John Varley - Sorcière

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Sorcière: краткое содержание, описание и аннотация

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Voilà le genre de célébration qu’elle pouvait comprendre. L’air vibrait d’une promesse, d’une excitation au parfum délicieux. Elle l’avait ressentie avant même d’avoir rattrapé le nuage de poussière qui accompagnait la colonne de Titanides en route pour le Carnaval, elle l’avait ressentie, malgré le choc récent provoqué par sa chute, sa rencontre avec l’ange et ses longs instants de détresse sur les berges de l’Ophion. Lorsqu’elle avait rejoint la caravane, on l’avait accueillie sans réserve. Tous savaient, d’une façon ou de l’autre, qu’elle était un pèlerin même si elle-même doutait encore d’en mériter le titre. En tout cas, les Titanides l’avaient submergée de cadeaux : boisson, nourriture, chants et fleurs. Elles l’avaient prise sur leur dos, où elle avait dû se serrer entre les sacoches et les sacs de nourriture, puis mise sur leurs chariots qui grinçaient en oscillant sous leur charge bringuebalante. Elle s’était demandé ce qu’au nom de la Grande Mère elles pouvaient bien transporter pour encombrer des chariots ayant jusqu’à douze roues et tirés par des attelages de deux à vingt Titanides.

Maintenant qu’elle contemplait le Cirque de Grandioso, elle pensait le savoir : une bonne partie de leur cargaison devait consister en bijoux et décorations. Entièrement nues, les Titanides brillaient déjà comme un kaléidoscope de néon mais pour une Titanide, il n’y en avait jamais trop. Même en ville, et sans avoir besoin d’une occasion spéciale, elles portaient en moyenne un kilo de bagues, de bracelets, de colliers et de clochettes. Si leur peau était nue, elles la peignaient ; si elle était couverte de poils, elles les teignaient, les tressaient, les décoloraient. Elles se perçaient les oreilles, les narines, les mamelons, les grandes lèvres et le prépuce pour y suspendre tout ce qui pouvait briller ou tintinnabuler. Elles foraient leurs sabots adamantins d’un rouge limpide de rubis pour les incruster de gemmes aux couleurs contrastées. Il était rare de rencontrer une Titanide sans une fleur coupée tressée dans la chevelure ou passée derrière l’oreille.

Tout cela n’était apparemment qu’un simple échauffement. Pour le Carnaval Pourpre, les Titanides jetaient toute mesure par-dessus les moulins et se mettaient sur leur trente et un.

La musique atteignit son apogée avant de s’évanouir, en résonnant encore sur la roche. Robin avait l’impression qu’une chose aussi vivante n’avait pas le droit de mourir et en fait c’était bien le cas. Car la fanfare se jeta sur L’Emblème national de E.E. Bayley. À partir de ce moment, les morceaux s’enchaînèrent sans pause aucune.

Toutefois, durant la brève interruption, Robin vit que quelqu’un s’apprêtait à la rejoindre. C’était une perspective qui l’ennuyait : il lui faudrait parler avec cette femme en chemise et pantalon vert, chaussée de bottes de cuir usé, alors qu’elle désirait simplement écouter la musique. Elle faillit partir. La femme choisit ce moment pour lever la tête et lui sourire. Sa mimique semblait lui dire : « Puis-je me joindre à vous ? » Robin opina.

Elle était d’une indiscutable agilité. Elle escaladait la face rocheuse que Robin avait mis dix minutes à grimper en s’aidant à peine de ses mains.

« Salut », lança-t-elle en s’asseyant près de Robin, les jambes ballant dans le vide. « J’espère que je ne vous dérange pas.

— Pas du tout. » Robin continuait d’observer la fanfare.

« Bien sûr, elles ne marchent pas vraiment, observa la femme. La musique les excite trop pour qu’elles restent au pas. Si Sousa les voyait, il pousserait des hurlements.

— Qui ça ? »

La femme rit. « Il vaut mieux qu’une Titanide ne vous entende pas, John Philip Sousa fait ici partie des dix plus grands succès, avec le sexe et le bon vin. Et bon sang, c’est qu’elles me le font aimer moi aussi, à la façon dont elles le jouent. »

Robin n’aurait pas su distinguer une marche au pas bien cadencé même si elle l’avait vue et d’ailleurs c’était le cadet de ses soucis. Les danses et les sauts des Titanides lui convenaient parfaitement. Sousa devait être le compositeur de la marche mais c’était également sans importance. Cette femme avait dit que la musique l’émouvait en dépit d’elle-même et pour Robin, la même chose s’était produite. Elle tourna la tête pour examiner la nouvelle venue.

La femme n’était guère plus grande qu’elle, ce qui était bien rafraîchissant. Depuis son arrivée sur Gaïa elle avait rencontré franchement trop de géants. De profil, son visage paraissait détendu, avec un quelque chose d’étrangement innocent que trahissait également son maintien. Elle pouvait être à peine plus âgée que Robin mais sans savoir pourquoi, elle en doutait. La couleur brune de sa peau sans rides semblait due au bronzage. Elle était assise, immobile : seuls bougeaient ses yeux auxquels rien n’échappait. Elle paraissait détendue, alanguie ; c’était une illusion.

Elle laissa Robin la dévisager à loisir puis, avec un léger mouvement de tête, son attitude changea complètement. Ses yeux avaient souri avant ses lèvres mais lorsque celles-ci s’ouvrirent, ce fut pour révéler une denture blanche et régulière. Elle tendit une main et Robin la prit.

« Je suis Gaby Plauget, dit-elle.

— Que le Saint Écoulement nous uni…» Les yeux de Robin s’agrandirent.

« Ne me dis pas qu’on se souvient encore de moi au Covent. Vraiment ? » Son sourire s’élargit encore plus tandis qu’elle écrasait la main de Robin. « Tu dois être Robin-des-neuf-doigts. Je t’ai cherchée toute la journée. »

12. L’Élu de la Belle

Chris reprit ses esprits au beau milieu d’une danse. Par automatisme, son corps continua de se mouvoir comme il le faisait encore quelques secondes plus tôt, avant qu’il ne parvienne à l’arrêter – ce qui lui valut de se faire heurter dans le dos par une grande Titanide bleue. Chris avait un large sourire sur le visage. Il le perdit.

Quelqu’un lui saisit le coude, l’attira hors de la ligne des danseurs et le retourna : Il se retrouva nez à sein avec une autre Titanide.

« Je t’ai déjà dit qu’il fallait qu’on y aille maintenant , sinon je vais être en retard pour ma revue », lui dit-elle tout en lui tendant sa large main d’une façon bizarre. Comme il ne réagissait pas, elle passa l’autre main dans ses longs cheveux roses et soupira : « Eh bien, grimpe dessus , Chris ! Allez ! »

Quelque chose lui fit lever son pied nu pour le placer dans la paume de la Titanide. Réflexe fantôme, si l’on veut : son corps se rappelait un geste appris dont son esprit ne gardait aucun souvenir. C’était le bon. Elle souleva, il lui saisit l’épaule et se retrouva à califourchon sur son dos. Elle avait une peau imberbe, à dominante jaune mais tachée de petites marques brunes, comme une banane mûre. Contre ses jambes nues, elle avait exactement la température et la texture correctes : celles d’une peau humaine tendue sur un cadre différent.

Elle se contorsionna à hauteur de la taille en se penchant assez pour parvenir à lui passer un bras autour des épaules. Ses grands yeux en amande brillaient d’excitation. À son plus grand étonnement elle l’embrassa goulûment sur la bouche. Elle était si grande qu’elle lui donnait l’impression d’avoir six ans.

« C’est pour nous porter chance, bijou. Nous avons trouvé notre mode et nos moitiés. Tout ce qu’il nous faut désormais c’est de la chance et tu es mon porte-bonheur. » Elle poussa un hennissement, tapa le sol de ses postérieurs et d’un saut se rua au grand galop tandis que Chris s’agrippait tant bien que mal à sa taille.

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