John Varley - Titan

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Titan: краткое содержание, описание и аннотация

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Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

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Elle leva les yeux, bouche bée.

« Je n’ai pas envie de perdre une corde. »

Son visage n’était qu’une plaie sanglante : un œil fermé par une ecchymose, l’autre juste entrouvert, le nez cassé et trois dents en moins.

« L’a pris une sacrée gamelle, observa Cirocco.

— C’est rien en comparaison de ce que je projetais.

— Ouvre son sac et panse-lui l’oreille : il continue de perdre du sang. »

Gaby était sur le point d’exploser mais Cirocco coupa court d’un regard inflexible.

« Je ne vais pas le tuer, alors inutile de me le suggérer. »

Le coup de hachette de Gaby lui avait sectionné l’oreille. Elle ne l’avait pas fait exprès ; elle comptait bien la lui planter dans le coin du crâne mais l’instrument avait dévié et le coup avait été assez violent pour l’assommer. Il gémissait pendant que Gaby le pansait.

Cirocco se mit à fouiller dans le sac de Gene pour en extraire ce qui pourrait lui être utile. Elle prit les armes et les provisions et jeta le reste par-dessus bord.

« Si nous lui laissons la vie sauve, il va nous suivre, tu le sais très bien.

— Ça se pourrait et je pourrais définitivement régler la question. C’est pourquoi il va falloir qu’il saute.

— Alors pourquoi diable suis-je en train de…

— Avec son parachute. Détache-lui les jambes. »

Elle lui passa le harnais entre les cuisses. Il gémit à nouveau et elle se détourna pour ne pas voir ce que Gaby lui avait fait à cet endroit.

« Il croyait m’avoir tuée, poursuivait-elle en finissant de nouer son pansement. Il en avait l’intention, mais j’ai tourné la tête.

— Comment est ta blessure ?

— Pas profonde, mais j’ai saigné comme un bœuf. J’étais étourdie et, par chance, trop faible pour bouger après qu’il… après… » Son nez coulait, elle s’essuya du revers de la main. « Je me suis presque tout de suite évanouie. Quand je suis revenue à moi, il se penchait au-dessus de toi.

— Je suis heureuse que tu te sois réveillée au bon moment. J’étais mal embringuée. Et merci de m’avoir encore une fois sauvé la peau. »

Gaby la regarda d’un air blafard et Cirocco regretta immédiatement le ton de ses paroles. Gaby semblait se sentir personnellement responsable de ce qui était arrivé. Ce ne devait pas être facile, songea-t-elle, de rester immobile tandis que celle qu’on aime se fait violer.

« Pourquoi le laisses-tu vivre ? »

Cirocco baissa les yeux sur lui et lutta contre un accès de rage soudaine. Lorsqu’elle parvint à se contrôler, elle répondit :

« Je… tu sais bien qu’il n’était pas comme ça, avant.

— Moi, je ne veux pas le savoir. La bête en rut sommeillait déjà en lui sinon comment aurait-il pu faire ça ?

— Elle est en nous tous. Nous la réprimons mais lui n’en est plus capable. Il m’a parlé comme un petit garçon blessé – pas fâché : blessé, simplement – parce qu’il n’avait pas ce qu’il voulait. Quelque chose s’est produit en lui après l’accident. Tout comme en moi. Et en toi.

— Mais nous n’avons pas tenté d’assassiner quelqu’un. Écoute, parachutons-le, d’accord. Mais moi je serais d’avis de garder ici ses couilles. » Elle brandit le couteau mais Cirocco fit non de la tête.

« Non. Je ne l’ai jamais beaucoup aimé mais on se supportait. C’était un bon équipier, et maintenant il est fou, et… » Elle était sur le point de dire qu’elle en était en partie responsable, qu’il ne serait jamais devenu fou si elle avait su garder intact son vaisseau, mais les mots ne voulaient pas sortir.

« Je lui laisse une chance en souvenir de ce qu’il a été. Il disait qu’il avait des amis en bas. Il délirait peut-être ou peut-être le recueilleront-ils. Délivre-lui les mains. »

Gaby trancha ses liens et Cirocco, les dents serrées, le poussa du pied. Il se mit à glisser et sembla prendre conscience de la situation. Il poussa un hurlement tandis que le parachute traînait derrière lui, puis disparut derrière la courbure du câble.

Elles ne virent pas s’il s’était ouvert.

* * *

Les deux femmes restèrent assises un long moment. Cirocco avait peur de parler. Il y avait toujours le risque qu’elle se mette à pleurer sans pouvoir s’arrêter et elle n’avait pas de temps à perdre à ça. Il fallait panser les blessures et terminer le voyage.

Gaby n’était pas en trop mauvais état. Il lui aurait fallu des agrafes mais elles durent faire avec le désinfectant et un pansement. Elle garderait une cicatrice sur le front.

Idem pour Cirocco, à la suite de sa chute sur le sol du château, elle en aurait une autre aussi, de la pointe du menton à l’oreille gauche, et une dernière en travers du dos. Mais aucune de ces blessures n’était sérieuse.

Elles se soignèrent mutuellement puis chargèrent leurs sacs et Cirocco regarda la longueur de câble qu’il leur restait à grimper avant d’atteindre le moyeu.

« Je crois qu’on devrait retourner au château pour nous reposer avant de l’attaquer, dit-elle. Un jour ou deux. Pour reprendre des forces. »

Gaby regarda aussi.

« Oh, c’est sûr. Mais la prochaine étape va être plus facile. En vous ramenant ici j’ai découvert un escalier. »

Chapitre 20.

L’escalier émergeait d’un gros tas de sable près de la limite supérieure du château de cristal et il montait, droit comme une flèche, à perte de vue. Chaque marche faisait un mètre cinquante de large et quarante centimètres de haut ; elles semblaient avoir été creusées à même la surface du câble.

Après l’avoir suivi quelque temps, Cirocco et Gaby commencèrent à croire qu’il ne serait pas aussi pratique que prévu : il s’inclinait vers le sud, en direction de la pente, et avant longtemps deviendrait certainement impraticable.

Pourtant les degrés restèrent parfaitement horizontaux. Bientôt elles marchaient sur une corniche, entre le mur et le vide. Il n’y avait ni main courante, ni protection d’aucune sorte. Elles se collaient à la paroi en tremblant à chaque rafale de vent.

Puis la corniche se mua en un tunnel.

La transition était progressive : l’espace était toujours ouvert sur leur droite mais le mur en surplomb se refermait peu à peu au-dessus de leur tête. Le sentier repassait en dessous du câble.

Cirocco essaya de le visualiser : il montait toujours mais s’enroulait comme un pas de vis à l’extérieur du câble.

Deux mille marches encore et elles se retrouvèrent dans l’obscurité totale.

« Un escalier, grommela Gaby. Construire un truc comme ça et y poser un escalier. » Elles s’étaient arrêtées pour sortir leurs lampes. Gaby emplit la sienne et coupa la mèche. Elles les feraient brûler à tour de rôle en espérant avoir assez d’huile pour tenir jusqu’à l’autre côté.

« Peut-être qu’ils n’étaient pas bien dans leur tête », suggéra Cirocco. Elle frotta une allumette et l’approcha de la mèche.

« Mais plus certainement s’agissait-il d’un dispositif de secours en cas de panne.

— Ben, je suis bien contente de l’avoir, admit Gaby.

— Il doit sans doute exister plus bas mais obstrué par les gravats. Ce qui signifie que cet endroit est longtemps resté à l’abandon. Les arbres qui ont poussé ici doivent être le résultat de récentes mutations.

— Si c’est toi qui le dis. » Gaby leva sa lampe et regarda vers l’avant, puis derrière, là où subsistait encore une traînée de lumière. Elle cligna des yeux.

« J’ai l’impression qu’on va couper droit par le milieu.

— Ah bon ? Tu te rappelles la Porte des Vents ? Toutes ces quantités d’air doivent bien passer quelque part.

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