Orson Card - Xénocide

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Trois espèces intelligentes se partagent inégalement la planète Lusitania : les Pequeninos qui en sont les indigènes, les humains qui l’ont colonisée récemment et la Reine d’une ruche étrange qui y a été amenée par Ender le Stratège, appelé aussi la Voix des Morts.
Mais il existe sur Lusitania une quatrième espèce, un virus, la descolada, mortelle pour les humains et pour la Reine qui la tiennent difficilement en échec, mais qui est indispensable à la reproduction très particulière des Pequeninos.
La petite colonie humaine de Lusitania pourrait éradiquer le virus. Mais elle risquerait alors de commettre deux fois le crime inexpiable de xénocide, la destruction irrémédiable d’une espèce intelligente. D’abord, en interdisant aux Pequeninos d’entrer dans leur troisième vie et de se reproduire. Ensuite, en éliminant un virus si adaptable que certains le considèrent comme conscient.
Un xénocide : le crime qu’Ender lui-mëme a commis plus de trois mille ans plus tôt dans sa guerre interstellaire contre les Doryphores (
) et qu’il n’a eu de cesse d’expier depuis (
).
Avec l’aide des Lusitaniens de toutes espèces, celle de sa soeur Valentine et celle enfin des sages de la Voie, une planète de culture chinoise traditionnelle, Ender parviendra-t-il à éviter que le Congrès stellaire détruise Lusitania et tous ses habitants avant que la descolada ne se déchaïne à travers toute la galaxie ?

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— Je suis ton père. Je ne deviendrai ton ancêtre qu’après ma mort.

— Eh bien, disons que c’était pour ma mère. Si jamais le Congrès perd le mandat du ciel, alors je serai sa plus impitoyable ennemie, car je servirai les dieux, moi !

Et pourtant, alors même qu’elle prononçait ces mots, elle comprit qu’ils recelaient une dangereuse demi-vérité. Quelques instants seulement auparavant – avant d’être interceptée sur le seuil de sa chambre –, n’était-elle pas parfaitement disposée à défier les dieux eux-mêmes pour l’amour de son père ? Je suis la plus indigne, la plus ignoble des filles, se dit-elle.

— Je te dis maintenant, ma fille, ma Glorieusement Brillante, que s’opposer au Congrès ne me fera jamais du bien. Ni à toi non plus. Mais je te pardonne cet excès d’amour filial. C’est le plus doux et le plus tendre des vices.

Il sourit. Ce sourire la calma, même si elle savait qu’elle ne méritait pas son approbation. Qing-jao pouvait se remettre à penser, retourner à l’énigme.

— Tu savais que c’étaient les dieux, dit-elle, et tu m’as quand même obligée à chercher la réponse.

— Mais as-tu posé la bonne question ? Ce qui nous intéresse, c’est de savoir comment les dieux ont fait cela.

— Comment le saurais-je ? dit Qing-jao. Ils auraient pu détruire la flotte, la cacher, ou l’emmener dans quelque lieu secret du Couchant…

— Qing-jao ! Regarde-moi. Ecoute-moi bien.

Elle le regarda. La sévérité de l’ordre l’aida à se calmer, à se concentrer.

— J’ai toute ma vie essayé de t’enseigner ceci, Qing-jao, mais maintenant c’est le moment ou jamais de l’apprendre : les dieux sont la cause de tout ce qui arrive, mais ils n’agissent jamais autrement que masqués. Tu m’écoutes ?

Qing-jao fit oui de la tête. Ces mots, elle les avait entendus cent fois.

— Tu m’entends, et pourtant tu ne me comprends pas, même à présent, dit son père. Les dieux ont choisi le peuple de la Voie, Qing-jao. Nous seuls avons le privilège d’entendre leur voix. Pour tous les autres, leurs œuvres restent cachées, mystérieuses. Ta mission n’est pas de découvrir la cause véritable de la disparition de la flotte – toute la planète de la Voie saurait immédiatement que la vraie cause est que les dieux l’ont voulu ainsi. Ta mission est de découvrir le masque que les dieux ont créé pour cet événement.

Qing-jao fut saisie de vertige. Elle était tellement sûre de détenir la réponse, d’avoir accompli sa tâche. Maintenant, tout lui échappait. La réponse était toujours valable, mais la nature de sa tâche avait changé.

— Actuellement, dit son père, parce que nous n’arrivons pas à trouver d’explication naturelle, les dieux sont exposés aux regards de toute l’humanité, des incroyants comme des croyants. Les dieux sont nus, et nous devons les vêtir. Nous devons retrouver la série d’événements que les dieux ont créés pour expliquer la disparition de la flotte et lui donner pour les incroyants l’apparence d’un fait naturel. Je croyais que tu comprenais ceci : nous servons le Congrès stellaire, mais uniquement parce qu’en servant le Congrès nous servons aussi les dieux. Les dieux veulent que nous abusions le Congrès, et le Congrès veut être abusé.

Qing-jao approuva sans mot dire, abasourdie par la déception de voir qu’elle n’était pas encore au bout de ses peines.

— Trouves-tu que c’est de ma part faire preuve de dureté ? Suis-je malhonnête ? Suis-je cruel envers les incroyants ?

— Une fille juge-t-elle son père ? murmura Qing-jao.

— Evidemment. Les gens ne cessent de se juger les uns les autres. La question est de savoir si nous jugeons avec sagesse.

— Alors j’estime que ce n’est pas un péché que de parler aux incroyants dans la langue de leur incroyance, dit Qing-jao.

Etait-ce un sourire qui naissait à présent au coin des lèvres de son père ?

— Tu m’as compris. Si jamais le Congrès s’adresse à nous pour chercher humblement à savoir la vérité, alors nous lui enseignerons la Ligne et il deviendra partie intégrante de la Voie. Pour le moment, nous servons les dieux en aidant les incroyants à se tromper quand ils pensent que tout ce qui arrive a une explication naturelle.

Qing-jao s’inclina jusqu’à presque toucher le parquet de la tête.

— Tu as tenté de m’enseigner cela de nombreuses fois, dit-elle, mais, jusqu’à ce jour, je n’avais jamais eu à accomplir de tâche mettant ce principe enjeu. Pardonne la stupidité de ta fille indigne.

— Je n’ai pas de fille indigne, dit Han Fei-tzu. Je n’ai qu’une fille, ma Glorieusement Brillante. Peu d’habitants de la Voie comprendront vraiment jamais le principe que tu viens d’apprendre aujourd’hui. C’est pour cela que seuls quelques-uns parmi nous sont capables de traiter directement avec les gens d’autres planètes sans les troubler ni les mettre dans l’embarras. Aujourd’hui, tu m’a surpris, ma fille, non pas parce que tu ne l’avais pas encore compris, mais parce que tu es parvenue à le comprendre si tôt dans ta vie. J’avais presque dix ans de plus que toi quand je l’ai moi-même découvert.

— Comment puis-je apprendre quelque chose plus vite que tu ne l’as fait, père ?

L’idée de surpasser l’une des prouesses de son père était presque impensable.

— Parce que tu m’as eu comme professeur, dit Han Fei-tzu, tandis que j’ai été obligé de le découvrir par mes propres moyens. Mais je vois que tu as eu peur à la pensée d’avoir peut-être appris quelque chose à un plus jeune âge que moi. Crois-tu que je serais déshonoré d’être surpassé par ma fille ? Au contraire : il n’y a pour un père ou une mère pas de plus grand honneur que d’avoir un enfant qui le surpasse.

— Je ne pourrai jamais surpasser ta grandeur, ô père.

— En un sens, c’est vrai, Qing-jao. Parce que tu es mon enfant, toutes tes œuvres sont incluses dans les miennes, en tant que sous-ensemble, tout comme nous sommes tous des sous-ensembles de nos ancêtres. Mais tu détiens en toi un tel potentiel de grandeur que je crois qu’il viendra un jour où ma grandeur dépendra plus de tes œuvres que des miennes. Si jamais le peuple de la Voie me juge digne de quelque honneur particulier, ce sera au moins autant à cause de tes réussites que des miennes.

Ce disant, son père s’inclina devant elle, non pas pour lui signifier courtoisement la fin de l’entretien, mais dans une profonde révérence qui lui fit presque toucher le parquet de la tête. Pas tout à fait, car ce serait excessif, presque sacrilège, de toucher le parquet pour de vrai afin d’honorer sa propre fille. Mais il s’inclina aussi bas que la dignité le permettait.

L’espace d’un instant, elle en fut troublée, elle eut peur ; puis elle comprit. Quand il avait laissé entendre que ses chances d’être choisi comme dieu de la Voie dépendaient de sa grandeur à elle, il n’évoquait pas quelque vague événement d’un lointain avenir. Il parlait de l’instant présent. Il parlait de la mission de Qing-jao. Si elle pouvait trouver le déguisement des dieux, une explication naturelle pour la disparition de la flotte de Lusitania, alors il serait assuré d’être choisi comme dieu de la Voie. C’est dire à quel point il lui faisait confiance ; à quel point cette tâche était importante. Qu’était la maturité de Qing-jao comparée à la divinité de son père ? Il lui fallait travailler plus dur, mieux réfléchir et réussir là où toutes les ressources des militaires et du Congrès avaient été mises en vain à contribution. Non pour elle-même, mais pour sa mère, pour les dieux et pour que son père ait une chance de devenir l’un d’eux.

Qing-jao quitta la chambre de son père. Elle s’arrêta sur le seuil et regarda Wang-mu. Un seul regard de l’élue des dieux suffit pour dire à la fille de la suivre.

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