Orson Card - Xénocide

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Xénocide: краткое содержание, описание и аннотация

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Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts.
Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos.
La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient.
Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores (
) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis (
).
Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

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Lorsque Qing-jao arriva à sa chambre, elle tremblait déjà du désir refoulé de purification. Tout ce qu’elle avait fait de mal en ce jour – sa rébellion contre les dieux, son refus d’accepter la purification, son incapacité à comprendre la vraie nature de sa tâche – lui revenait à présent à l’esprit. Ce n’était pas qu’elle se sentît impure ; elle n’avait pas besoin de se laver, elle n’était pas non plus dégoûtée de sa propre personne. Après tout, son indignité avait été atténuée par les éloges de son père, par le dieu qui lui avait montré comment passer la porte. Et par Wang-mu, qui s’était révélée être un bon choix – épreuve que Qing-jao avait passée la tête haute. Ce n’était donc pas l’abjection qui la faisait trembler. Elle avait soif de purification. Elle désirait ardemment que les dieux soient avec elle pendant qu’elle les servirait. Et pourtant, aucune des pénitences dont elle avait l’expérience ne suffirait à l’apaiser.

Puis elle trouva la solution : scruter les lignes du bois sur toutes les lattes du parquet sans exception.

Elle choisit séance tenante son point de départ, le coin sud-est ; elle commencerait chaque ligne au pied du mur est, si bien qu’elle avancerait rituellement vers le couchant, vers les dieux. Elle scruterait en dernier la plus courte latte du parquet, un mètre à peine, dans le coin nord-ouest. La facilité et la brièveté de cette dernière corvée seraient sa récompense.

Qing-jao entendit Wang-mu entrer doucement derrière elle, mais elle n’avait plus le temps de s’occuper des mortels. Les dieux attendaient. Elle s’agenouilla dans l’angle, scruta le grain du bois pour découvrir la ligne que les dieux voudraient lui faire suivre des yeux. D’ordinaire, elle était obligée de choisir elle-même, et elle choisissait toujours la ligne la plus difficile pour que les dieux ne la méprisent pas. Mais, ce soir-là, elle fut immédiatement envahie par la certitude que les dieux choisissaient pour elle. La première ligne était épaisse, ondulante mais facile à suivre. Les dieux avaient déjà pitié d’elle ! Le rituel de ce soir serait presque une conversation entre elle et les dieux. Aujourd’hui, elle avait brisé une invisible barrière, elle s’était rapprochée de la compréhension claire des événements dont jouissait son père. Peut-être qu’un jour les dieux lui parleraient avec cette clarté particulière que le vulgaire leur supposait dans leurs rapports avec les élus.

— Très-sainte, dit Wang-mu.

Ce fut comme si Qing-jao était faite de verre et que Wang-mu l’ait délibérément brisée. Ne savait-elle pas qu’un rite interrompu devait être repris de son début ? Qing-jao se redressa, sans se relever, et se retourna vers la fille.

Wang-mu avait dû lire la fureur sur le visage de Qing-jao, mais n’en avait pas compris la raison.

— Oh, je suis désolée, dit-elle immédiatement, tombant à genoux et se prosternant, la face contre terre. J’ai oublié que je ne devais pas t’appeler « très-sainte ». Je voulais seulement te demander ce que tu cherchais, avant de pouvoir t’aider à le trouver.

Qing-jao faillit éclater de rire devant l’ignorance de Wang-mu. Elle ne se doutait évidemment pas que les dieux étaient en train de parler à Qing-jao. Et puis, rassérénée, Qing-jao eut honte de voir combien Wang-mu redoutait sa colère ; il n’était pas juste que la fille s’abaisse à toucher le plancher de la tête. Qing-jao n’aimait pas voir une autre personne s’humilier à ce point.

Comment ai-je pu lui faire si peur ? J’étais remplie de joie parce que les dieux me parlaient clairement ; mais ma joie était si égoïste que lorsque Wang-mu m’a innocemment interrompue je me suis tournée vers elle avec le visage de la haine. Est-ce ainsi que je réponds aux dieux ? Ils me montrent le visage de l’amour, que je traduis par de la haine envers autrui, et surtout envers celle qui est en mon pouvoir. Une fois de plus, les dieux ont trouvé un moyen pour me montrer ma propre indignité.

— Wang-mu, tu ne dois pas m’interrompre lorsque tu me vois penchée sur le parquet comme cela.

Et elle lui expliqua les rites purificatoires que les dieux exigeaient d’elle.

— Est-ce que je dois faire ça moi aussi ? demanda Wang-mu.

— Non, sauf si les dieux te le demandent.

— Comment le saurai-je ?

— Si cela ne t’est pas encore arrivé à ton âge, Wang-mu, cela ne t’arrivera probablement jamais. Mais si cela t’arrivait, tu le saurais, car tu n’aurais pas le pouvoir de résister à la voix des dieux dans ton esprit.

Wang-mu hocha la tête gravement.

— Comment puis-je t’aider… Qing-jao ?

Elle essayait de prononcer le nom de sa maîtresse, prudemment, respectueusement. Pour la première fois, Qing-jao se rendit compte que son nom, qui semblait plein de tendresse lorsqu’il était prononcé par son père, pouvait devenir altier lorsqu’on le prononçait avec tant de respect. Cela lui faisait presque mal d’être appelée Glorieusement Brillante à un moment où elle était tout à fait consciente de son manque d’éclat. Mais elle n’interdirait pas à Wang-mu de l’appeler ainsi – il fallait bien que la fille puisse la nommer pour lui parler, et le ton déférent de Wang-mu rappellerait ironiquement à Qing-jao combien peu elle méritait son nom.

— Si tu veux m’aider, abstiens-toi de m’interrompre, dit Qing-jao.

— Alors, je devrais partir ?

Qing-jao faillit dire oui, mais elle se rendit compte alors que pour une raison ou une autre les dieux voulaient que Wang-mu prenne part à sa pénitence. Comment le savait-elle ? Parce que la pensée de voir partir Wang-mu lui était presque aussi intolérable que de savoir qu’elle n’avait pas achevé de scruter les lignes du bois.

— Reste, je t’en prie, dit Qing-jao. Peux-tu m’assister en silence ? Me regarder ?

— Oui… Qing-jao.

— Si c’est trop long et que tu ne puisses plus tenir, tu pourras partir, dit Qing-jao. Mais seulement lorsque tu verras que je vais d’ouest en est. Cela voudra dire que je suis entre deux parcours et que je ne serai pas distraite par ton départ ; toutefois, tu ne devras pas me parler.

Wang-mu ouvrit de grands yeux.

— Tu vas faire ça avec toutes les veines du bois dans toutes les lames du parquet ?

— Non, dit Qing-jao.

Les dieux ne seraient jamais cruels à ce point. Malgré cette pensée rassurante, Qing-jao comprit tout de même qu’il viendrait un jour où les dieux exigeraient précisément l’intégralité de la pénitence. Cette redoutable perspective lui donnait la nausée.

— Une ligne seulement par planche, dit-elle. Regarde-moi, je t’en prie.

Elle vit Wang-mu lever les yeux vers le message alphanumérique qui flottait au-dessus du terminal. C’était l’heure de se coucher, et les deux jeunes filles s’étaient passées de sieste. Normalement, des êtres humains ne tenaient pas si longtemps sans dormir. Sur la Voie, les jours étaient deux fois plus courts que sur la Terre, si bien qu’ils ne coïncidaient pas exactement avec les rythmes circadiens du corps humain. Se passer de sieste et retarder ensuite l’heure du coucher était une épreuve très pénible.

Mais Qing-jao n’avait pas le choix. Et, si Wang-mu ne pouvait rester éveillée, il faudrait qu’elle parte tout de suite, quand bien même les dieux s’y opposeraient.

— Il faut que tu restes éveillée, dit Qing-jao. Si tu t’endors, je serai obligée de te parler, au risque de te faire bouger et recouvrir des lignes que je suis en train de scruter. Et si je te parle, je serai obligée de tout recommencer. Peux-tu rester éveillée sans parler ni bouger ?

Wang-mu lui fit signe que oui. Qing-jao la crut sincère. Elle ne croyait pas vraiment qu’elle puisse y arriver, mais les dieux insistaient pour qu’elle garde sa servante secrète auprès d’elle. Qing-jao pouvait-elle refuser ce que les dieux exigeaient ?

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