John Varley - Titan

Здесь есть возможность читать онлайн «John Varley - Titan» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1980, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Titan: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Titan»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une roue géante orbitant au large de Saturne, voilà ce que découvre l'équipage du vaisseau spatial américain, le « Seigneur des Anneaux ». Son caractère artificiel ne fait aucun doute… pourtant… Création ou créature extra-terrestre, la chose phagocyte littéralement le vaisseau et ses sept astronautes. Et Cirocco Jones, la jeune femme qui dirige la mission, se retrouve à l'intérieur d'un monde creux, un gigantesque Disneyland peuplé d'anges cruels et de centaures bavards, de baleines-zeppelins et de vers des sables…
Pour Cirocco et ses compagnons, c'est le début d'une incroyable odyssée pour découvrir qui est Gaïa, la divinité créatrice de cet univers trop hollywoodien pour être vrai, et pour recouvrer, peut-être, la liberté.
Premier volet d'une trilogie,
marie avec un rare bonheur la science et le mythe, le merveilleux et la technologie dans une épopée palpitante et truffée de clins d'oeil.

Titan — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Titan», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Si ce tunnel y menait nous l’aurions déjà remarqué. Le vent nous aurait balayées. »

Gaby scruta la volée de marches à la lueur fluctuante de la lampe. Elle renifla.

« Il fait passablement chaud ici. Je me demande si ça va continuer.

— Pour le savoir, le seul moyen est de continuer.

— Hm-Hmm. » Gaby tituba et la lampe faillit lui échapper. Cirocco lui mit une main sur l’épaule.

« Tu te sens bien ?

— Ouais. Je… non, bordel, non ça va pas. » Elle s’adossa à la paroi. « J’ai le vertige et j’ai les genoux qui flageolent. » Elle tendit sa main libre et la regarda ; elle tremblait légèrement.

« Peut-être qu’un jour de repos était insuffisant. » Cirocco étudia sa montre, puis considéra le couloir et fronça les sourcils. « Je comptais passer de l’autre côté et revenir au-dessus du câble avant de faire halte.

— Je peux y arriver.

— Non, décida Cirocco. Je ne me sens pas très chaude non plus. La question est celle-ci : est-ce qu’on reste camper dans ce couloir torride ou bien regagne-t-on l’extérieur ? »

Gaby considéra la pente vertigineuse derrière elles.

« Je n’ai rien contre une petite suée. »

Le feu avait du bon, même par cette insupportable chaleur. Sans demander l’avis de sa compagne, Cirocco sortit du sac de Gene quelques brindilles et de la mousse sèche et prépara le foyer. Bientôt les petites flammes crépitaient. Elle alimenta le feu avec parcimonie tout en aidant Gaby à monter leur campement de fortune avec des gestes mécaniques : dérouler les sacs de couchage, sortir la popote et les couteaux, puiser dans la réserve de provisions pour le repas du soir.

On forme une bonne équipe, songeait Cirocco accroupie près du feu, tandis que Gaby coupait des légumes dans le reste du brouet de la veille. Elle avait des mains habiles et fines ; des traînées brunes de poussière maculaient ses paumes. Elles ne pouvaient plus se permettre de gâcher de l’eau à se laver.

Gaby s’essuya le front du dos de la main et leva les yeux vers Cirocco. Elle sourit – une esquisse de sourire timide qui s’élargit lorsque Cirocco y répondit. Le pansement lui cachait presque entièrement un œil. Elle plongea sa cuiller dans le rata qu’elle aspira bruyamment.

« Ces espèces de raves sont meilleures encore craquantes, dit-elle. Passe-moi ton assiette. »

Elle lui servit une portion généreuse puis toutes les deux s’assirent, côte à côte mais à un bras de distance, pour manger.

C’était délicieux. Cirocco goûtait ce silence ponctué de bruits discrets : le crépitement du feu, le grattement des cuillers au fond des écuelles en bois. Elle se détendait en ne pensant à rien.

« As-tu encore du sel ? »

Cirocco fourragea dans son paquetage et y découvrit le sachet ainsi que deux bonbons oubliés, emballés dans des feuilles jaunes. Elle en mit un dans la main de Gaby et rit en voyant ses yeux s’allumer. Elle reposa sa propre écuelle et désenveloppa la petite pâte de fruit. Elle la tint sous le nez pour la humer. Elle sentait trop bon pour être mangée d’un coup. Elle en mordit la moitié et le parfum des abricots au sirop et de la crème sucrée éclata dans sa bouche.

Gaby parvint tout juste à se contenir au spectacle de l’expression extasiée de Cirocco. Cette dernière finit l’autre moitié de sa friandise puis se mit à couver d’un regard d’envie le bonbon que Gaby avait posé près d’elle, en essayant de paraître impassible.

« Si tu comptes le garder pour le petit déjeuner, il va te falloir rester éveillée toute la nuit.

— Oh, ne t’inquiète pas. Mais il me reste encore suffisamment de manières pour savoir que le dessert vient à la fin du repas. »

Elle mit cinq bonnes minutes à le défaire puis en passa encore cinq autres à l’examiner d’un œil critique tout en faisant mine d’ignorer les mimiques de Cirocco. Celle-ci lui servit une passable imitation de cocker quêtant à la table de ses maîtres puis joua les orphelins bavant à la vitrine du pâtissier. Elle hoqueta en voyant Gaby finalement enfourner la friandise.

Elle éprouvait à ce jeu un tel plaisir qu’elle eut un sursaut en se demandant – tandis qu’elle reniflait avec avidité à quelques centimètres du visage de Gaby – si de telles singeries étaient de mise. Gaby semblait à l’évidence aux anges devant pareilles attentions ; son visage était rouge de bonheur et d’excitation et ses yeux scintillaient.

Pourquoi ne parvenait-elle pas à se laisser simplement aller et profiter de l’instant ?

Une partie de son trouble avait dû transparaître car Gaby devint soudain sérieuse. Elle prit la main de Cirocco, puis dévisagea sa compagne en hochant lentement la tête. Elles n’échangèrent pas une parole mais le regard de Gaby lui disait avec éloquence : « Tu n’as rien à craindre de moi. »

Cirocco sourit et Gaby aussi. Elles finirent leur platée de ragoût, tenant leur écuelle près de la bouche sans se soucier des bonnes manières.

Mais l’atmosphère n’était plus la même. Gaby était silencieuse. Bientôt ses mains se mirent à trembler et l’écuelle lui échappa en roulant sur les marches. Elle se redressa, hoqueta, sanglota, cherchant à tâtons la main de Cirocco posée sur son épaule. Elle remonta les genoux, serra les poings sous le menton, enfouit le visage au creux de l’épaule de Cirocco et se mit à pleurer.

« Oh, je souffre. Comme je souffre.

— Eh bien, laisse-toi aller. Pleure. » Elle posa la joue sur sa chevelure courte et brune, si fine et déjà tout ébouriffée, puis elle lui souleva le menton à la recherche d’un endroit à embrasser au milieu des pansements. Elle s’approchait de sa joue lorsqu’au dernier moment, sans bien savoir pourquoi, elle lui baisa les lèvres. Elles étaient humides et brûlantes.

Gaby la regarda un long moment puis elle renifla bruyamment avant de reposer son visage sur l’épaule de Cirocco. Elle l’enfouit au creux de son cou puis ne bougea plus. Plus de tremblements, plus de sanglots.

« Comment fais-tu pour être si forte ? » lui demande-t-elle d’une voix étouffée mais tellement proche.

« Et toi, si courageuse ? Tu n’arrêtes pas de me sauver la vie. »

Gaby eut un hochement de tête. « Non, je suis sérieuse. Si je ne t’avais pas en ce moment pour me reposer sur toi, je deviendrais folle. Et toi qui ne pleures même pas…

— Je n’ai pas la larme facile.

— Et le viol, c’est facile ? » Elle cherchait à nouveau le regard de Cirocco. « Seigneur, j’ai tellement mal. J’ai mal pour Gene et j’ai mal pour toi et je ne sais pas, des deux, ce qui est le pire.

— Gaby, je serais prête à faire l’amour avec toi si cela pouvait soulager ta peine. Mais moi aussi, j’ai mal. Physiquement. »

Gaby hocha la tête.

« Ce n’est pas là ce que je désire de toi ; même si tu te sentais bien. Je ne te demande pas d’être prête à l’amour : je ne suis pas Gene et je préfère encore souffrir de mon côté que t’avoir ainsi. Il me suffit de t’aimer. »

Que lui dire ? Que lui dire ? Tiens-t’en à la vérité, se dit Cirocco.

« Je ne sais pas si je pourrai jamais t’aimer en retour. Pas de cette façon. Mais aide-moi, aussi. » Elle l’étreignit puis lui donna une petite tape sur le nez. « Alors aide-moi, aussi ; tu es la meilleure amie que j’aie jamais eue. »

Gaby émit un petit soupir.

« Il faudra que je m’en contente, pour l’instant. » Cirocco crut qu’elle allait se remettre à pleurer, mais non. Alors elle l’étreignit brièvement et l’embrassa dans le cou.

« La vie est bien dure, pas vrai ? demanda-t-elle d’une petite voix.

— C’est ça. Allez, au dodo. »

Elles s’installèrent d’abord sur trois marches : Gaby, étendue en haut, Cirocco à se retourner en tous sens au milieu et les braises mourantes sur le degré inférieur.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Titan»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Titan» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Opzioni
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Czarodziejka
John Varley
John Varley - Tytan
John Varley
John Varley - Titano
John Varley
John Varley - Naciśnij Enter
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
Отзывы о книге «Titan»

Обсуждение, отзывы о книге «Titan» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x