Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Et vos travaux ont-ils été couronnés de succès, docteur Fastolfe ? Comprenez-vous mieux le cerveau humain maintenant ?

Fastolfe marchait de plus en plus lentement et Baley calquait son allure sur la sienne. Puis ils s’arrêtèrent, à mi-chemin entre l’établissement de Fastolfe et l’autre. C’était un point pénible pour Baley, car il était à égale distance d’une protection, dans les deux directions, mais il lutta contre un malaise croissant, bien résolu à ne pas inquiéter Giskard. Il n’avait aucune envie de provoquer, par un mouvement ou un cri – ou même un changement d’expression – l’embarras de Giskard dans le désir de le sauver. Il ne tenait pas du tout à être soulevé et porté à l’abri.

Fastolfe ne paraissait pas comprendre les difficultés de Baley.

— Il ne fait aucun doute, dit-il, que l’on a fait de gros progrès en mentalogie. Il reste des problèmes énormes, et peut-être y en aura-t-il toujours, mais il y a eu un progrès certain. Malgré tout…

— Malgré tout ?

— Aurora ne se satisfait pas d’une étude purement théorique du cerveau humain. On a proposé des emplois pour les robots humaniformes, que je n’approuve pas du tout.

— Tels que leur utilisation sur la Terre ?

— Non, ce n’était qu’une brève expérience que j’approuvais assez et qui, même, me fascinait. Daneel pouvait-il abuser les Terriens ? Les événements ont révélé qu’il le pouvait, mais il faut dire, naturellement, que les yeux des Terriens ne sont pas très prompts à reconnaître des robots. Daneel ne pourrait pas tromper des Aurorains, encore que j’ose dire que de futurs robots humaniformes pourraient être améliorés au point de passer pour des êtres humains. Non, d’autres tâches ont été proposées.

— Lesquelles ?

L’air songeur, Fastolfe regarda dans le lointain.

— Je vous ai dit que ce monde était apprivoisé. Quand j’ai lancé ma campagne pour encourager un renouveau des explorations et des établissements, ce n’était pas aux super-confortables Aurorains ni aux Spatiens en général que je pensais pour les commander. Je pensais plutôt que nous devrions encourager les Terriens à prendre la tête du mouvement. Avec leur monde abominable – pardonnez-moi – et une courte espérance de vie, ils ont moins à perdre, si peu même qu’à mon avis ils devraient naturellement sauter sur cette chance, surtout si nous pouvions les aider technologiquement. Je vous ai parlé de tout ça quand je vous ai vu sur Terre, il y a trois ans. Vous vous souvenez ?

Il coula un regard vers Baley, qui répondit flegmatiquement :

— Je me souviens très bien. En fait, vous avez déclenché chez moi un entraînement de pensée qui a eu pour résultat un petit mouvement sur Terre dans cette même direction.

— Vraiment ? Ce ne doit pas être facile, j’imagine ! Vous devez vous heurter à la claustrophobie de tous les Terriens, leur terreur de quitter leurs murs.

— Nous la combattons, docteur. Notre organisation compte partir dans l’espace. Mon fils est un des dirigeants du mouvement et j’espère qu’un jour il quittera la Terre à la tête d’une expédition pour coloniser un nouveau monde. Et si réellement nous recevons l’aide technologique dont vous parlez…

Baley laissa la phrase en suspens.

— Si nous vous fournissions des vaisseaux, vous voulez dire ?

— Et d’autres équipements. Oui.

— Il y a des difficultés. Beaucoup d’Aurorains ne veulent pas que des Terriens prennent de l’expansion et s’en aillent peupler de nouveaux mondes. Ils ont peur d’une propagation rapide de la culture terrienne, de ses Villes semblables à des ruches, de son chaos, expliqua Fastolfe – et il commença à s’agiter un peu. Mais pourquoi restons-nous plantés là, je vous le demande ? Marchons !

Il se remit en marche lentement et poursuivit :

— J’ai argué que cela ne se passerait pas comme ça. J’ai fait observer que les colons terrestres ne seraient pas des Terriens dans le sens classique. Ils ne seraient pas enfermés dans des Villes. En arrivant sur un nouveau monde, ils seraient comme les Pères Aurorains quand ils sont venus ici. Ils découvriraient un équilibre écologique viable, ils seraient, par leur attitude, plus près des Aurorains que des Terriens.

— Est-ce qu’ils ne manifesteraient pas avec le temps une tendance à toutes les faiblesses que vous reprochez à la culture spatienne, docteur Fastolfe ?

— Peut-être pas. Nos erreurs leur serviraient de leçon… Mais c’est parler pour ne rien dire, car une chose s’est développée qui rend un peu vaine la discussion.

— Quoi donc ?

— Eh bien, le robot humaniforme, voyons ! Il y a des gens qui voient dans le robot humaniforme le colon idéal, comprenez-vous ? Qui disent que c’est eux qui peuvent bâtir de nouveaux mondes.

— Vous avez toujours eu des robots. Vous voulez dire que cette idée n’avait encore jamais été avancée ?

— Si, bien sûr, mais elle était manifestement impossible à réaliser. Les robots ordinaires, non humaniformes et sans surveillance humaine immédiate, construiraient un monde convenant à leur nature non humaniforme ; on ne pourrait pas attendre d’eux qu’ils domestiquent et bâtissent un monde convenant aux esprits et aux corps plus délicats et souples des êtres humains.

— Mais le monde qu’ils bâtiraient servirait certainement de première approximation raisonnable, il me semble.

— Oui, bien sûr, Baley. Malheureusement, et c’est un signe de la décadence auroraine, il y a dans notre peuple un nombre écrasant de personnes qui estiment qu’une première approximation raisonnable est déraisonnablement insuffisante. En revanche, un groupe de robots humaniformes, ressemblant aussi étroitement que possible aux êtres humains par le corps et par l’esprit, réussiraient à construire un monde qui, en leur convenant, conviendrait inévitablement aux Aurorains. Est-ce que vous suivez ce raisonnement ?

— Tout à fait.

— Ils construiraient ce monde si bien, voyez-vous, que lorsqu’ils auraient fini, quand les Aurorains seraient enfin prêts à partir, nos êtres humains passeraient d’Aurora dans une autre Aurora. Ils ne seraient jamais partis de chez eux ! Ils auraient simplement une nouvelle maison, exactement comme l’ancienne, où ils continueraient de sombrer dans la décadence. Suivez-vous aussi ce raisonnement-là ?

— Oui, bien sûr, mais si je comprends bien, les Aurorains ne le suivent pas ?

— Ils risquent de ne pas le suivre. Je crois que je peux présenter l’argument d’une manière persuasive, si l’opposition ne me ruine pas politiquement, avec cette affaire Jander. Comprenez-vous le mobile qui m’est attribué ? Je suis censé m’être embarqué dans un programme de destruction des robots humaniformes, plutôt que de leur permettre d’être utilisés pour aller coloniser d’autres planètes. Du moins c’est ce que prétendent mes ennemis.

Cette fois, ce fut Baley qui s’arrêta de marcher. Il considéra Fastolfe d’un air songeur et hocha la tête.

— Docteur Fastolfe, vous devez comprendre que l’intérêt de la Terre est que vous imposiez totalement votre point de vue.

— Et c’est aussi votre intérêt personnel, M. Baley.

— C’est aussi le mien. Mais si je me place à l’écart pour le moment, il demeure capital, pour notre planète, que nôtre population soit autorisée, encouragée et aidée à explorer la Galaxie ; que nous conservions autant de nos coutumes que nous le pouvons pour nous sentir à l’aise, que nous ne soyons pas condamnés à l’emprisonnement éternel sur la Terre, puisque nous ne pourrions que périr.

— Certains d’entre vous, je crois, tiendront à demeurer emprisonnés.

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