Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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« Bien. Parlons en toute franchise ! Vous menez une enquête sur le Plan Seldon. Vous savez qu’il a désormais fait faillite. Vous savez également que je suis à présent l’inévitable vainqueur : moi et mes héritiers. Peu nous importe l’identité de son fondateur pourvu que le second Empire existe ! L’histoire n’a que faire de favoris ! Avez-vous peur de l’avouer ? Vous voyez bien que j’ai percé le secret de votre mission.

— Que… que v…oulez-vous ? demanda Munn, la langue épaisse.

— Votre présence. Je ne veux pas gâcher le Plan par excès de confiance. Vous avez une plus grande compréhension de ces questions que moi ; vous pouvez remarquer, dans le métal, des défauts qui pourraient m’échapper. Allons, vous toucherez une juste récompense ; vous recevrez votre part du butin. Qu’espérez-vous donc, sur la Fondation ? Conjurer une défaite qui est peut-être inévitable ? Faire traîner la guerre en longueur ? Ou s’agit-il simplement d’un désir patriotique de mourir pour votre pays ?

— Je… je… » Munn fut incapable d’en dire davantage. Les mots se refusaient à sortir de sa bouche.

« Vous resterez, dit le Seigneur de Kalgan avec confiance. Vous n’avez pas le choix. Un instant, j’oubliais… Selon des renseignements qui me sont parvenus, votre nièce appartiendrait à la famille de Bayta Darell.

— Oui », dit Homir en sursautant. Dans l’état où il se trouvait, il se sentait incapable de dire autre chose que la vérité.

« S’agit-il d’une famille influente de la Fondation ? »

Homir hocha la tête. « On ne tolérerait pas qu’il lui fût fait le moindre mal.

— Du mal ! Allons donc ! Ne soyez pas stupide ; c’est exactement le contraire que je médite. Quel âge a-t-elle ?

— Quatorze ans.

— Tiens ! Eh bien, ni la Fondation ni Hari Seldon lui-même ne possèdent le pouvoir d’arrêter le temps ni d’empêcher les jeunes filles de devenir des femmes. »

Là-dessus, il tourna les talons et se dirigea vers une porte dissimulée par une draperie, qu’il ouvrit violemment.

« Par l’Espace, tonna-t-il, pour quelle raison avez-vous traîné en ce lieu votre tremblante carcasse ? »

Dame Callia fixa sur lui des yeux papillotants et dit d’une petite voix humble : « Je ne savais pas que vous aviez un visiteur.

— Maintenant, vous le savez. Nous en reparlerons plus tard. Pour l’instant, filez, et vite ! »

On entendit le bruit de ses pas précipités s’évanouir dans le couloir.

« Ce n’est que le dernier épisode d’un intermède qui n’a que trop duré, dit-il en se retournant. Nous en verrons bientôt la fin. Quatorze ans, avez-vous dit ? »

Homir le fixa, avec dans les yeux une horreur nouvelle !

Une porte s’ouvrant subrepticement fit sursauter Arcadia, dont l’œil aux aguets avait surpris le mouvement. Le doigt pointé vers elle était agité d’un mouvement de va-et-vient frénétique, qui demeura pendant un long moment sans réponse de sa part ; puis, obéissant à l’injonction muette suggérée par cette forme blanche et tremblante, elle traversa la pièce sur la pointe des pieds.

Le bruit de leurs pas était imperceptible dans le couloir. C’était, bien entendu, Dame Callia, qui lui serrait la main à lui faire mal et, d’instinct, elle n’hésita pas à la suivre. Dame Callia, du moins, ne lui faisait pas peur.

Mais pourquoi tout ce mystère ?

Elles se trouvaient maintenant dans un boudoir. Dame Callia se tenait le dos contre la porte.

« Nous avons suivi le chemin privé qui mène de son bureau à mes appartements », dit-elle. Et, du doigt, elle fit un geste, comme si sa seule évocation emplissait son âme d’une mortelle terreur. « Quelle chance… Quelle chance… » Le noir de ses pupilles avait envahi toute la prunelle bleue.

« Pouvez-vous me dire ?… commença timidement Arcadia.

— Non, mon enfant, non. » Callia manifestait une hâte fébrile. « Nous n’avons pas le temps. Retirez vos vêtements. Je vous en prie, je vous en prie ! Je vais vous en donner d’autres et ils ne vous reconnaîtront pas. »

Elle était déjà dans le placard, jetant d’inutiles fanfreluches au hasard sur le sol, cherchant, affolée, un vêtement qu’une jeune fille pût porter sans devenir un vivant objet de concupiscence.

« Voici qui vous conviendra. Il le faudra bien. Avez-vous de l’argent ? Prenez… tout… et ceci encore. » Elle lui remettait ses bagues, ses pendentifs. « Rentrez chez vous… sur votre Fondation.

— Mais, Homir… mon oncle. » C’est en vain qu’Arcadia protestait, à travers les plis enchevêtrés de l’étoffe parfumée et luxueuse de métal tissé qu’on lui passait de force par-dessus la tête.

« Il ne partira pas. Poochie le gardera ici pour toujours. Mais vous ne devez pas rester. Oh ! mon enfant, ne comprenez-vous pas ?

— Non ! » D’un effort, Arcadia avait arrêté l’opération. « Je ne comprends pas. »

Dame Callia entrecroisa convulsivement les mains. « Vous devez rentrer pour avertir votre peuple que la guerre va commencer. N’est-ce pas clair ? » Paradoxalement, le paroxysme de la terreur semblait avoir conféré à ses pensées et à ses paroles une lucidité absolument étrangère à son caractère. « Maintenant, venez ! »

Elles sortirent par un autre chemin, passèrent devant des personnalités officielles qui les suivaient avec des yeux ronds, mais ne voyaient pas de raison d’arrêter une personne sur laquelle le Seigneur de Kalgan pouvait, seul, porter la main avec impunité. Des gardes claquaient des talons et présentaient les armes, au franchissement des portes.

Arcadia ne respira librement qu’une fois achevé ce voyage qui lui avait paru durer un siècle – et pourtant, depuis le moment où elle avait répondu à l’appel de l’index éloquemment recourbé, jusqu’à l’instant où elle émergea à la grille extérieure, au milieu de la foule et du bruit lointain de la circulation, il s’était écoulé tout juste vingt-cinq minutes.

Elle se retourna, avec dans les yeux une expression terrifiée. « Je… je ne sais pas pour quelle raison vous faites cela, Madame, mais je vous remercie. Que va-t-il advenir de l’oncle Homir ?

— Je ne sais pas, gémit l’autre. Allez-vous-en ! Filez droit au spatioport. N’attendez pas ! Peut-être vous cherche-t-il déjà, à cette même minute. »

Pourtant Arcadia s’attardait. Elle allait abandonner Homir. Maintenant qu’elle se sentait à l’air libre, les soupçons s’éveillaient tardivement en elle. « Que vous importe qu’il me recherche ? »

Dame Callia se mordit la lèvre et murmura : « Je ne puis l’expliquer à une petite fille telle que vous. Ce ne serait pas convenable. Mais vous grandirez et je… j’ai rencontré Poochie lorsque j’avais seize ans. Je ne puis vous garder dans mon entourage. » Il y avait dans ses yeux une hostilité à demi honteuse.

Arcadia demeura pétrifiée. Elle murmura : « Que ferez-vous lorsqu’il découvrira la vérité ? »

Elle répondit d’un ton geignard : « Je ne sais pas. » Puis elle porta la main à sa tête et reprit, courant à demi, le large chemin qui menait au château du Seigneur de Kalgan.

Mais, pendant une seconde éternelle, Arcadia demeura immobile, car, au tout dernier moment qui avait précédé le départ de Dame Callia, elle avait aperçu quelque chose. Ces yeux affolés, frénétiques, avaient l’espace d’un éclair, été illuminés par une lueur sardonique.

Une lueur sardonique révélatrice d’un prodigieux, d’un inhumain amusement.

C’était découvrir beaucoup de choses dans un éclair, mais Arcadia ne mettait nullement en doute la réalité de ce qu’elle avait aperçu.

Elle courait maintenant – de toute la vitesse de ses jambes – cherchant de tous ses yeux une cabine publique inoccupée où la pression d’un bouton lui procurerait un moyen de transport public.

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