessons qui dressaient leurs ruines massives vers le ciel dans un silence amer et digne.

Arcadia contemplait, le cœur serré, l’armature métallique qui ceignait l’horizon. Le village où vivaient les Palver n’était à ses yeux qu’un agglomérat de maisons, petites et primitives. Les champs qui l’entouraient étaient d’un jaune doré, où le froment poussait dru.

Mais là-bas, juste à la limite de sa portée, se dressait le souvenir du passé, brillant toujours d’une splendeur inaltérée, brûlant de mille feux lorsque le soleil de Trantor venait le frapper de ses rayons éblouissants. Une fois déjà, elle était venue à cet endroit, au cours des mois qui s’étaient écoulés depuis son arrivée sur Trantor. Elle avait grimpé jusqu’aux chaussées lisses et sans jointures et s’était aventurée dans les structures silencieuses envahies par la poussière, où la lumière pénétrait à travers les crevasses qui trouaient murs et cloisons.

Quel crève-cœur ! Quelle profanation !

Elle était partie en éveillant des échos bruyants autour d’elle et n’avait cessé de courir qu’au moment où ses pieds avaient de nouveau foulé le sol élastique.

Puis elle avait dû se contenter de jeter derrière elle un regard plein de nostalgie. Elle n’osait plus troubler désormais cette puissante méditation.

Elle était née, elle le savait, quelque part sur ce monde – près de l’ancienne bibliothèque impériale, qui était ce qu’il y avait de plus trantorien sur Trantor. C’était l’endroit sacré entre tous ! Le saint des saints ! Seule de toute la planète, elle avait survécu au Grand Pillage et, depuis un siècle, elle était demeurée complète et indemne ; jetant un défi à l’univers.

Là, Hari Seldon et son groupe avaient tissé leur inimaginable toile. Là, Ebling Mis avait percé le grand secret qui l’avait laissé pétrifié de surprise, jusqu’au moment où il avait péri en l’emportant dans la tombe.

Là, dans cette bibliothèque impériale, ses grands-parents avaient vécu pendant dix ans, jusqu’à la mort du Mulet, puis ils étaient rentrés sur la Fondation renaissante.

C’est à la bibliothèque impériale que son propre père était revenu avec sa femme pour retrouver les traces de la Seconde Fondation, mais il avait échoué. C’est là qu’elle était née, et c’est là que sa mère était morte.

Elle aurait aimé visiter la bibliothèque, mais Preem Palver avait secoué sa tête ronde. « Elle se trouve à des milliers de kilomètres, Arkady, et il y a tant à faire ici. D’ailleurs, il est malsain d’aller rôder par-là, vois-tu, c’est un sanctuaire… »

Mais Arcadia savait pertinemment qu’il n’avait aucun désir de visiter la bibliothèque ; qu’elle était devenue un sanctuaire comme le palais du Mulet. Il y avait cette peur superstitieuse que les pygmées du présent ressentaient à l’égard des géants du passé.

Et pourtant, il eût été injuste d’en garder rancune au gentil petit homme. Il y avait maintenant bien près de trois mois qu’elle se trouvait sur Trantor et, pendant tout ce temps, ils n’avaient cessé – Papa et Maman – de la choyer à qui mieux mieux.

Et que leur donnait-elle en échange ? Ne risquait-elle pas de les entraîner dans une ruine commune ? Les avait-elle avertis qu’elle était promise à une mort prématurée ? Non ! Non, elle leur laissait assumer ce rôle fatal de protecteurs.

Sa conscience la harcelait de remords intolérables – pourtant, avait-elle le choix ?

A regret, elle descendit l’escalier pour prendre son petit déjeuner. Le bruit des voix parvint à ses oreilles.

Preem Palver avait glissé le coin de sa serviette dans son col de chemise en imprimant une torsion à son cou dodu, et tendu le bras vers les œufs pochés avec une satisfaction sans mélange.

« Je suis allé hier à la cité, Maman, dit-il en gesticulant de la fourchette et en noyant ses paroles sous une énorme bouchée de nourriture.

— Et que se passe-t-il à la cité ? » demanda distraitement Maman, en s’asseyant pour se relever aussitôt après avoir lorgné la table d’un regard scrutateur et constaté que la salière était absente.

« Les nouvelles ne sont pas fameuses. Un astronef de Kalgan a apporté les journaux. C’est la guerre, là-bas.

— La guerre ? Vraiment ! Eh bien, laisse-les se casser mutuellement la tête s’ils ne trouvent rien de mieux à faire. Est-ce que ton chèque n’est pas encore arrivé, Papa ? Dis au vieux Cosker qu’il y a d’autres coopératives dans le monde. J’ai honte de révéler à mes amies les sommes dérisoires qu’ils te versent, mais du moins devraient-ils être ponctuels !

— Allons, dit Papa avec irritation, ne me casse pas la tête avec tes sornettes lorsque je suis à table, sinon toutes les bouchées vont me rester dans la gorge. » Et ce disant, il faisait des ravages dans la pile de tartines beurrées. Il ajouta d’un ton moins acide : « La guerre est déclarée entre Kalgan et la Fondation. Elle est commencée depuis deux mois. »

A l’aide de ses deux mains, il mima un combat spatial de fantaisie.

« Hum, et comment cela se passe ?

— Mal pour la Fondation. Tu as vu Kalgan. Bourrée de soldats. Ils étaient prêts. La Fondation ne l’était pas, et alors pfffuitt … »

Soudain Maman reposa sa fourchette et siffla : « Imbécile !

— Comment ?

— Tête de pioche ! Tu ne peux jamais la fermer ta grande bouche ! »

Sa main se tendit rapidement et, lorsque Papa regarda pardessus son épaule, Arcadia était là, pétrifiée, sur le seuil de la porte.

« La Fondation est en guerre ? » demanda-t-elle.

Papa regarda Maman d’un air consterné et hocha la tête.

« Et ils sont en train de la perdre ? »

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