Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Et vous vous aimiez beaucoup, tous les deux ?

— Je crois, monsieur, que la fille du Dr Fastolfe éprouvait du plaisir à être avec moi.

— Est-ce que cela te faisait plaisir d’être avec elle ?

Giskard parut choisir ses mots.

— Cela me procure une sensation qui est je crois celle que les êtres humains appellent « plaisir » d’être avec n’importe quel être humain.

— Mais encore plus avec Vasilia, je pense. Est-ce que je me trompe ?

— Son plaisir d’être avec moi, monsieur, semblait effectivement stimuler ces potentiels positroniques qui produisent en moi des actions qui sont l’équivalent de ce que le plaisir produit chez les êtres humains. Du moins c’est ce que m’a expliqué un jour le Dr Fastolfe.

Baley demanda alors, avec brusquerie :

— Pourquoi Vasilia a-t-elle quitté son père ?

Giskard ne répondit pas.

Avec soudain l’accent péremptoire d’un Terrien s’adressant à un robot, Baley gronda :

— Je t’ai posé une question, boy !

Giskard tourna la tête et regarda Baley qui, pendant un moment, crut voir la lueur dans les yeux du robot étinceler et devenir un brasier de ressentiment contre ce terme avilissant.

Cependant, Giskard répondit posément :

— J’aimerais vous répondre, monsieur, mais pour tout ce qui concerne cette séparation, Miss Vasilia m’a ordonné à l’époque de n’en rien dire.

— Mais je t’ordonne de me répondre et je peux te l’ordonner avec beaucoup de fermeté, si je le veux.

— Je regrette. Miss Vasilia, même en ce temps-là, était une habile roboticienne et les ordres qu’elle m’a donnés étaient suffisamment puissants pour être en vigueur encore aujourd’hui, en dépit de tout ce que vous pourrez me dire, monsieur.

— Elle devait vraiment s’y connaître en robotique, car le Dr Fastolfe m’a dit qu’elle avait été amenée à te reprogrammer.

— Ce n’était pas dangereux de le faire, monsieur. Le Dr Fastolfe aurait pu corriger des erreurs s’il y en avait eu.

— Et y en avait-il ?

— Aucune, monsieur.

— Quelle était la nature de la reprogrammation ?

— Des modifications mineures, monsieur.

— Peut-être, mais fais-moi plaisir. Qu’a-t-elle fait, au juste ?

Giskard hésita et Baley comprit immédiatement ce que cela signifiait. Le robot répliqua :

— Je crains de ne pouvoir répondre à aucune question concernant cette reprogrammation.

— On te l’a interdit ?

— Non, monsieur, mais la reprogrammation efface automatiquement ce qui s’est passé avant. Si je suis changé en quoi que ce soit, il m’est impossible de le savoir et je ne conserve aucun souvenir de ce que j’étais auparavant.

— Alors, comment sais-tu que la reprogrammation a été mineure ?

— Comme le Dr Fastolfe n’a vu aucune raison de corriger ce que Miss Vasilia avait fait – ou du moins il me l’a dit une fois – je ne puis que supposer que ces modifications ont été mineures. Vous pourriez peut-être demander cela à Miss Vasilia, monsieur.

— C’est bien ce que je compte faire.

— Je crains cependant qu’elle ne réponde pas.

Le cœur de Baley se serra. Jusqu’à présent, il n’avait interrogé que le Dr Fastolfe, Gladïa et les deux robots, qui tous avaient d’excellentes raisons de coopérer avec lui. Maintenant, pour la première fois, il allait affronter un sujet hostile.

36

Baley sortit de l’aéroglisseur, qui s’était posé sur un carré de pelouse, en éprouvant un certain plaisir à sentir de la terre ferme sous ses pieds.

Il regarda autour de lui avec étonnement, car les bâtiments étaient plutôt étendus et, sur sa droite, il y en avait un particulièrement grand, de construction fort simple, un peu comme un énorme bloc de métal et de verre aux angles droits.

— C’est l’Institut de Robotique ? demanda-t-il.

— Tout ce complexe est l’Institut, camarade Elijah, répondit Daneel. Vous n’en voyez qu’une partie et il est bâti d’une manière plus dense que la normale à Aurora, parce que c’est une entité politique en soi. Il contient des établissements particuliers, des laboratoires, des bibliothèques, un gymnase commun et d’autres bâtiments. Le plus grand, là, est le centre administratif.

— C’est si peu aurorain, avec tous ces bâtiments – du moins à en juger par ce que j’ai vu jusqu’ici d’Eos – qu’il me semble qu’il a dû y avoir pas mal d’objections.

— Je crois qu’il y en a eu, camarade Elijah, mais le directeur de l’Institut est l’ami du président, qui a une grande influence, et il paraît qu’il y a eu une dispense spéciale, à cause des nécessités de la recherche.

Daneel, l’air songeur, regarda aussi autour de lui.

— C’est en effet plus compact que ce que j’avais supposé.

— Que tu avais supposé ? Tu n’es donc encore jamais venu ici, Daneel ?

— Non, camarade Elijah.

— Et toi, Giskard ?

— Moi non plus, monsieur.

— Tu as trouvé ton chemin jusqu’ici sans encombre, et pourtant tu ne connais pas cet endroit.

— Nous avons été bien informés, camarade Elijah, dit Daneel, puisqu’il était nécessaire que nous venions avec vous.

Baley réfléchit un moment puis il demanda :

— Pourquoi le Dr Fastolfe ne nous a-t-il pas accompagnés ?

Mais aussitôt il se dit, une fois de plus, qu’il ne servait à rien d’essayer de prendre des robots par surprise. Si l’on passait une question rapidement, ou à l’improviste, ils attendaient simplement qu’elle soit absorbée et puis ils répondaient. Jamais ils n’étaient pris de court.

— Comme l’a dit le Dr Fastolfe, expliqua Daneel, il ne fait pas partie de l’Institut et il a jugé qu’il ne serait pas convenable de venir en visite sans y avoir été invité.

— Mais pourquoi n’en fait-il pas partie ?

— On ne m’a pas dit la raison de cela, camarade Elijah.

Baley se tourna vers Giskard qui répondit immédiatement.

— Ni à moi, monsieur.

Ils ne le savaient pas ? Leur avait-on dit de ne pas savoir ? Baley haussa les épaules. Peu importait. Les êtres humains pouvaient mentir et les robots recevoir des instructions.

Naturellement, il était possible d’impressionner des êtres humains ou de les manipuler pour leur soutirer une vérité, si on savait les interroger avec assez d’habileté ou de brutalité, et les robots pouvaient être manœuvrés pour leur faire oublier leurs instructions, à condition d’être assez adroit ou dépourvu de scrupules… mais les talents n’étaient pas les mêmes et Baley n’en avait aucun en ce qui concernait les robots.

— Où aurons-nous le plus de chances de trouver le Dr Vasilia Fastolfe ? demanda-t-il.

— Voici son établissement, juste devant nous, répondit Daneel.

— On vous a donc expliqué où il était ?

— Le site a été enregistré dans nos banques de mémoire, camarade Elijah.

— Parfait, alors montrez-moi le chemin.

Le soleil orangé était monté dans le ciel ; il ne devait pas être loin de midi. Ils se dirigèrent vers l’établissement de Vasilia, s’arrêtèrent dans l’ombre du bâtiment et Baley frissonna un peu en sentant aussitôt la baisse de température.

Ses lèvres se pincèrent à la pensée d’occuper des mondes sans Villes et de s’y établir, des mondes où la température n’était pas contrôlée, était soumise à des variations imprévisibles, à des changements stupides. Et, remarqua-t-il avec une sourde inquiétude, la masse de nuages à l’horizon se rapprochait insensiblement. Il pourrait pleuvoir d’un moment à l’autre, laissant cascader des trombes d’eau.

La Terre ! pensa-t-il. Les Villes lui manquaient.

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