Isaac Asimov - Les cavernes d'acier

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Les cavernes d’acier sont les villes souterraines du futur. Là, bien que privés d’air et de lumière naturels, des millions d’hommes vivent à un rythme étourdissant.
Malgré une civilisation superscientifique et l’apparition de robots intelligents, les passions humaines n’ont pas cessé pour autant et le meurtre n’a pas disparu.
Mais le problème de Lije Baley West pas seulement de retrouver un meurtrier, il est aussi d’y parvenir avant son collègue R. Daneel. R. = Robot, car R. Daneel est un androïde au cerveau électronique ultraperfectionné, créé certes par l’homme, mais qui n’attend peut-être que l’occasion de prendre sa place.

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— Mais voyons, demanda Baley, comment admettre cette idée fixe des Spaciens concernant nos maladies ? Ne l’oubliez pas, R. Daneel ! A ce seul point de vue, il n’y a pas un Spacien qui se risquerait à pénétrer dans une de nos cités.

— C’est très vrai. La maladie, telle que les Terriens ont l’habitude d’en faire l’expérience, est une chose inconnue dans les Mondes Extérieurs, et la peur de ce que l’on ne connaît pas est toujours morbide. Le Dr Sarton se rendait parfaitement compte de tout cela ; néanmoins, il n’a jamais cessé d’insister sur la nécessité d’apprendre à connaître toujours plus intimement les Terriens et leurs coutumes.

— Il me semble qu’il s’est ainsi engagé dans une impasse.

— Pas tout à fait. Les objections soulevées contre l’entrée de nos compatriotes dans vos villes sont valables pour des Spaciens humains ; mais les robots spaciens sont tout différents.

« C’est vrai, se dit Baley, j’oublie tout le temps qu’il en est un ! »

— Ah ! fit-il à haute voix.

— Oui, répliqua R. Daneel. Nous sommes naturellement plus souples, en tout cas à ce point de vue-là. On peut nous construire de telle façon que nous nous adaptions parfaitement à la vie terrestre. Si l’on nous fait un corps identique à celui des humains, les Terriens nous accepteront mieux et nous laisseront pénétrer davantage dans leur intimité.

— Mais vous-même ?… dit Baley, se sentant soudain le cœur plus léger.

— Moi, je suis précisément un robot de cette espèce. Pendant un an, le Dr Sarton a travaillé aux plans et à la construction de tels robots. Malheureusement, mon éducation n’est pas encore complète. J’ai été, en hâte et prématurément, affecté à la mission que je remplis actuellement, et c’est là une des conséquences du meurtre.

— Ainsi donc, tous les robots spaciens ne sont pas comme vous ? Je veux dire que certains ressemblent plus à des robots et ont une apparence moins humaine. C’est bien cela ?

— Mais bien sûr ! C’est tout naturel. L’aspect extérieur d’un robot dépend essentiellement de la mission qu’on lui donne. Ma propre mission exige un aspect tout ce qu’il y a de plus humain, et c’est bien mon cas. D’autres robots sont différents, et cependant ils sont tous humanoïdes. Ils le sont certes plus que les modèles si primitifs et si médiocres que j’ai vus dans le magasin de chaussures. Tous vos robots sont-ils ainsi faits ?

— Plus ou moins, dit Baley. Vous en désapprouvez l’emploi ?

— Bien entendu. Comment faire admettre qu’une aussi grossière parodie de l’être humain puisse prétendre à quelque égalité intellectuelle avec l’homme ? Vos usines ne peuvent-elles rien construire de mieux ?

— Je suis convaincu que si, Daneel. Mais je crois que nous préférons savoir si nous avons ou non affaire à un robot.

Ce disant, il regarda son interlocuteur droit dans les yeux ; ils étaient brillants et humides, comme ceux d’un homme, mais Baley eut l’impression que leur regard était fixe, et n’avait pas cette mobilité que l’on trouve chez l’homme.

— J’espère qu’avec le temps, dit R. Daneel, je parviendrai à comprendre ce point de vue.

Pendant un court instant, Baley eut l’impression que cette réponse n’était pas dénuée de sarcasme ; mais il chassa vite cette pensée.

— De toutes manières, reprit R. Daneel, le Dr Sarton avait clairement compris que tout le problème consistait à trouver la formule adéquate combinant C/Fe.

— C/Fe ? Qu’est-ce que c’est que ça ?

— Tout simplement les symboles chimiques du carbone et du fer, Elijah. Le carbone est l’élément de base de la vie humaine, et le fer est celui de la vie des robots. Il devient facile de parler de C/Fe, quand on désire exprimer une forme de culture qui puisse combiner au mieux les propriétés des deux éléments, sur des bases égales et parallèles.

— Ah ! fit Baley. Mais, dites-moi, comment écrivez-vous ce symbole C-Fe ? Avec un trait d’union ?

— Non, Elijah, avec une barre en diagonale. Elle signifie que ni l’un ni l’autre des éléments ne prédomine, et qu’il s’agit d’un mélange des deux, sans qu’aucun ait la priorité.

Malgré lui, Baley ne put s’empêcher de s’avouer qu’il était très intéressé par ce que lui disait R. Daneel. L’instruction que l’on donnait couramment aux jeunes Terriens ne comportait à peu près aucun renseignement sur l’histoire et la sociologie des Mondes Extérieurs, à partir de la Grande Révolte qui avait rendu ceux-ci indépendants de la planète-mère. Il existait évidemment une littérature filmée et romancée qui mettait en vedette des personnages des Mondes Extérieurs, toujours les mêmes. On y trouvait un magnat venant visiter la Terre, et se montrant invariablement coléreux et excentrique ; ou encore une belle héritière, ne manquant pas d’être séduite par les charmes du Terrien, et noyant dans un amour ardent le dédain qu’elle professait pour tout ce qui était issu de la Terre ; ou enfin le rival spacien, aussi arrogant que méchant, mais toujours voué à la défaite. Certes, ces tableaux-là n’avaient aucune valeur, du simple fait qu’ils faisaient abstraction des vérités les plus élémentaires et les mieux connues, à savoir en particulier que jamais les Spaciens ne pénétraient dans les cités terrestres, et qu’aucune femme spacienne n’avait pratiquement rendu visite à la Terre.

Et, pour la première fois de sa vie, Baley se sentit pénétré d’une étrange curiosité. En quoi consistait vraiment l’existence des Spaciens ? Il lui fallut faire un effort pour ramener sa pensée au problème qu’il avait mission de résoudre.

— Je crois, dit-il, que je vois où vous voulez en venir. Votre Dr Sarton envisageait de convertir les populations de la Terre à sa nouvelle combinaison C/Fe, en la leur présentant sous un angle nouveau et prometteur. Nos milieux conservateurs qui se dénomment eux-mêmes Médiévalistes, ont été troublés par ces révélations. Ils ont eu peur que Sarton réussisse, et c’est pour cela qu’ils l’ont tué. Telle est donc la raison qui vous incite à voir dans ce meurtre l’œuvre d’un complot organisé, et non d’un fanatique isolé. C’est bien ça ?

— C’est en effet à peu près ainsi que je vois la chose, Elijah.

Baley, songeur, siffla en sourdine, tout en tapotant légèrement sur la table, de ses longs doigts souples. Puis il hocha la tête :

— Non, fit-il. Ca ne colle pas. Ca ne peut pas coller !

— Excusez-moi, mais je ne vous comprends pas !…

— J’essaie de me représenter la chose. Un Terrien entre tranquillement dans Spacetown, il va droit chez le Dr Sarton, il le tue, et il s’en va comme il était venu. Eh bien, je ne vois pas cela. L’entrée de Spacetown est, bien entendu, gardée ?

— En effet, dit R. Daneel. Je crois pouvoir affirmer qu’aucun Terrien ne peut franchir subrepticement l’entrée du territoire.

— Alors, vous voilà bien avancé !

— Nous serions certainement dans une troublante impasse, Elijah, s’il n’y avait, pour venir de New York à Spacetown, que le chemin de l’express.

Baley, songeur, observa attentivement son associé.

— Je ne vous suis pas, dit-il. Il n’y a pas d’autre voie de communication entre les deux villes que celle-là, voyons !

— Il n’y en a pas d’autre directe, en effet, répondit R. Daneel, qui, après avoir un moment gardé le silence, ajouta : Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir, n’est-ce pas ?

— Absolument pas. Je me demande à quoi vous faites allusion.

— Eh bien, sans vouloir vous offenser, je vais tâcher de m’expliquer. Voudriez-vous me donner du papier et un crayon ?… Merci. Alors, suivez-moi bien, Elijah. Je trace ici un large cercle qui va représenter la ville de New York ; Puis, en voici un autre plus petit, que je dessine tangent au premier, et qui figurera Spacetown. Au point de tangence des deux circonférences, je trace une flèche que je désigne sous le nom de barrière. Ne voyez-vous aucun autre moyen de faire communiquer les deux cercles ?

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