Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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Baley acquiesça avec une certaine impatience.

— Vous voyez bien alors que les faits justifient ma théorie. Il n’y a simplement qu’une différence de temps. Les robots tendent à relever l’homme de tout effort physique et l’économie robotisée est monovectorielle. De plus en plus de robots, de moins en moins d’humains. J’ai étudié avec la plus grande attention les statistiques démographiques, j’en ai tracé la courbe et me suis livré à quelques extrapolations. (Et il s’arrêta net, avec surprise :) Mais au fait, c’est bien là une application des mathématiques à la sociologie, n’est-ce pas ?

— C’en est une, oui, dit Baley.

— Après tout, vous aviez peut-être raison tout à l’heure. Il faudra que j’y réfléchisse. Bref, quoi qu’il en soit, voici les conclusions auxquelles j’ai abouti, et je suis absolument persuadé de leur valeur intrinsèque : le rapport robots-humains dans toute économie qui a accepté l’emploi de travailleurs robots tend continuellement à s’accroître au détriment de l’homme, en dépit des lois qui peuvent être votées pour enrayer ce progrès des robots ; l’accroissement est ralenti, mais jamais stoppé. Tout d’abord, la population humaine s’accroît, mais le nombre de robots croît beaucoup plus rapidement. Puis lorsqu’on atteint un certain point critique…

Quemot s’arrêta de nouveau, puis dit :

— Voyons un peu. Je me demande s’il est possible de situer exactement ce point critique, si on peut le chiffrer. Nous en revenons toujours à vos mathématiques.

Baley s’agita :

— Qu’arrive-t-il une fois ce point critique atteint, docteur Quemot ?

— Hein ? Euh ! La population humaine se met alors réellement à baisser et la planète approche d’une véritable stabilité sociale. C’est ce qui arrivera obligatoirement à Aurore. C’est ce qui arrivera tout aussi inéluctablement à votre Terre. La Terre résistera peut-être quelques siècles de plus, mais devra céder, elle aussi, finalement.

— Qu’entendez-vous par stabilité sociale ?

— La situation telle qu’elle existe ici, sur Solaria ; un monde où les humains ne représentent plus que la classe oisive. Aussi, n’avons-nous aucune raison d’avoir peur des autres Mondes Extérieurs. Attendons seulement un siècle peut-être, et ils seront tous devenus semblables à Solaria. Je suppose qu’en un sens on peut dire que ce sera la fin de l’histoire de l’Homme, mais ce sera surtout sa réalisation dans le sens complet du mot. Les Hommes alors auront tout ce qu’ils peuvent désirer, tout ce dont ils peuvent avoir besoin. Vous savez, il existe une phrase qui, un jour, m’a frappé. Je ne sais d’où elle vient : c’est quelque chose à propos de la recherche du bonheur.

Baley dit, citant d’un ton pensif :

— Tous les hommes reçoivent à leur naissance, de leur Créateur, certains droits inaliénables… Parmi ceux-ci il y a le droit à la vie, à la liberté, à la recherche du bonheur.

— C’est cela même. D’où est-ce tiré ?

— De quelque vieux grimoire, dit Baley [1] Exactement, le début de la Déclaration des Droits de la Constitution américaine, rédigée par Payne et Jefferson (N.d.T.) . .

— Vous voyez comme tout cela est changé ici sur Solaria, et comme cela évoluera un peu plus tard dans toute la Galaxie ; la recherche sera terminée. Et les droits imprescriptibles dont jouira alors l’humanité seront la vie, la liberté, le bonheur. Rien que cela : le bonheur.

— Peut-être bien, rétorqua Baley d’un ton sec, mais pour le moment présent, un homme a été tué sur votre Solaria et un autre est entre la vie et la mort.

Il éprouva du regret de ces paroles au moment même où il les prononçait : le visage de Quemot sembla changer comme s’il venait de recevoir une gifle. Le vieillard courba la tête et dit, sans la relever :

— J’ai répondu à vos questions dans toute la mesure du possible. Y a-t-il autre chose que vous désirez savoir ?

— Merci, monsieur, j’en sais suffisamment. Excusez-moi de vous avoir dérangé dans votre chagrin d’avoir perdu votre ami.

Quemot releva la tête lentement :

— Il me sera bien difficile de trouver pareil partenaire aux échecs. Il observait méticuleusement tous nos rendez-vous et il avait un jeu extrêmement suivi. C’était vraiment un bon Solarien.

— Je comprends, murmura doucement Baley. Puis-je avoir votre permission d’utiliser votre appareillage de stéréovision pour entrer en liaison avec la prochaine personne que je dois voir ?

— Bien sûr, je vous en prie, dit Quemot. Mes robots sont à votre service. Et maintenant, permettez-moi de vous laisser. Liaison terminée.

Un robot fut à côté de Baley moins de trente secondes après que l’image de Quemot eût disparu. Une fois de plus Baley se demanda : comment faisait-on pour diriger ces créatures. Il avait vu les doigts de Quemot se poser sur un bouton avant de le quitter, et c’était tout.

Peut-être, après tout, le signal d’appel était-il très général, signifiant seulement : « Faites votre devoir. » Peut-être les robots écoutaient-ils tout ce qui se passait et étaient-ils au courant de ce qu’un humain pouvait désirer à un moment donné. Et si le robot nécessaire n’était pas appelé personnellement pour la tâche en question, le réseau radio, qui reliait entre eux tous les robots, entrait en action, convoquant aussitôt le robot voulu à pied d’œuvre.

Pendant un instant, Baley se figura Solaria comme une espèce de réseau de robots, avec de petits trous qui se rétrécissaient de plus en plus, avec dans chacun, bien ficelé par son entourage, un humain. Il imagina les Mondes dont avait parlé Quemot en train de se transformer en autant de Solaria ; des réseaux se déployant et se resserrant jusque sur la Terre, jusqu’à…

Le fil de ses pensées fut interrompu lorsque le robot qui était entré lui parla du ton uni et respectueux des machines.

— Je suis prêt à vous servir, maître.

— Savez-vous comment entrer en liaison avec l’endroit où feu Rikaine Delmarre travaillait ? demanda Baley.

— Oui, maître.

Baley haussa les épaules. Il n’arriverait jamais à s’empêcher de poser des questions inutiles. Les robots étaient omniscients un point c’est tout. Il lui vint à l’esprit que, pour manier les robots d’une manière vraiment efficace, il fallait être orfèvre en la matière, une espèce de roboticien. Comment diable se débrouille le Solarien moyen ? pensa-t-il. Probablement, comme-ci, comme-ça, sans plus.

— Bon, dit-il. Appelez-moi l’endroit où travaillait Delmarre et mettez-moi en liaison avec son assistant. Si celui-ci n’y est pas, trouvez-le-moi où qu’il soit.

— Oui, maître.

Comme le robot se détournait pour s’en aller, Baley le rappela :

— Un moment. Quelle heure est-il à l’endroit où il travaillait ?

— Environ six heures trente, maître.

— Du matin ?

— Oui, maître.

De nouveau, Baley se sentit agacé par ce monde qui se rendait esclave du lever et du coucher du soleil. Voilà à quoi menait de vivre sur la surface de la planète sans protection.

Il eut une pensée fugitive pour la Terre, mais se morigéna aussitôt. Tant qu’il se concentrait uniquement sur les questions immédiates, il se débrouillait bien… Mais s’il se laissait aller au cafard et à la nostalgie, c’en était fait de lui.

— Appelez-moi cet assistant, de toute façon, mon garçon, dit-il, et dites-lui que c’est pour raison d’Etat. Qu’un autre de vos congénères m’apporte un peu à manger ; un sandwich et un verre de lait feront l’affaire.

Il mâcha pensivement son sandwich, qui contenait une tranche d’un genre de jambon fumé, tout en se disant avec quelque ironie que Daneel Olivaw aurait certainement considéré comme suspecte toute espèce de nourriture après ce qui était arrivé à Gruer. Peut-être, après tout, était-ce Daneel qui avait raison.

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