Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Dieu m’appelle et j’ai peur d’aller à Lui !

— Ce n’est pas Dieu qui appelle ! lança sèchement Sundira.

Elle s’occupait de tout en même temps et essayait de galvaniser ceux qui l’entouraient, mais en pure perte. La tête levée vers la mâture, Pilya avait le regard ahuri de quelqu’un qui n’a jamais vu une voile. Neyana était seule, près du gaillard d’avant et elle chantonnait quelque chose d’une voix monocorde. Kinverson n’avait toujours pas relevé l’ancre ; planté au milieu du pont, le regard vide, il était plongé dans la contemplation, une attitude qui ne lui ressemblait guère.

Venez à nous, disaient Gharkid et Lis. Venez à nous, venez à nous, venez à nous.

Lawler se mit à trembler. La force qui les attirait était sensiblement plus puissante que lorsque Gharkid était seul à les appeler. Il entendit le bruit d’une chute dans l’eau. Quelqu’un d’autre s’était jeté par-dessus bord. Felk ? Tharp ? Non, Tharp était encore là, plié en deux sur son vomissement. Mais Felk avait disparu… Puis Lawler vit Neyana en train de basculer dans le vide et de tomber dans l’eau comme une pierre.

Ils partiraient tous, l’un après l’autre, pour se fondre dans l’incompréhensible entité qu’était la Face des Eaux.

Il rassembla toutes ses forces pour résister. Il fit appel à toute l’obstination dont son âme était capable, à tout son amour de la solitude, à toute l’insistance hargneuse qu’il avait toujours mise à suivre sa propre voie. Il se servit de tout cela comme d’une arme contre la force qui l’attirait. Il s’enveloppa dans l’individualisme qui avait toujours été sien comme dans un manteau d’invisibilité.

Et cela sembla marcher. Malgré son intensité croissante, la force ne réussissait pas à l’attirer vers le bastingage. Tu seras donc différent jusqu’au bout, se dit-il, l’éternel solitaire toujours capable de se tenir à l’écart, même de la force avide qui les attendait tous sur la rive de la petite crique.

— Je vous en prie ! dit le père Quillan d’un ton larmoyant. Où est l’écoutille ? Je ne trouve plus l’écoutille !

— Venez avec moi, dit Lawler. Je vais vous montrer le chemin.

Il vit Sundira au guindeau, en train d’essayer désespérément de relever l’ancre toute seule. Mais elle n’en avait pas la force. De tous les passagers, Kinverson était le seul à pouvoir effectuer cette manœuvre sans aucune aide. Lawler hésita, écar-telé entre les appels implorants de Quillan et la nécessité encore plus urgente de s’éloigner au plus vite.

Delagard, qui s’était enfin relevé, s’avançait vers lui de la démarche titubante d’un homme qui vient d’avoir une attaque. Lawler poussa le prêtre dans les bras de l’armateur.

— Tenez ! Ne le lâchez pas, sinon il se jette à l’eau lui aussi !

Lawler se précipita vers Sundira pour l’aider. Mais Kinverson lui barra brusquement le passage et le repoussa en posant une grosse patte sur sa poitrine.

— L’ancre… commença Lawler. Il faut relever l’ancre…

Les yeux de Kinverson étaient très bizarres. Ils semblaient rouler dans leur orbite et se tourner vers le haut.

— Vous aussi ? demanda Lawler.

Il entendit un grognement derrière lui et aussitôt le bruit d’un autre corps tombant dans l’eau. Il se retourna et vit Delagard, seul devant le bastingage, qui regardait ses doigts comme s’il les voyait pour la première fois. Quillan n’était plus là. Lawler le vit dans l’eau, nageant avec une suprême détermination. Il répondait enfin à l’appel de Dieu… Ou de ce qui occupait la Face.

— Val ! cria Sundira qui essayait toujours de faire tourner le guindeau.

— Inutile, répondit Lawler. Ils passent tous par-dessus bord.

Il distinguait sur le rivage des silhouettes qui s’enfonçaient résolument dans la végétation luxuriante dont il percevait les palpitations. Neyana et Felk. Puis Quillan, qui prenait difficilement pied et s’élançait derrière eux. Gharkid et Lis avaient déjà disparu.

Lawler fit le compte de ceux qui restaient à bord : Kinverson, Pilya, Tharp, Delagard et Sundira. Avec lui, cela faisait six. Au moment même où il finissait de compter, Tharp bascula par-dessus le plat-bord. Il n’en restait plus que cinq. Cinq personnes sur l’ensemble de la population humaine de l’île de Sorve.

— Maudite vie ! dit soudain Kinverson. Je t’ai détestée jour après jour. Comme j’ai regretté d’être venu au monde ! Ah ! vous ne le saviez pas ? Personne n’en savait rien ? Tout le monde croyait que j’étais trop grand et trop fort pour souffrir. Comme je ne disais rien, personne ne le savait. Mais je souffrais ! Chaque minute était une minute de souffrance ! Et personne n’en savait rien. Personne n’en savait rien.

— Gabe ! hurla Sundira.

— Ôte-toi de mon chemin ou je te casse en deux !

Lawler s’avança d’un pas hésitant et s’agrippa à lui. Kinverson l’écarta d’un revers de la main et bondit sur le plat-bord d’où il se jeta dans l’eau. Plus que quatre.

Mais où était donc Pilya ? Lawler regarda autour de lui et il la vit, nue, le corps luisant au soleil, en train de grimper dans la mâture. Elie grimpait sans s’arrêter. Allait-elle plonger de là-haut ? Oui. Oui, elle avait plongé. Plouf !

Plus que trois.

— Il n’y a plus que nous, dit Sundira.

Son regard se porta successivement de Lawler à Delagard, affalé contre la base du grand mât, le visage enfoui dans les mains.

— Je suppose que c’est parce qu’elle ne veut pas de nous.

— Non, dit Lawler. C’est parce que nous avons été assez forts pour lui résister.

— Gloire nous soit rendue ! lança Delagard d’une voix funèbre, sans même lever la tête.

— Sommes-nous assez de trois pour conduire ce navire ? demanda Sundira. Qu’en penses-tu. Val ?

— Nous pouvons toujours essayer.

— Ne dites pas de conneries ! fit Delagard. Un équipage de trois personnes ne suffira jamais.

— Nous pourrions nous laisser pousser par les vents dominants et suivre le courant, suggéra Lawler. Nous arriverions bien, tôt ou tard, à trouver une île habitée et cela vaudrait mieux que de rester ici. Qu’en dites-vous, Nid ?

Delagard haussa les épaules sans répondre. Sundira avait tourné la tête vers la Face.

— Tu vois quelqu’un ? demanda Lawler.

— Personne. Mais j’entends quelque chose. Je sens quelque chose. Je crois que c’est le père Quillan qui revient.

Lawler se tourna vers le rivage.

— Où est-il ?

Il ne voyait pas le prêtre, et pourtant… Oui, c’était indiscutable, il sentait lui aussi une présence, celle de Quillan. Comme si le prêtre était là, à côté d’eux, sur le pont. Encore une illusion créée par la Face, songea-t-il.

— Non, ce n’est pas une illusion. Je suis ici.

— Ce n’est pas vrai, répliqua Lawler d’une voix blanche. Vous êtes encore sur l’île.

— Sur l’île et ici, avec vous. Les deux en même temps.

Delagard émit une sorte de grognement de dégoût.

— Quelle saloperie ! Pourquoi ne veut-elle pas nous foutre la paix ?

— Elle vous aime, dit Quillan. Elle vous veut. Nous vous voulons. Venez vous joindre à nous.

Lawler comprit que leur victoire n’était que provisoire. La force qui les attirait était toujours présente. Elle agissait avec plus de subtilité, comme si elle voulait se faire oublier, mais elle était prête à s’emparer d’eux dès qu’ils relâcheraient leur vigilance. Quillan n’était qu’une diversion… une attrayante diversion.

— Êtes-vous le père Quillan ou bien est-ce la Face qui parle ? demanda Lawler.

— Les deux. J’appartiens à la Face maintenant.

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