Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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Que dis-je, le susciter ? Provoquer un déferlement propre à immerger, à emporter, à noyer.

Arcadia Darell, vêtue de vêtements d’emprunt, errant sur une planète d’emprunt, dans une situation d’emprunt, participant, pourrait-on dire, d’une existence d’emprunt, souhaitait ardemment trouver refuge et sécurité dans un sein maternel. Elle savait seulement que cette vacuité du monde extérieur constituait pour elle un grand danger. Elle aspirait à se blottir dans un creux bien clos – quelque part, au loin –, dans un recoin inexploré de l’univers où nul n’aurait jamais idée de venir la chercher.

Or, elle se trouvait là, quatorze ans à peine passés, lasse comme on ne l’est pas à quatre-vingts, plus effrayée qu’une enfant de cinq ans.

Quel étranger parmi les centaines qui la coudoyaient – et qui la coudoyaient effectivement, pour ne pas dire bousculer – était un membre de la Seconde Fondation ? Quel étranger parmi cette masse d’étrangers, averti de son coupable secret – son secret unique –, apprenant qu’elle avait découvert le siège de la Seconde Fondation, la condamnerait instantanément à une mort foudroyante ?

Et la voix qui se fraya un chemin dans sa conscience fut un coup de tonnerre qui transforma son cri de terreur qui monta à sa gorge en un gémissement inaudible.

« Ecoutez, Mademoiselle, disait la voix irritée, avez-vous l’intention de vous servir de la machine à tickets ou serait-ce plutôt que vous avez pris racine dans le plancher ? »

C’est seulement à ce moment qu’elle se rendit compte qu’elle se trouvait effectivement devant un distributeur de tickets. On glissait un gros billet dans la fente. On pressait un bouton sous l’étiquette mentionnant la destination voulue et on recevait à la fois son billet et la monnaie dont le montant était déterminé par une calculatrice électronique qui ne commettait jamais d’erreur. C’était un appareil des plus communs, dont l’aspect ne justifiait en aucune manière un examen prolongé cinq minutes durant.

Arcadia glissa dans la fente un billet de deux cents crédits et aperçut soudain le bouton étiqueté Trantor. Trantor, défunte capitale du défunt Empire – la planète où elle était née. Elle le pressa dans un rêve. Rien ne se produisit si ce n’est l’apparition clignotante d’un panneau lumineux indiquant par intermittence : 172.18… 172.18… 172.18…

C’était la somme qui manquait pour faire l’appoint. Nouveau billet de deux cents crédits. Le ticket fut projeté dans sa direction et la monnaie suivit peu après.

Elle s’en saisit et prit sa course. Elle sentait l’homme sur ses talons, anxieux de ne pas manquer le départ, mais elle fit un pas de côté sans regarder derrière elle.

Elle courait, mais sans but déterminé. De tous les côtés. elle n’avait que des ennemis.

Sans s’en rendre compte, elle observait les signaux lumineux qui surgissaient dans l’air : Steffani, Anacréon, Fermus – elle vit même Terminus et se sentit aussitôt attirée, mais elle n’osait pas.

Pour une somme insignifiante, elle aurait pu faire l’acquisition d’un avertisseur, lequel une fois réglé sur la destination choisie et introduit dans son porte-monnaie, se serait fait entendre un quart d’heure avant le moment du départ. Mais de tels appareils sont bons pour des gens qui ont l’esprit raisonnablement tranquille ; suffisamment de sang-froid pour s’en occuper.

Puis, comme elle s’efforçait de regarder de deux côtés à la fois, elle fonça tête baissée dans un ventre mou. Elle perçut le bruit du souffle coupé et du grognement, et une main s’abattit sur son bras. Elle lutta désespérément, mais le souffle lui manqua pour proférer autre chose qu’un faible miaulement venu de l’arrière-gorge.

Son ravisseur la maintenait d’une poigne solide et attendait. Lentement, il apparut dans son champ visuel et elle risqua un œil vers lui. Il était plutôt gras et court. Il avait les cheveux blancs et fournis, rejetés en arrière pour donner un effet Pompadour qui semblait étrangement incongru au dessus d’une face ronde et rougeaude qui clamait son origine paysanne.

« Qu’y a-t-il ? demanda-t-il enfin avec une curiosité franche. Vous semblez terrorisée.

— Excusez-moi, murmura Arcadia fébrilement. Il faut que je m’en aille. Pardonnez-moi.

— Attention, petite fille, dit-il sans tenir aucun compte de ses paroles. Vous allez perdre votre billet. » Et il l’extirpa d’entre ses doigts blancs sans qu’elle opposât de résistance, avant de l’examiner avec une satisfaction évidente. « C’est bien ce que je pensais », dit-il, puis il mugit comme un taureau : « Môman ! »

Une femme apparut instantanément à son côté, encore plus courte, encore plus ronde, encore plus rougeaude. Elle repoussa une boucle rebelle sous un chapeau parfaitement démodé.

« Papa, dit-elle d’un ton réprobateur, pourquoi tu cries comme ça dans une foule ? Les gens vont croire que tu es devenu fou. Tu te crois peut-être à la ferme ? »

Elle lança un sourire ensoleillé dans la direction de la morne Arcadia, puis ajouta : « Il se conduit comme un ours. Papa, lâche cette petite fille, dit-elle sévèrement. Que fais-tu ? »

Mais l’homme se contenta de lui mettre le billet sous le nez. « Regarde, dit-il, elle se rend sur Trantor. »

Le visage de la femme rayonna instantanément. « Vous êtes de Trantor ? Lâche-lui le bras, je te dis, Papa ! » Elle posa sur le sol la valise bourrée à éclater qu’elle tenait à la main, la coucha sur le flanc et obligea Arcadia à s’y asseoir d’une pression douce, mais irrésistible. « Asseyez-vous, dit-elle, et reposez vos petits pieds. Il n’y aura pas d’astronef avant une heure et les bancs sont occupés par des dormeurs. Vous êtes de Trantor ? »

Arcadia poussa un profond soupir et capitula. « C’est là que je suis née », dit-elle d’une voix enrouée.

Et la femme de claquer joyeusement des mains. « Il y a un mois que nous sommes ici et jusqu’à présent nous n’avions pas encore rencontré de « pays ». Ça me fait bien plaisir. Vos parents… » Elle promena alentour un regard vague.

« Je ne suis pas avec mes parents, dit Arcadia prudemment.

— Vous êtes toute seule, une petite fille comme vous ? » La femme fut aussitôt un mélange d’indignation et de sympathie. « Comment se fait-il ?

— Maman ! » L’homme la tirait par la manche. « Laisse-moi te dire. Il y a quelque chose de bizarre. Je crois qu’elle est terrorisée. » Ce qui représentait évidemment pour lui un murmure était parfaitement audible pour Arcadia. « Je l’ai vue courir – je l’observais depuis un moment – sans regarder devant elle. Je n’ai pas eu le temps de m’écarter de sa route et elle est venue me cogner. Je vais te dire une bonne chose. Je crois qu’elle a des ennuis.

— Tais-toi, Papa ! Ça peut arriver à n’importe qui de te cogner. » Mais elle rejoignit Arcadia sur la valise, qui gémit sinistrement sous la surcharge, et entoura de son bras les tremblantes épaules de la fillette. « Vous fuyez quelqu’un, mon cœur ? N’ayez pas peur de vous confier à moi, je vous aiderai. »

Arcadia se tourna vers les bienveillants yeux gris de la femme et sentit ses lèvres trembler. Une partie de son cerveau lui disait que c’était là des gens de Trantor qu’elle pouvait suivre, qui lui permettraient de demeurer sur cette planète jusqu’au moment où elle aurait pris une décision sur la conduite à suivre, sur le lieu vers lequel il convenait de diriger ses pas. Et une autre partie de son cerveau, dans un tumulte incohérent, clamait avec infiniment plus de véhémence qu’elle ne se souvenait pas de sa mère, qu’elle était lasse jusqu’à la mort de combattre l’univers, qu’elle désirait se blottir dans la douce tiédeur d’un giron, sous la protection de bras accueillants, que si sa mère avait vécu, elle aurait pu… elle aurait pu…

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