Arthur Clarke - Les enfants d'Icare

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« Il se trouvait à un moment où l’Histoire retient son souffle, où le présent se détache de ce qui a été… Toutes les réussites du passé se trouvaient réduites à néant, mais une seule pensée revenait inlassablement dans l’esprit de Reinhold comme un écho tenace : désormais l’homme n’était plus seul dans l’univers. »
L’astronef étranger s’était posé sur Terre et nul ne l’avait vu arriver. Maintenant qu’il était là, plus rien ne serait comme avant. Sans se montrer, ses occupants ne tardent pas à imposer leur volonté à l’homme. Ils exigent et obtiennent le désarmement général.
L’action des Suzerains est incontestablement bénéfique et cependant un doute terrible subsiste… Pourquoi aucun humain n’a-t-il pu les apercevoir ? L’existence de l’humanité n’est-elle pas menacée ?

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Une expression de surprise se peignit sur les traits de Jeff.

— Pourtant, quelqu’un m’a dit de prendre mes jambes à mon cou.

Jean et George échangèrent un regard chargé d’une légère inquiétude.

— Tu… tu veux dire que tu t’es figuré entendre quelqu’un ?

— Cela suffit, George, s’exclama Jean un peu trop précipitamment sur un ton anxieux. Ce n’est pas le moment de l’énerver.

Mais son mari avait de la suite dans les idées :

— Je tiens à tirer cette affaire au clair. Raconte-moi exactement ce qui s’est produit, Jeff.

— Eh bien, j’étais sur la plage près de la vieille épave lorsque la voix m’a parlé.

— Qu’est-ce qu’elle disait ?

— Je ne m’en souviens pas très bien. Quelque chose comme : « Jeffrey, monte en haut de la colline aussi vite que tu pourras. Si tu restes là, tu vas te noyer. » Je suis sûr qu’elle m’a appelé Jeffrey, et pas Jeff. Ça ne pouvait donc pas être quelqu’un que je connais.

— Était-ce une voix d’homme ? Et d’où venait-elle ?

— Elle était toute proche. Et on aurait dit que c’était celle d’un homme…

Comme Jeff hésitait, George insista :

— Continue. Suppose que tu es là, sur la plage. Explique-nous bien ce qui s’est passé.

— C’était une voix… comme je n’en avais jamais entendu. Je crois qu’elle appartenait à un homme très grand.

— Et c’est tout ce qu’elle t’a dit ?

— Oui… jusqu’à ce que je commence à grimper dans la colline. Et puis, il y a eu quelque chose de drôle. Tu connais le sentier qui mène à la cime ?

— Oui.

— Je le montais en courant parce que c’était le chemin le plus rapide. J’avais compris ce qui se passait parce que j’avais vu la grosse vague qui approchait. Et elle faisait un bruit terrible. Brusquement, je me suis trouvé en face d’un énorme rocher qui me barrait le passage. Il n’était pas là avant et il n’y avait pas moyen d’en faire le tour.

— C’était sans doute la secousse qui l’avait déplacé, murmura George.

— Chut ! Laisse-le continuer.

— Je ne savais pas quoi faire. Et j’entendais la vague qui se rapprochait. Alors, la voix a dit : « Jeffrey, ferme les yeux et cache-toi la figure dans les mains. » Ça m’a paru un peu idiot, mais j’ai quand même obéi. Il y a eu un éclair formidable – je l’ai senti – et quand j’ai rouvert les yeux, le rocher était parti.

— Parti ?

— Oui… il n’était plus là. Je me suis remis à courir et je me suis presque brûlé la plante des pieds tellement c’était chaud par terre. L’eau a sifflé en arrivant à cet endroit mais la vague n’a pas pu m’entraîner – j’étais déjà trop haut. C’est tout. Je suis redescendu quand il n’y a plus eu de vagues. Je me suis aperçu alors que ma bicyclette avait disparu et que la route pour rentrer était coupée.

— Ne t’inquiète pas pour ton vélo, chéri, dit Jean en serrant tendrement son fils dans ses bras. Tu es sain et sauf, c’est la seule chose qui importe. Le pourquoi et le comment, c’est sans intérêt. On t’en donnera un autre.

En dépit de ces propos lénifiants, Jean et George tinrent un conseil de guerre dès qu’ils eurent quitté la chambre des enfants. Aucune décision n’en sortit mais cette conférence eut deux conséquences. Le lendemain, Jean conduisit à l’insu de George son fils auprès du psychologue infantile de la Colonie qui écouta attentivement Jeff, pas le moins du monde impressionné, narrer une fois de plus son aventure. Puis, tandis que le petit garçon qui ne se doutait de rien repoussait successivement dans la pièce voisine tous les jouets qu’on lui présentait, il s’employa à rassurer la maman :

— Il ne manifeste aucun indice de comportement mental anormal. N’oubliez pas qu’il a subi une épreuve effrayante dont il s’est admirablement bien sorti. C’est un enfant doué d’une imagination fertile et il croit probablement dur comme fer à cette histoire. Vous n’avez qu’à faire comme si vous l’acceptiez. Et ne vous inquiétez pas, sauf si d’autres symptômes se manifestent ultérieurement. Dans ce cas, avertissez-moi tout de suite.

Le soir, Jean fit part du verdict du psychologue à George. Ce dernier n’eut pas l’air aussi soulagé qu’elle l’espérait, ce qu’elle attribua aux dégâts qu’avait subis son cher théâtre. Il se contenta de grommeler un vague « tant mieux ! » avant de se plonger dans la lecture du dernier numéro de Plateau et Studio. À croire qu’il se désintéressait totalement de cette affaire. Elle lui en voulut un peu.

Mais trois semaines plus tard, le jour même où la digue réparée fut remise en service, George sauta sur sa bicyclette et se rendit à Sparte.

La plage était jonchée de coraux fracassés. Le récif lui-même semblait avoir été disjoint et George se demanda combien de temps il faudrait aux myriades de polypes pour combler patiemment la brèche. Quand il eut repris son souffle, il entreprit l’ascension de l’unique sentier qui montait à l’assaut de la colline. Des débris d’algues racornies, accrochés aux rochers, marquaient la limite de la montée des eaux.

George Greggson resta un long moment à contempler la plaque de rocher fondu, s’efforçant de se convaincre qu’il ne s’agissait là que d’un caprice du volcan éteint depuis si longtemps. Mais il renonça bien vite à essayer de s’illusionner. Le souvenir de la ridicule démonstration à laquelle Jean et lui avaient assisté des années auparavant chez Rupert Boyce le taraudait. Personne n’avait jamais vraiment compris ce qui s’était passé et George devinait intuitivement que ces deux étranges événements, l’expérience et l’aventure de Jeff, étaient liés. D’abord, Jean. Ensuite, le fils de Jean. Il ne savait pas s’il devait se réjouir ou s’effrayer. Une prière silencieuse jaillit du fond de son cœur : « Merci de ce que vos congénères ont fait pour Jeff, Karellen. Mais j’aimerais savoir pourquoi ils l’ont fait ! »

Il redescendit à pas lents, environné de mouettes blanches qui décrivaient des cercles dans le ciel, mécontentes qu’il ne leur eût rien apporté à manger.

17

Elle aurait pu être formulée n’importe quand depuis la fondation de la Colonie et cependant, la demande de Karellen fit l’effet d’une bombe. Tout le monde se rendait parfaitement compte qu’elle annonçait une crise sur le plan des affaires intérieures de la Nouvelle-Athènes, mais personne n’était capable de prévoir si ses conséquences en seraient bénéfiques ou non.

Jusqu’à présent, les Suzerains s’étaient abstenus d’intervenir sous quelque forme que ce fût dans le développement de la Colonie. Ils s’en désintéressaient totalement, tout comme ils étaient indifférents à la plupart des activités humaines du moment qu’elles n’étaient pas subversives et n’enfreignaient pas les codes de conduite qu’ils avaient édictés. Pouvait-on dire que les objectifs de la Colonie étaient de nature subversive ? Il était difficile de se prononcer. Ils n’étaient pas politiques ; néanmoins, ils constituaient une revendication d’indépendance culturelle. Dès lors, c’était la porte ouverte à l’inconnu. Les Suzerains discernaient peut-être l’avenir de la Nouvelle-Athènes plus clairement que ses fondateurs – et le futur qu’ils prévoyaient n’était peut-être pas de leur goût.

Si Karellen voulait envoyer un observateur, un inspecteur ou tout autre titre que l’on préférât donner à cet émissaire, on ne pouvait évidemment pas s’y opposer. Vingt ans auparavant, les Suzerains avaient proclamé qu’ils avaient renoncé à faire usage de leurs appareils de surveillance et que, de ce fait, l’humanité devait considérer qu’elle n’était plus espionnée. Toutefois, l’existence même de ces instruments signifiait qu’il était impossible de cacher quoi que ce fût aux extraterrestres si ceux-ci voulaient vraiment savoir ce qu’on leur dissimulait.

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