John Varley - Sorcière

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Il atteignit le sommet du plateau aglaéen, les Brumes-Basses. Il en sortit bientôt pour trotter le long du lac Aglaéen avec, dans le lointain, Thalie qui en aspirait avidement les eaux. Il gagna ensuite les Brumes-Moyennes, puis Euphrosyne et les Brumes-Hautes. L’Ophion redevint brièvement un fleuve avant de pénétrer dans le double système de pompe qui l’élevait au niveau de la Mer de Minuit.

Psaltérion tourna sur la gauche avant les dernières pompes pour suivre un petit torrent de montagne. Après l’avoir traversé à gué il se remit à grimper. Il était maintenant dans Rhéa – il y avait même pénétré depuis quelque temps mais les frontières de Gaïa n’étaient pas clairement délimitées. Le voyage avait débuté au milieu de la zone crépusculaire séparant Hypérion de Rhéa, cette région indéfinie entre la chiche lumière perpétuelle de l’une et l’éternelle nuit de pleine lune de l’autre. Il s’était approché de la nuit. Il l’atteignit quelque part à mi-pente des Astéries. La nuit de Rhéa ne soulevait pas de problèmes de visibilité ; la vision nocturne des Titanides était bonne et près de la frontière on était encore assez bien éclairé par la lumière reflétée sur les plaines d’Hypérion dont la courbe se dessinait derrière lui.

Il montait à flanc de montagne par un sentier étroit mais bien délimité. Son itinéraire en montagnes russes lui fit franchir deux cols puis les vallées encaissées de l’autre versant. Les montagnes de Rhéa étaient escarpées et rocheuses avec des pentes moyennes de soixante-dix degrés. Les grands arbres avaient désormais disparu pour laisser place à une épaisse couche de mousse aussi lisse que le feutre d’un tapis de billard. Par endroits croissaient des buissons à larges feuilles, enracinés dans la roche vivante et plongeant leurs radicelles jusqu’à cinq cents mètres de profondeur pour atteindre le corps nourricier de Gaïa, les os mêmes de ses montagnes.

Il aperçut enfin le signal de l’Atelier de Musique entre deux pics. Enfin, un détour du sentier lui offrit un spectacle unique même pour Gaïa qui était pourtant toquée d’originalité.

Entre les deux pics, aussi acérés que le Cervin, était jetée une étroite bande de terre. Plate sur le dessus, ses deux rebords étaient absolument verticaux. Le plateau était baptisé Machupichu, en référence à ce site des Andes, fort similaire, où les Incas avaient édifié une cité de pierre dans les nuages.

Un unique rai de soleil avait inexplicablement dévié de la cascade de lumière déversée par le toit lointain d’Hypérion. Il déchirait la nuit pour baigner le plateau d’un éclat d’or laiteux. C’était comme si le soleil avait par un trou d’épingle traversé les nuages les plus obscurs qu’on puisse imaginer, par une orageuse fin d’après-midi.

Il n’y avait qu’une seule construction sur Machupichu. L’Atelier de Musique était un chalet avec un étage, blanchi à la chaux et surmonté d’un toit d’ardoise verte. De loin, on aurait dit un jouet.

« Nous y sommes, chef », chantonna la Titanide. Gaby s’assit en se frottant les yeux, se retourna et contempla la vallée de Cirocco.

« Contemple mes œuvres, ô Tout-Puissant, et ne te réjouis pas », marmonna-t-elle. « Salty, cette nana devrait se faire examiner la tête. Il faudra bien que quelqu’un le lui dise.

— Vous l’avez fait, la dernière fois que vous êtes venue, remarqua Psaltérion.

— Ouais, ça je l’sais », grinça Gaby. Le souvenir lui était encore douloureux.

« D’un autre côté, quel phrénologue voudrait se charger du boulot ? C’est quand même elle, la Sorcière. Qui oserait lui donner les résultats de l’examen ?

— Là, tu marques un point. Avance donc, veux-tu ? »

Ensemble, ils descendirent le sentier en direction de l’étroite bande de terre qui accédait à Machupichu. Un pont suspendu de bois et de corde franchissait une faille profonde juste avant le plateau. Quelques coups de hache pouvaient détruire l’ouvrage et isoler ainsi la forteresse de Cirocco de tout accès autre qu’aérien.

Un jeune homme était assis à l’autre bout du pont, vêtu de kaki et chaussé de brodequins d’alpinisme. À son air lugubre, Gaby supposa qu’il faisait partie de cette interminable théorie de soupirants qui d’une année sur l’autre se frayaient un chemin pour venir conquérir la mystérieuse et solitaire Sorcière de Gaïa. Lorsqu’ils arrivaient, c’était pour découvrir qu’elle était loin d’être solitaire – avec déjà trois ou quatre amants sous la main –, et que sa conquête se révélait trompeusement facile. Entrer dans son lit n’avait rien de difficile pour qui n’avait pas peur de la foule. En sortir intact était une autre paire de manches. Cirocco avait une fâcheuse tendance à vider les hommes de leur âme et elle s’en débarrassait d’autant plus vite que leur manque de profondeur accélérait le processus d’épuisement. Elle leur rendait à tous soixante-dix ans. Cela seul faisait d’elle un être fascinant mais quatre-vingt-quinze années d’activité sexuelle lui avaient procuré un talent hors du commun, largement au-delà de leur propre expérience. Ils tombaient comme des mouches amoureux d’elle et elle, les laissait doucement tomber dès qu’ils commençaient à se montrer odieux à ce propos. Gaby les surnommait les Garçons perdus.

Elle lorgnait celui-ci d’un œil soupçonneux tout en traversant le pont. On savait bien que certains sautaient. Elle jugea que c’était probablement l’intention de ce dernier jusqu’au moment où il parvint à sourire en réponse à son grand geste en direction de la piste qui menait à Titanville et retournait aux débris de sa vie passée.

Elle descendit de Psaltérion lorsqu’il parvint aux abords du large porche frontal. Bien que les portes de l’édifice eussent été conçues en fonction des Titanides, aucune ne serait entrée sans y avoir été personnellement invitée par la Sorcière. Gaby franchit d’un bond agile les quatre marches du seuil et sa main s’était déjà posée sur le bouton de cuivre de la porte lorsqu’elle remarqua le bras qui pendait hors de la balancelle sous le porche. Entre les lattes latérales du siège on apercevait un pied nu. Le reste disparaissait sous une couverture de Titanide crasseuse qui ressemblait fort à un poncho.

Lorsqu’elle ôta la couverture, elle découvrit le visage bouche bée de Cirocco Jones, ex-capitaine du vaisseau d’exploration spatiale Seigneur-des-Anneaux, aujourd’hui Sorcière de Gaïa, arrière-mère des Titanides, Chef d’escadrille des Anges, Amiral de la flotte dirigeable : la Sirène de Titan de la fable. Elle était complètement bourrée. Elle cuvait une bamboche de trois jours.

Gaby ne pouvait cacher son dégoût. Elle hésita, sur le point de repartir, puis graduellement son expression se radoucit. L’ombre de son affection passée lui revenait parfois lorsqu’elle voyait Cirocco dans cet état. Elle écarta les cheveux sombres et dépeignés collés au front de la femme endormie et fut remerciée par un ronflement sonore. Des mains voletèrent, cherchant à tâtons la couverture, et la Sorcière se tourna sur l’autre côté.

Gaby passa derrière la balancelle et la prit par en dessous. Elle souleva, les chaînes craquèrent et son ci-devant Capitaine roula à bas du siège pour aller heurter le porche avec un choc sourd.

11. Le Carnaval Pourpre

On considérait en général Hypérion comme la plus jolie des douze régions de Gaïa. À vrai dire, rares étaient ceux qui avaient voyagé suffisamment pour établir des comparaisons valables.

Mais certes Hypérion était une charmante contrée : aimable, fertile et baignée dans un éternel après-midi pastoral. Il ne possédait aucune chaîne escarpée mais une multitude de cours d’eau. (On attribuait toujours à Hypérion le genre masculin bien qu’aucune des régions de Gaïa ne fût mâle ou femelle. On les avait baptisées d’après les Titans, premiers enfants d’Ouranos et de Gaïa.) Il y avait d’abord l’Ophion, large, lent et boueux sur la plus grande partie de son cours. S’y déversaient neuf affluents principaux. Nommés, eux, d’après les Muses. Au nord et au sud le terrain s’élevait progressivement, comme partout ailleurs dans Gaïa pour se terminer par des falaises hautes de trois kilomètres. À leur sommet se trouvaient des corniches relativement étroites et connues sous le nom de hauts plateaux. C’est là qu’on pouvait trouver des plantes et des animaux restés inchangés depuis le temps de la jeunesse de Gaïa : d’aucuns disaient qu’il s’agissait des derniers survivants des formes de vie initialement prévues dans le plan dressé, il y a de cela des milliards d’années par les êtres qui étaient à l’origine de la race des Titans. Les hauts plateaux étaient l’aire des arbres-Titans, véritables excroissances du corps de Gaïa.

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