John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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« On dirait de l’alfa », remarqua Gaby en arrachant une poignée d’herbe.

« Mais en plus grand. »

Gaby haussa les épaules. « Gaïa ne se préoccupe pas de construire à l’économie.

— Il y a une porte, là-haut, annonça Gene. Vous voulez entrer ?

— Ben tiens. »

Il restait un espace dégagé large de cinq mètres entre le rebord du surplomb et la muraille du château. Non loin s’ouvrait une arcade à peine plus haute que la taille de Cirocco.

« Ouaou ! haleta Gaby en s’appuyant au mur. Il y a presque de quoi attraper le vertige à marcher sur un sol horizontal. J’avais perdu l’habitude. »

Cirocco alluma une lampe et suivit Gene sous l’arcade et dans une galerie des glaces.

« On ferait mieux de rester ensemble », prévint-elle.

Cette précaution ne semblait pas superflue : même si les surfaces n’étaient pas entièrement réfléchissantes, l’endroit n’était pas sans rappeler les palais de glace des fêtes foraines. Tout autour d’eux, les murs leur révélaient des salles dont les murs à leur tour s’ouvraient sur de nouvelles salles.

« Comment sort-on une fois qu’on est entré ? » demanda Gaby.

Cirocco lui indiqua le sol. « Suivons nos traces de pas.

— Ah ! que je suis bête ! » Gaby se pencha pour examiner la fine poudre qui recouvrait le plancher. Dans la poussière se trouvaient éparpillés des débris plus larges, lisses et plats.

« Du verre pilé, dit-elle. Ne vous cassez pas la figure. »

Gene hocha la tête. « C’est aussi ce que j’ai cru au début mais ce n’est pas du verre. Ce matériau est aussi mince qu’une bulle de savon et ne peut pas être coupant. » Et, s’approchant d’un mur, il le pressa doucement du plat de la main. Le mur tomba en morceaux avec un petit bruit cristallin. Gene prit au vol l’un des débris et le broya dans sa main.

« Combien de ces murs pourrais-tu démolir avant que l’étage du dessus nous tombe sur le crâne ? » s’inquiéta Gaby en désignant le niveau supérieur.

« Un bon paquet, je crois. Regardez : cet endroit est un labyrinthe mais il n’était pas ainsi à l’origine. Nous avons traversé certaines cloisons uniquement parce que quelque chose les avait déjà défoncées. Mais c’était en fait un empilement de cubes sans aucune possibilité d’accès. »

Gaby et Cirocco s’entre-regardèrent.

« Comme l’édifice que nous avons découvert sous le câble », remarqua Gaby et elle le décrivit à Gene.

« Mais qui construirait des bâtiments avec des pièces dont on ne peut ni entrer ni sortir ? demanda Gaby.

— Le nautile cloisonné, répondit Gene.

— Tu peux répéter ?

— Le nautile. Il sécrète sa coquille en spirale. Lorsqu’elle devient trop petite, il avance et scelle la loge qui est derrière lui. Tu peux la découper dans le sens de la longueur : c’est très joli.

Et cela ressemble fort à l’édifice que vous avez vu : les chambres les plus petites au fond, les plus grandes au-dessus. »

Cirocco fronça les sourcils. « Mais toutes les salles ici ont en gros la même taille. »

Gene hocha la tête. « La différence n’est pas grande. Cette salle est un rien plus grande que celle-ci, de l’autre côté, il doit en exister de plus petites encore quelque part. Cette chose se développait transversalement. »

Au vu de ce château de cristal on pouvait imaginer que les créatures qui l’avaient édifié travaillaient comme le corail. La colonie abandonnait ses demeures lorsqu’elles étaient trop petites et bâtissait sur les restes. Certaines parties du château dépassaient les dix niveaux. La rigidité d’une telle structure ne provenait pas de ses cloisons arachnéennes mais des arêtes. Pareilles à des tiges de plexiglas du même diamètre que le poignet de Cirocco, elles étaient d’une rigidité extrême. Même si l’on avait brisé toutes les parois du château de cristal son armature aurait subsisté, telle la charpente d’acier d’un gratte-ciel.

« Quel que soit le bâtisseur de cet édifice, il ne fut pas son dernier occupant, suggéra Gaby. Quelqu’un d’autre l’a aménagé en y apportant de multiples modifications ou alors ces créatures étaient considérablement plus complexes que nous ne le supposons. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’endroit est abandonné depuis des lustres. »

Cirocco essaya de ne pas être déçue, mais en vain. C’était une déception. Ils étaient encore loin du sommet et il semblait bien qu’ils devraient gravir chaque mètre du trajet restant.

« Ne te fâche pas.

— Que se passe-t-il ? » Cirocco s’éveilla lentement. Difficile de croire qu’il était déjà huit heures, se dit-elle.

Mais comment pouvait-il le savoir ? Elle avait toujours sa montre.

« Ne regarde pas. » Il avait parlé de la même voix égale mais Cirocco se figea, le bras à moitié levé. Elle vit le visage de Gene sur lequel jouaient les reflets orange des braises mourantes. Il était agenouillé près d’elle.

« Eh bien… qu’y a-t-il, Gene ? Qu’est-il arrivé ?

— Rien, ne te fâche pas. Je ne voulais pas lui faire de mal mais je ne pouvais pas non plus la laisser regarder, pas vrai ?

— Gaby ? » Elle fit mine de se lever et il lui montra alors le couteau. À cet instant crucial, elle prit conscience avec acuité de plusieurs choses : Gene était nu ; Gaby gisait sur le ventre, nue également, et apparemment elle ne respirait pas ; Gene était en érection. Il y avait du sang sur ses mains. Ses sens s’étaient soudain aiguisés. Elle percevait la respiration régulière de l’homme, sentait l’odeur du sang et de la violence.

« Ne te fâche pas, répéta-t-il d’une voix raisonnable. Je ne voulais pas agir ainsi mais c’est toi qui m’y as forcé.

— Tout ce que je t’ai dit c’est que…

— Tu es fâchée, je le vois bien. » Il soupira devant une telle injustice et montra dans sa main gauche un second couteau – celui de Gaby. « Si tu y réfléchis, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. De quoi crois-tu que je sois fait ? Vous, les femmes… C’est vos mères qui vous ont dit d’être égoïstes ? C’est ça ? »

Cirocco essaya de trouver une réponse sans risque mais apparemment il n’en demandait pas. Il s’avança et lui plaça la pointe du couteau sous le menton. Elle tressaillit ; la lame mordit la chair tendre. Elle était encore plus froide que ses yeux.

« Je ne comprends pas pourquoi tu fais ça. »

Il hésita. Le second couteau s’était déplacé en direction de son ventre ; il avait maintenant interrompu son mouvement et l’arme était alors hors de vue. Elle s’humecta les lèvres en souhaitant la voir à nouveau.

« C’est une bonne question. J’y ai toujours réfléchi – quel homme n’y penserait pas ? » Il quêtait une approbation dans son regard et parut désemparé en n’en découvrant aucune.

« Ah, mais à quoi bon ? Tu es une fille.

— Dis toujours. » Le couteau se déplaçait à nouveau. Elle sentit la lame appuyer contre l’intérieur de ses cuisses. Son front se trempa de sueur.

« Tu n’as pas besoin de t’y prendre ainsi. Pose ce couteau et je te donnerai tout ce que tu voudras.

— Ah ah. » Et toujours ce couteau, qui allait et venait comme le doigt d’une mère grondeuse. « Je ne suis pas un type stupide. Je connais vos méthodes, à vous les femmes.

— Je te jure. Inutile de t’y prendre comme ça.

— Il le faut. J’ai tué Gaby et tu ne le pardonneras pas. Ça n’a jamais été équitable, tu sais. Vous nous provoquez en permanence. Vous nous faites bander et après vous dites toujours non. » Il ricanait mais bien vite cette expression disparut pour laisser à nouveau place au calme. Elle avait préféré son ton moqueur.

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