Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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Elle ne fuyait pas le Seigneur Stettin ; pas plus lui que tous les limiers humains qu’il pourrait lancer à ses trousses, ni ses vingt-sept mondes amalgamés dans un seul et même phénomène gigantesque, jeté à cor et à cri sur ses traces.

Elle fuyait une faible femme qui l’avait aidée à s’enfuir. Une créature qui l’avait chargée d’argent et de bijoux, qui avait risqué sa vie pour la sauver. Une entité dont elle savait, avec une certitude absolue, qu’elle était un agent appartenant à la Seconde Fondation…

Un aérotaxi survint qui se posa dans son berceau avec un déclic mœlleux. Le vent provoqué par son déplacement vint fouetter le visage d’Arcadia et souleva une mèche de cheveux sous le capuchon garni de fourrure légère que Callia lui avait donné.

« Où dois-je vous conduire, Madame ? »

Elle s’efforça désespérément de donner à sa voix le timbre grave qui empêcherait de la faire reconnaître pour une enfant. « Combien y a-t-il de spatioports dans la cité ?

— Deux. Lequel préférez-vous ?

— Quel est le plus proche ? »

Le chauffeur la dévisagea. « Kalgan Central, Madame.

— L’autre, s’il vous plaît. J’ai de l’argent. » Elle tenait à la main un billet de vingt kalganids. Elle n’avait aucune notion de sa valeur, mais le chauffeur eut un sourire connaisseur.

« Comme vous voudrez, Madame. »

Elle rafraîchit sa joue au contact des coussins légèrement moisis. Les lumières de la cité se déplaçaient nonchalamment sous elle.

Que devait-elle faire ? Que devait-elle faire ?

C’est à ce moment qu’elle s’aperçut qu’elle n’était qu’une sotte petite fille, bien loin de son père, et effrayée. Ses yeux étaient pleins de larmes et, au plus profond de sa gorge, il y avait un petit cri muet qui lui faisait mal.

Elle ne craignait pas d’être rejointe par le Seigneur Stettin. Dame Callia y pourvoirait. Dame Callia ! Vieille, grasse, stupide, mais qui tenait néanmoins à son Seigneur. Tout était clair maintenant, parfaitement clair.

Le thé qu’elle avait pris chez Callia, et où elle s’était montrée si subtile ! Intelligente petite Arcadia ! Quelque chose du fond d’elle-même montait à sa gorge et la poussait à se haïr. Ce thé n’était qu’une manœuvre, et Stettin avait été lui-même manœuvré de telle sorte que Homir avait reçu l’autorisation de visiter le palais, après tout. C’était elle, la sotte Callia, qui l’avait voulu, en s’arrangeant pour que l’intelligente petite Arcadia lui fournît un prétexte vraisemblable, un prétexte qui n’éveillerait aucun soupçon dans l’esprit des victimes et n’exigerait d’eux qu’un minimum de participation.

Dans ce cas, pourquoi était-elle libre ? Homir, bien entendu, était prisonnier…

A moins que…

A moins qu’elle ne dût rentrer sur la Fondation pour jouer un rôle de leurre – un leurre destiné à en faire tomber d’autres entre leurs mains.

Elle ne pouvait donc pas rentrer sur la Fondation.

« Le spatioport, Madame. » L’aérotaxi s’était arrêté. Etrange ! Elle ne l’avait même pas remarqué.

Quel monde de rêve, décidément !

« Merci. » Elle tendit le billet sans rien voir, descendit sur le sol et s’élança sur la chaussée élastique.

Lumières. Hommes et femmes indifférents. Vastes panneaux lumineux, avec des silhouettes mobiles qui reproduisaient l’arrivée et le départ de tous les astronefs.

Où allait-elle porter ses pas ? Elle n’en avait cure. Elle savait seulement qu’elle ne retournerait pas sur la Fondation ! Le premier endroit venu lui conviendrait.

Oh ! grâces soient rendues à Seldon pour ce moment d’oubli, cette ultime fraction de seconde où Callia s’était laissé détourner de son rôle, parce qu’elle n’avait affaire qu’à une enfant et avait laissé percer son amusement.

Puis il arriva quelque chose à Arcadia, quelque chose qui n’avait cessé de s’agiter et de remuer à la base de son cerveau depuis le début de son évasion – quelque chose qui tua définitivement en elle ses quatorze ans.

Et elle comprit qu’elle devait à tout prix s’échapper…

Cela par-dessus tout. Même s’ils découvraient tous les conspirateurs de la Fondation, même s’ils prenaient son propre père, elle ne pouvait pas prendre le risque de lancer un avertissement. Elle ne pouvait risquer sa propre vie – aussi peu que ce fût – pour tout le royaume de Terminus. Elle était la personne la plus importante de toute la Galaxie.

Elle le savait déjà, devant la machine à tickets, alors qu’elle se demandait où aller.

Parce que, dans toute la Galaxie, elle et elle seule, les intéressés eux-mêmes mis à part, connaissait le siège de la Seconde Fondation.

IX

TRANTOR : … Vers le milieu de l’interrègne, Trantor était une ombre. Au sein des ruines colossales, vivait une petite communauté de fermiers…

ENCYCLOPEDIA GALACTICA

Rien ne ressemble ou n’a jamais ressemblé à un spatioport grouillant d’activité, aux confins de la capitale d’une planète populeuse. Il y a les gigantesques machines, reposant immobiles dans leurs berceaux. Si vous choisissiez judicieusement votre moment, il y a le spectacle impressionnant d’un colosse qui se pose, ou plus frappant encore, le décollage et l’accélération rapide d’une bulle d’acier. Et pourtant, toutes ces opérations se déroulent dans un silence relatif. L’énergie motrice est fournie par le déchaînement insonore des nucléons, au sein de la matière, qui se transforment en combinaisons plus compactes.

L’aire d’envol et d’atterrissage proprement dite occupe quatre-vingt-dix pour cent du spatioport. Des kilomètres carrés sont réservés aux machines, aux hommes qui les desservent et aux ordinateurs qui opèrent pour le compte des uns et des autres.

Cinq pour cent seulement sont attribués aux flots d’humanité pour qui le spatioport est un tremplin vers toutes les étoiles de la Galaxie. Certes, bien peu, parmi cette masse anonyme et multicéphale, s’arrêtent pour réfléchir à la toile technologique tissée à travers l’espace. Quelques-uns s’étonneront peut-être, à l’occasion, des milliers de tonnes que représentent ces engins d’acier qui paraissent si petits, à distance. L’un de ces cylindres cyclopéens, pourrait – et pourquoi pas ? – manquer le rail invisible qui le guide, et venir s’écraser à plusieurs centaines de mètres du point d’atterrissage prévu – à travers la verrière de l’immense salle d’attente, par exemple – si bien qu’une fine vapeur organique et quelques traces de phosphates pulvérulents marqueraient, seules, le passage d’un millier d’hommes.

Eventualité hautement improbable, néanmoins, vu le prodigieux déploiement de dispositifs de sécurité ; et seuls des névrosés pourraient envisager un instant cette possibilité.

Alors, quelles sont leurs préoccupations ? Il ne s’agit pas seulement d’une foule, voyez-vous. Mais d’une foule animée d’un propos. Ce propos plane au-dessus du terrain et épaissit l’atmosphère. Des queues se forment, des parents groupent leurs enfants, des bagages sont manipulés en masses précises – ces gens vont quelque part.

Considérons maintenant l’isolement psychique complet d’un individu qui ne sait où diriger ses pas ; cependant ses sentiments sont plus intenses que ceux de tous les gens qui le coudoient, de par la nécessité de se fixer un but : quel qu’il soit, ou presque !

Même s’il ne dispose d’aucune faculté télépathique ni de méthodes d’intercommunication entre esprits différents, l’atmosphère est suffisamment chargée d’atomes hostiles, d’humeurs incompatibles pour susciter le désespoir.

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