Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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Il acheva son sandwich sans en éprouver de fâcheuses conséquences (tout au moins sans fâcheuses conséquences immédiates) et but le lait. Il n’avait pas appris de Quemot ce qu’il était venu chercher, mais tout de même il avait appris quelque chose.

Et comme il se remémorait leur conversation, il lui parut que ce qu’il avait appris n’était pas négligeable.

Certes, il n’en savait guère plus sur le meurtre, mais sur l’autre question, beaucoup plus importante celle-là, il n’en était pas de même.

Le robot revint :

— L’assistant accepte la communication, maître.

— Bon. Il n’y a pas eu de difficultés ?

— L’assistant dormait, maître.

Et soudain l’assistant lui apparut, assis dans son lit, l’air maussade et vindicatif.

Baley sauta en arrière comme si une barrière à haute tension s’était brusquement dressée devant lui : encore une fois on lui avait caché un renseignement d’importance vitale. Ou plutôt, une fois encore, il n’avait pas su poser les questions qu’il fallait.

Car personne n’avait songé à lui dire que l’assistant de Rikaine Delmarre était une femme.

Ses cheveux étaient légèrement plus foncés que le blond habituel des Spaciens et elle en avait toute une masse qui, pour l’instant, partait dans tous les sens. Elle avait un visage ovale, le nez légèrement retroussé et le menton bien marqué. Elle était en train de se gratter doucement le flanc juste au-dessus de la taille, et Baley fit des vœux pour que le drap ne glisse pas ; il ne se souvenait que trop bien de l’attitude si légère de Gladïa, estimant que tout était correct du moment qu’il ne s’agissait que de stéréovision.

Il éprouva un amusement sardonique de se voir aussi vite dépouillé de ses illusions. Les Terriens croyaient, en règle générale, que toutes les Spaciennes étaient belles comme des déesses. Et Gladïa n’avait fait que confirmer cette idée. Mais cette femme-ci, même d’après les canons terrestres, était vraiment quelconque.

Et Baley n’en fut que plus surpris de l’agréable contralto de sa voix lorsqu’elle lui dit :

— Eh ! Vous ! Vous avez une idée de l’heure qu’il est ?

— Oui, parfaitement, répondit Baley, du tac au tac, mais puisque je dois venir vous voir, j’ai pensé qu’il valait mieux vous prévenir.

— Venir me voir ? Cieux éternels !… (Ses yeux s’agrandirent et elle porta la main à son menton. Elle avait une bague au doigt, le premier bijou personnel que Baley avait vu jusqu’à présent sur Solaria.) Eh, au fait, vous ne seriez pas mon nouvel assistant par hasard ?

— Non. Ni rien qui y ressemble. Je suis ici pour enquêter sur la mort de Rikaine Delmarre.

— Ah ? Bon. Enquêtez alors !

— Comment vous appelez-vous ?

— Klorissa Cantoro.

— Et vous travaillez avec le Dr Delmarre depuis ?…

— Trois ans.

— Je présume que vous êtes actuellement à votre lieu de travail. (Baley n’aimait pas employer ce genre de phrase imprécise, mais il ignorait comment on appelait l’endroit où travaillait un fœtologue.)

— Vous voulez savoir si je suis à la ferme, dit Klorissa, revêche. Oui, j’y suis hélas ! Je n’en ai pas bougé depuis que le patron s’est fait tuer et je ne suis pas prête d’en sortir, à ce qu’il paraît, tant qu’on ne m’aura pas attribué un assistant. Oh ! Au fait, vous ne pourriez pas faire quelque chose pour ça ?

— Je suis désolé, madame, mais ici, je n’ai pas la moindre influence.

— Bah ! On peut toujours demander.

Klorissa repoussa le drap et sortit du lit sans la moindre gêne. Elle portait un vêtement de nuit d’une seule pièce et sa main se porta à l’agrafe diamagnétique de la fermeture, juste au cou.

Baley dit précipitamment :

— Un instant, je vous prie. Si vous êtes d’accord pour me recevoir en personne, cela mettra un point final à notre entrevue présente et vous pourrez vous habiller dans votre privé.

— Dans mon privé ? (Elle avança la lèvre inférieure et dévisagea Baley avec curiosité.) Vous êtes vétilleux, vous aussi ? Comme le patron ?

— Acceptez-vous de me voir ? J’aimerais inspecter la ferme.

— Je ne comprends rien à cette histoire de me voir. Si vous voulez visionner la ferme, je vous guiderai. Laissez-moi seulement le temps de me laver, de ranger quelques affaires et de me réveiller un peu. C’est avec plaisir que j’accepterai cette interruption du train-train habituel.

— Je ne veux pas visionner quoi que ce soit. Je veux voir de mes yeux et en étant présent, en chair et en os.

La femme pencha la tête de côté et son regard incisif révélait un certain intérêt professionnel :

— Vous êtes détraqué ou quoi ? Y a-t-il longtemps qu’on ne vous a fait d’analyse chromosomique ?

— Jehoshaphat ! gronda Baley. Ecoutez donc. Je m’appelle Elijah Baley. Je viens de la Terre.

— De la Terre ! s’écria-t-elle avec véhémence. Cieux éternels ! Qu’est-ce que vous venez fabriquer ici ? Ou bien, est-ce une farce un peu trop poussée ?

— Je ne plaisante pas. On a fait appel à moi pour enquêter sur la mort de Delmarre. Je suis un inspecteur de police en civil, un détective, si vous préférez.

— Pour cette histoire-là ! Mais je pensais que tout le monde savait que c’était sa femme qui avait fait le coup.

— Non, madame. J’ai dans l’esprit pas mal de doutes là-dessus. Puis-je maintenant avoir l’autorisation de vous rendre visite et d’inspecter la ferme. Je suis un Terrien, voyez-vous, et je n’ai pas l’habitude de mener mes enquêtes par stéréovision. Je ne suis arrivé à rien de bon de cette façon-là. J’ai l’autorisation du Chef de la Sûreté en personne de voir les gens qui peuvent m’avancer dans cette enquête. Je puis vous montrer le papier officiel, si vous voulez.

— Voyons un peu.

Baley déploya le document officiel devant l’image des yeux de la femme…

Elle hocha la tête :

— Ouais. De voir ! Quelle saleté. Enfin, qu’est-ce qu’un peu plus de saleté dans ce boulot répugnant ? Mais écoutez-moi bien, vous : ne vous approchez pas trop de moi. Restez à bonne distance. Nous pourrons nous causer en gueulant, ou en nous adressant des messages par robot, si c’est nécessaire. C’est bien compris ?

— C’est entendu, répondit Baley.

Elle ouvrait la fermeture de son vêtement de nuit juste au moment où la liaison fut coupée et le dernier mot qu’il entendit prononcer fut un « Terrien » marmonné.

— Vous êtes assez près comme ça, dit Klorissa.

Baley, qui se tenait à sept ou huit mètres d’elle, dit :

— La distance me convient, mais j’aimerais me trouver à l’intérieur aussi rapidement que possible.

Pourtant, cette fois, le voyage ne s’était pas si mal passé. Il avait à peine fait attention au trajet par avion, mais ce n’était pas nécessaire de jouer trop longtemps avec le feu. Il devait d’ailleurs s’empêcher de dégrafer son col tant il éprouvait le besoin de respirer plus librement.

— Qu’est-ce que vous avez ? lui demanda Klorissa d’un ton sec. Vous n’avez pas l’air dans votre assiette.

— Je n’ai pas l’habitude de me trouver à l’extérieur, répondit Baley.

— Ah ! C’est vrai ! Ces Terriens ! Il vous faut vous sentir enfermés ou cloîtrés pour vous sentir tranquilles ! Cieux éternels ! (Elle se passa la langue sur les lèvres, comme si elle venait de goûter quelque chose de déplaisant.) Bon, alors, entrez, mais laissez-moi tout d’abord me tirer du chemin. Ca va, entrez maintenant.

Ses cheveux étaient tressés en deux grosses nattes enroulées autour de sa tête suivant le dessin d’une géométrie compliquée. Baley se demanda combien de temps il lui fallait pour se coiffer d’une telle façon puis se souvint que, selon toute probabilité, c’étaient les doigts agiles et précis d’un robot qui étaient responsables de la coiffure.

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