Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Mais vous avez toujours conscience d’être le père Quillan vivant à l’intérieur de l’entité que forme la Face des Eaux ?

— Oui. Très précisément.

— Comment est-ce possible ? demanda Lawler.

— Venez donc voir. Vous restez vous-même et, en même temps, vous devenez quelque chose d’infiniment plus grand.

— Infiniment ?

— Oui, infiniment.

— C’est comme un rêve, dit Sundira. On parle à quelque chose que l’on ne peut pas voir et les réponses que l’on reçoit sont formulées par la voix de quelqu’un que l’on connaît.

Elle paraissait très calme. Comme Delagard, elle semblait maintenant avoir dépassé la peur et l’émotion. La Face les prendrait ou non, mais déjà cela ne dépendait presque plus de leur volonté.

— Vous m’entendez aussi, mon père ?

— Bien sûr, Sundira.

— Savez-vous ce qu’est la Face ? Est-ce Dieu ? Pouvez-vous nous le dire ?

— La Face est Hydros et Hydros est la Face, répondit le prêtre d’une voix calme. Hydros est un gigantesque organisme collectif, une unique entité intelligente qui englobe toute la planète. L’île devant laquelle nous sommes arrivés, cet endroit que nous appelons la Face des Eaux est vivante, c’est le cerveau d’Hydros. Plus qu’un cerveau : la Face est le sein de toute la planète, la mère universelle qui donne naissance à toute vie.

— Est-ce pour cette raison que les Habitants ne veulent pas s’en approcher ? demanda Sundira. Parce que c’est un sacrilège de revenir à l’endroit d’où l’on vient ?

— Quelque chose comme cela, oui.

— Et la multitude d’organismes intelligents qui peuplent Hydros ? dit Lawler en établissant brusquement le rapport. Ce n’est possible que parce que tout est lié à la Face, n’est-ce pas ? Les Gillies, les plongeurs, les poissons-pilon et toutes les autres créatures ? Un seul esprit collectif pour toute la planète ?

— Oui, oui. Une intelligence universelle unique. Lawler hocha longuement la tête. Il ferma les yeux et essaya de s’imaginer ce que cela pouvait être de faire partie d’une telle entité. Un gigantesque mécanisme d’horlogerie à l’échelle de la planète qui battait sans cesse – tic tac, tic tac – et au rythme duquel vivaient toutes ses créatures.

Et Quillan en faisait maintenant partie. Avec Gharkid. Lis, Pilya et Neyana, Tharp, Felk et le malheureux Kinverson à l’âme torturée. Engloutis par la divinité. Noyés dans l’immensité céleste.

— Quillan ? dit soudain Delagard sans relever la tête, toujours affalé dans la même attitude d’abattement profond. Dites-moi, Quillan, la cité sous-marine… Existe-t-elle ou non ?

— Un mythe, répondit la voix du prêtre invisible. Une fable.

— Ah ! dit Delagard sans dissimuler son amertume. Ah !

— Ou, plus précisément, une métaphore. Votre vieux marin bourlingueur avait à peu près compris l’idée de base, mais il l’a dénaturée. La grande cité est partout sur Hydros, sous la mer, dans la mer et à sa surface. La planète n’est qu’une cité géante dont toutes les créatures sont les habitants.

Delagard releva la tête. Il avait l’air épuisé et l’œil terne.

— Les êtres qui demeurent ici ont toujours vécu dans l’eau. Guidés par la Face, unis dans la Face. C’étaient à l’origine des créatures uniquement aquatiques, puis la Face leur a montré comment construire les îles flottantes, pour les préparer à l’époque très lointaine où la Terre se soulèvera des profondeurs. Mais il n’y a jamais eu de cité sous-marine secrète. Hydros est une planète d’eau et rien d’autre. Et tout ce qui vit sur elle est uni dans une parfaite harmonie par le pouvoir de la Face.

— Tout, sauf nous, dit Sundira.

— Tout, sauf les quelques humains que leur errance a poussés sur ce monde, dit Quillan. Les exilés qui, par ignorance, ont continué de vivre en exil ici. Qui ont même tenu à le faire. Des êtres venus d’ailleurs qui ont choisi de vivre à l’écart de la grande harmonie qu’est Hydros.

— Parce qu’ils n’ont pas leur place dans cette harmonie, dit Lawler.

— Ce n’est pas vrai. Hydros accueille tout le monde.

— Mais seulement à ses propres conditions.

— Ce n’est pas vrai, dit Quillan.

— Mais une fois que l’on cesse d’être soi-même…, dit Lawler. Une fois que l’on se fond dans une entité plus vaste…

Il fronça les sourcils. Quelque chose venait de changer. Il sentait le silence tout autour de lui. L’aura, les ondes télépathiques qui les avaient enveloppés pendant leur conversation avec Quillan venaient de disparaître.

— Je pense qu’il n’est plus là, dit Sundira.

— Non, dit Lawler, il n’est plus là. Il s’est retiré. Ou plutôt elle s’est retirée.

La Face elle-même, le sentiment d’une vaste présence toute proche, avait disparu. Momentanément tout au moins.

— Comme c’est étrange de se retrouver seuls.

— Comme c’est bon, tu veux dire. Il n’y a plus que nous trois, chacun avec son propre esprit, et personne ne nous parle du ciel. Même si cela ne doit durer qu’un temps.

— Tu crois que cela va recommencer, hein ? demanda Sundira.

— Probablement, répondit Lawler. Il nous faudra encore nous battre. Nous ne pouvons pas nous laisser engloutir. Des êtres humains n’ont pas à s’incorporer à une planète qui n’est pas la leur. Nous ne sommes pas faits pour cela.

— Il avait l’air heureux, non ? dit Delagard d’une voix étrangement douce et teintée de nostalgie.

— Vous croyez ? demanda Lawler.

— Oui, je le crois. Lui qui était toujours bizarre, si triste, si distant. Qui passait son temps à chercher Dieu. Maintenant, il sait. Il est enfin avec Dieu.

— Je ne savais pas que vous étiez croyant, Nid, dit Lawler en le regardant curieusement. Vous pensez donc maintenant que la Face est Dieu ?

— Quillan le pense. Et il est heureux, pour la première fois de sa vie.

— Quillan est mort, Nid. Ce n’est pas lui qui vient de nous parler.

— On l’aurait pourtant dit. Quillan et autre chose, mais Quillan quand même.

— Si c’est ce que vous voulez croire.

— Oui, dit Delagard.

Il se leva brusquement en vacillant un peu, comme si l’effort lui faisait tourner la tête.

— Je vais aller me joindre à eux.

— Vous aussi ? dit Lawler, les yeux écarquillés.

— Oui, moi aussi. Et n’essayez pas de m’en empêcher. Je serais capable de vous tuer. N’oubliez pas ce que Lis m’a fait quand j’ai tenté de l’arrêter. Rien ne peut nous arrêter, docteur.

Lawler n’était pas encore revenu de sa surprise.

Il est sérieux, se dit-il. Il va le faire, il va vraiment le faire. Était-ce bien Delagard qui parlait ainsi ? Oui. Oui. Delagard avait toujours fait ce qui lui semblait être dans son propre intérêt, quelque impression que cela fit sur ceux qui l’entouraient.

Qu’il aille au diable ! Bon débarras !

— Vous en empêcher ? Jamais cela ne me viendrait à l’esprit. Allez-y, Nid. Si vous pensez être plus heureux, allez-y. Pourquoi vous en empêche-rais-je ? Qu’est-ce que cela peut bien changer maintenant ?

— Peut-être rien pour vous, dit Delagard en souriant, mais pour moi cela changera beaucoup de choses. Je suis tellement fatigué, doc. J’avais la tête pleine de grands rêves. Je formais des tas de projets et, pendant longtemps, tout a bien marché. Jusqu’à ce que je décide de venir ici. Et tout s’est effondré. Moi aussi, je me suis effondré. Et merde ! Je n’ai plus qu’une seule envie, me reposer.

— Vous voulez dire vous tuer ?

— C’est vous qui pensez cela. Mais jamais je ne me tuerai. Je suis las d’être le capitaine de ce navire et de dire aux gens ce qu’ils doivent faire, surtout quand je me rends compte que moi-même je ne sais pas ce que je fais. J’en ai marre, doc. Je vais y aller.

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