Isaac Asimov - Les robots de l'aube

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les robots de l'aube» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les robots de l'aube: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les robots de l'aube»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

Les robots de l'aube — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les robots de l'aube», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous voulez me dire, en somme, qu’un ressentiment actif contre la Terre est en train de se répandre et d’augmenter ?

— Précisément. La situation empire de jour en jour, pour moi et pour la Terre, et nous avons très peu de temps devant nous.

— Mais n’y a-t-il pas un moyen facile de réfuter tout ça d’un bon coup ? (Baley, en désespoir de cause, jugeait qu’il était temps de se rabattre sur l’observation de Daneel.) Si vous cherchiez vraiment à expérimenter une méthode de destruction d’un robot humaniforme, pourquoi en choisir un dans un autre établissement, qui risquerait de mal se prêter à votre expérience ? Vous aviez Daneel sur place, dans votre propre établissement. Il était à votre disposition, bien commodément. Est-ce que l’expérience n’aurait pas été pratiquée sur lui, s’il y avait une vérité dans toutes ces rumeurs ?

— Non, non, riposta Fastolfe. Non, je ne ferai croire ça à personne. Daneel est ma première réussite, mon triomphe. En aucun cas, sous aucun prétexte, je ne le détruirais. Il était tout naturel que je me tourne vers Jander. Cela sautera, aux yeux de tout le monde et je serais fou de chercher à faire croire que cela aurait été plus logique pour moi de sacrifier Daneel.

Ils s’étaient remis en marche et ils arrivaient presque à destination. Baley, la figure fermée, les lèvres serrées, gardait le silence.

— Comment vous sentez-vous, Baley ? demanda enfin Fastolfe.

— Si c’est à ma présence dans l’Extérieur que vous pensez, je n’en ai même pas conscience, murmura Baley. Si vous voulez parler de notre dilemme, je crois que je suis bien près de renoncer, si je peux le faire sans me placer dans une chambre ultrasonique de dissolution de cerveau. Pourquoi m’avez-vous fait venir, docteur Fastolfe ? s’écria-t-il passionnément, en élevant la voix. Pourquoi me confiez-vous cette tâche ? Que vous ai-je fait pour que vous me traitiez ainsi ?

— A vrai dire, répondit Fastolfe, ce n’est pas moi qui ai eu cette idée et je ne puis plaider, pour ma défense, que le désespoir.

— C’est l’idée de qui, alors ?

— C’est la personne à qui appartient cet établissement où nous venons d’arriver qui l’a suggéré initialement… et-je n’ai pas trouvé de meilleure idée.

— Le propriétaire de cet établissement ? Mais pourquoi a-t-il…

— Elle.

— Bon, elle, pourquoi a-t-elle fait une pareille suggestion ?

— Ah, j’ai omis de vous dire qu’elle vous connaît, Baley. Voyez, c’est elle qui nous attend, en ce moment. Baley tourna la tête et resta bouche bée.

— Nom de Jehosaphat ! souffla-t-il.

VI. Gladïa

22

La jeune femme les accueillit avec un pâle sourire.

— Je savais que lorsque nous nous retrouverions, Elijah, ce serait le premier mot que j’entendrais, dit-elle.

Baley la dévisagea. Elle avait changé. Ses cheveux étaient plus courts, son expression plus inquiète qu’elle ne l’était deux ans plus tôt, elle paraissait en quelque sorte avoir vieilli de plus de deux ans. Mais c’était toujours la même Gladïa, avec son visage triangulaire et ses pommettes saillantes. Elle était toujours aussi petite, menue, encore vaguement enfantine.

Baley avait souvent rêvé d’elle, après son retour sur la Terre. Ces rêves n’étaient pas particulièrement érotiques, plutôt des aventures au cours desquelles il n’arrivait jamais à l’atteindre tout à fait. Elle était toujours là, un peu trop éloignée pour lui parler aisément. Elle ne l’entendait pas, quand il l’appelait. Quand il courait vers elle, elle ne se rapprochait pas.

Ce n’était pas difficile de comprendre pourquoi les rêves étaient ceux-là. Gladïa était une Solarienne, et par conséquent elle avait rarement le droit de se trouver physiquement en présence d’autres êtres humains.

Elle avait été interdite à Elijah parce qu’il était humain et surtout (naturellement) parce qu’il était un Terrien. Les nécessités de l’affaire criminelle sur laquelle il enquêtait les forçaient à se rencontrer mais, tout le temps que durèrent ces rapports, elle était entièrement couverte pour éviter tout contact. Et pourtant, lors de leur dernière entrevue elle avait, au défi de tout bon sens, posé un instant sa main nue sur la joue de Baley. Elle devait bien savoir qu’elle risquait là une infection. Il n’en chérit que plus cet effleurement car tous les aspects de l’éducation de Gladïa s’alliaient pour le rendre inconcevable.

Petit à petit, les rêves avaient cessé.

Baley dit, assez bêtement :

— C’est donc vous qui possédiez le…

Il s’interrompit et Gladïa termina la phrase à sa place :

— Le robot, oui. Et il y a deux ans, c’était moi aussi qui avais le mari. Tout ce que je touche est détruit.

Sans trop savoir ce qu’il faisait, Baley porta une main à sa joue. Gladïa ne parut pas remarquer le geste.

— Vous êtes venu à mon secours cette première fois, reprit-elle. Pardonnez-moi, mais je dois de nouveau faire appel à vous… Entrez, Elijah. Entrez, docteur Fastolfe.

Fastolfe s’effaça pour laisser Baley passer, puis il entra à son tour. Daneel et Giskard suivirent et, avec la discrétion caractéristique des robots, ils allèrent tout de suite se placer dans des niches inoccupées, des deux côtés opposés de la pièce, et restèrent debout en silence, le dos au mur.

Un instant, il apparut que Gladïa allait les traiter avec cette indifférence que les êtres humains réservaient généralement aux robots. Cependant, après un coup d’œil à Daneel, elle se détourna et dit à Fastolfe, d’une voix un peu étranglée :

— Celui-là. S’il vous plaît, dites-lui de partir. D’un air fort étonné, Fastolfe murmura :

— Daneel ?

— Il est trop… Il ressemble trop à Jander !

Fastolfe se tourna vers Daneel et une expression de vive douleur assombrit un instant son visage.

— Certainement, mon enfant. Je vous supplie de m’excuser. Je n’ai pas réfléchi… Daneel, passe dans l’autre pièce et restes-y tout le temps que nous serons ici.

Sans un mot, Daneel s’en alla.

Gladïa examina Giskard, comme pour juger si, lui aussi, ressemblait trop à Jander, mais vite elle se détourna avec un léger haussement d’épaules.

— Désirez-vous boire quelque chose ? proposa-t-elle aux deux visiteurs. J’ai une excellente boisson à la noix de coco, toute fraîche et bien froide.

— Non, merci, Gladïa, répondit Fastolfe. J’ai simplement accompagné Mr Baley ici comme je l’avais promis. Je ne vais pas rester longtemps.

— Si je pouvais avoir un verre d’eau, dit Baley. Je ne vous demande rien de plus.

Gladïa leva une main. Elle devait certainement être observée, car un moment plus tard un robot entra sans bruit, apportant sur un plateau un verre d’eau et, dans une coupe, de petits biscuits avec un peu de substance rosâtre sur le dessus.

Baley ne pouvait éviter d’en prendre un, bien qu’il ignorât ce que c’était. Ce devait être quelque chose qui descendait de la Terre car il ne pouvait croire qu’on lui ferait manger un produit indigène de la planète ou quelque chose de synthétique. Néanmoins, les descendants des espèces alimentaires terriennes avaient pu changer avec le temps, soit par la culture, soit par l’influence d’un environnement différent. Fastolfe, au déjeuner, avait bien dit qu’une grande partie de l’alimentation auroraine nécessitait une initiation.

Il fut agréablement surpris. Le goût était un peu piquant et épicé, mais il trouva le biscuit délicieux et en prit immédiatement un autre. Puis il remercia le robot et prit la coupe ainsi que le verre d’eau.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les robots de l'aube»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les robots de l'aube» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les robots de l'aube»

Обсуждение, отзывы о книге «Les robots de l'aube» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x