John Varley - Sorcière

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Si toutes ces créatures pouvaient vivre dans une grotte qui n’était à première vue que kilomètres de roches stériles, pourquoi pas l’Oiseau de Nuit ? À nouveau, elle essaya de regarder par-dessus son épaule et cette fois parvint à hausser quelque peu le menton. Elle parvint bientôt à remuer les pieds. Mais même après avoir recouvré l’usage de ses membres, elle demeura longtemps immobile, les pieds presque à un mètre plus bas que la tête, pour s’assurer qu’elle se contrôlait parfaitement avant d’oser toute tentative pour remonter la pente où elle était tombée.

Lorsqu’elle bougea enfin, ce fut avec d’infinies précautions. Elle glissa à reculons sur les coudes et les talons jusqu’à ce qu’elle sente le sol redevenir horizontal et se retourna alors pour étreindre la roche tiède. La pesanteur était une chose merveilleuse lorsqu’elle vous pressait contre une surface stable mais nettement moins agréable quand elle essayait de vous déloger d’un perchoir précaire. Elle avait rarement eu l’occasion jusqu’alors de songer à la pesanteur, en tant qu’alliée ou qu’ennemie.

Lorsqu’elle eut maîtrisé ses tremblements, elle rampa jusqu’au bord de ce fossé contre lequel elle était restée de si longues heures, impuissante.

Elle avait écrasé l’un des oiseaux-luire dans sa chute. L’autre était mourant et clignotait mais il jetait encore assez de lumière pour lui permettre d’apercevoir le fond du fossé, à un mètre cinquante à peine de l’endroit où s’étaient trouvés ses pieds.

À son arrivée à Gaïa, elle se serait ri d’une telle distance. Maintenant, elle ne riait pas. Après tout, il ne fallait pas cent mètres pour se tuer, pas même dix. Un ou deux pouvaient suffire, si on tombait bien !

Elle commença par s’ausculter le corps puis vérifia son équipement. Elle ressentait une douleur aiguë au côté mais une inspection minutieuse lui révéla qu’aucune côte n’était cassée. Elle avait du sang séché sous le nez ; elle s’était cognée lorsque ses jambes s’étaient dérobées sous elle, juste avant cette terrifiante glissade dans le vide, les pieds devant. Mis à part cela, plus quelques éraflures et un ongle retourné, tout allait bien. Un inventaire de l’équipement qui lui restait après plusieurs allégements successifs ne révéla aucune perte.

La cage des oiseaux-luire était certes brisée mais elle n’avait plus aucun pensionnaire à y mettre et elle pourrait toujours en confectionner une autre avec des lianes et des roseaux dès sa prochaine étape.

Elle ne comptait plus le nombre d’occasions où elle était passée au bord du désastre et les bords étaient plus ou moins larges : même en éliminant toutes les fois où elle avait senti ses mains glisser sur la corde, même en éliminant les faux pas rattrapés, les éboulements qui ne l’avaient manquée que de quelques mètres, les sables mouvants où l’on ne s’enfonçait qu’à mi-taille, les crues subites venues de nulle part et dévalant la rigole qu’elle s’apprêtait à franchir… même en ne comptant que des occasions où elle avait effectivement ressenti l’étreinte de la mort comme une présence glaciale et maléfique, comme si sa main gluante l’avait effleurée, laissant sur son âme la marque de la peur, c’était déjà trop. Elle avait de la veine d’être encore en vie et elle le savait. Il avait été une époque où le danger l’excitait.

Plus maintenant.

Chaque jour apportait une terreur nouvelle. Elle avait eu si souvent la trouille qu’elle n’en avait même plus honte ; elle était trop abattue, trop écrasée par l’effondrement d’une personnalité qu’elle avait cru être sienne. Si elle y parvenait jamais, elle savait que celle qui sortirait de la caverne ne serait pas Robin-des-neuf-doigts mais quelque étrangère soumise.

Cela n’avait pas été facile d’être Robin mais c’était une personne qu’on respectait. Nul ne l’avait jamais bousculée. Une fois encore, elle se demanda pourquoi elle persistait. Elle sentait qu’il serait plus honorable de faire sa vie ici, hors de vue. Émerger en pleine lumière serait exposer sa honte.

Mais quelque temps après, poussée par une force incompréhensible, une force à laquelle elle aurait résisté si elle en avait su l’origine, elle se leva et reprit sa longue marche vers l’est.

* * *

Cela lui avait paru si simple lorsqu’elle l’avait expliqué à Chris et à Valiha. Elle se fraierait un chemin à travers la caverne, toujours vers l’est, et finirait par gagner Théa. Certes, il fallait supposer que la direction qu’ils baptisaient « est » était bien effectivement l’est mais si tel n’était pas le cas, elle n’y pouvait pas grand-chose.

Mais il ne tarda pas à lui apparaître qu’elle aurait d’autres suppositions gratuites à faire : Il lui fallait estimer que la caverne, large d’un ou deux kilomètres en son extrémité occidentale et d’une longueur indéterminée vers l’est, continuait à s’étendre dans cette direction. Et rien ne permettait de l’affirmer. Les points lumineux des oiseaux-luire lui permettaient de distinguer l’orientation générale du passage sur trois kilomètres dans chaque sens. Même si la direction moyenne semblait rectiligne, il y avait trop de courbes et de détours pour qu’elle en fût certaine.

Il existait une autre possibilité. Il était impossible de savoir si la caverne montait ou descendait. Ils étaient partis d’un niveau situé cinq kilomètres en dessous de la surface parce que Cirocco le leur avait dit. Elle savait d’autre part que l’enveloppe extérieure de Gaïa avait trente kilomètres d’épaisseur. Il y avait largement de quoi passer à côté de la chambre de Théa.

Deux instruments simples lui auraient évité de se perdre : En Gaïa, monter c’était devenir plus léger tandis que descendre alourdissait progressivement votre poids. Un ressort sensible convenablement taré aurait pu mesurer de telles différences. Ses propres sens ne le lui permettaient pas. L’horloge gaïenne à gyroscope aurait pu lui servir de compas puisqu’elle cessait de tourner lorsque son axe était orienté dans le sens nord-sud. En alignant l’horloge jusqu’à l’arrêt complet, puis en la tournant de quatre-vingt-dix degrés, elle eût pu distinguer l’est de l’ouest selon qu’elle repartait à l’envers ou à l’endroit. Mais ni Gaby ni Cirocco n’avaient eu besoin d’un dynamomètre à ressort lors de leurs voyages et donc elles n’en avaient pas emporté. Quand à l’horloge, elle était restée avec Cornemuse.

Elle perdit beaucoup de temps à tenter d’effectuer ces estimations avec un équipement de fortune et se retrouva dans une totale perplexité. En particulier, il aurait dû être possible de déterminer l’est et l’ouest en fonction de la chute des objets. Elle essaya bien en lâchant diverses choses au long de fils à plomb improvisés mais sans résultat concluant.

Tant et si bien qu’elle continua à l’aveuglette, perdue dans l’obscurité. Cela durait au moins depuis trois kilorevs, peut-être plus. Elle suivait la paroi nord. L’idée lui avait paru bonne jusqu’au moment où elle parvint au bout d’un cul-de-sac, pas plus de vingt étapes après son départ. Elle avait fait demi-tour en longeant le mur sud qui s’était mis à tourner sans interruption jusqu’à cent quatre-vingts degrés, lui révélant alors qu’elle avait pénétré sans s’en rendre compte dans un passage latéral. Il ne lui restait plus qu’à revenir en arrière pour rejoindre les marques qu’elle avait laissées pour guider Chris et Valiha, rayer la dernière et graver une nouvelle flèche leur indiquant le nouveau passage.

Qui, lui aussi, se termina brusquement trois nuits plus tard.

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