John Varley - Sorcière

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Sorcière: краткое содержание, описание и аннотация

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 Vingt ans après Titan : Gaïa, l’univers-roue intelligent est devenu pour les Terriens un lieu de pèlerinage. Mettant à leur service ses immenses pouvoirs, elle opère des miracles.
Mais encore faut-il les mériter en faisant la preuve de son héroïsme… rude épreuve pour Chris, l’adolescent timide, et Robin, l’intraitable et fougueuse amazone, qui se voient embarqués, bien malgré eux, dans un tour de roue fertile en péripéties, en compagnie de Gaby et Cirocco, promue « Sorcière » et chargée par Gaïa de mater ses régions rebelles.
Mais qui sont les vrais ennemis ? Et qui sont les vrais héros ? Les surprises seront nombreuses au long du second volet de cette Divine Comédie (musicale) alliant la verve homérique au délire d’un Tex Avery.

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Plus elle y repensait et plus elle sentait que ses premiers souvenirs avaient été erronés ; le terrain devant elle descendait doucement. Il faisait trop sombre pour affirmer que le fleuve était bien devant mais elle en était à présent persuadée. Et puis après ? Il y avait une chance sur deux et comme ça, elle n’aurait pas à contourner d’abord le câble. Elle se dirigea vers le nord.

Elle n’avait pas franchi un kilomètre que le vent se levait. Bientôt, la neige balayée du sommet des congères lui fouettait les joues. Une fois encore, elle s’arrêta pour réarranger ses vêtements, s’enveloppant dans la couverture et la rabattant en une capuche qu’elle pouvait tenir serrée autour de son cou afin de se protéger jusqu’aux yeux.

Elle était assise lorsque quelque chose approcha : les rafales ne lui permettaient pas de distinguer clairement, mais c’était blanc, à peu près de la taille d’un ours polaire, avec des bras massifs et une gueule pleine de dents. L’animal était assis à l’observer et elle fit de même jusqu’au moment où il décida de se lever pour y regarder de plus près. Il voulait peut-être lui souhaiter le bonjour mais elle n’attendit pas pour vérifier. Il absorba sa première balle sans tiquer mais s’arrêta pour contempler la tache rouge qui s’élargissait sur sa fourrure. Comme il repartait, elle vida tout son chargeur et il se replia tel un linge propre et blanc puis ne bougea plus. Luttant contre le tremblement de ses mains, elle rechargea son arme avec ses dernières cartouches, en pestant à voix basse et en soufflant sur ses doigts pour les dégourdir. La créature n’avait toujours pas bougé lorsqu’elle eut terminé mais elle n’essaya pas de l’approcher. Elle fit un large détour et reprit sa descente.

* * *

En un sens, il valait mieux qu’elle n’eût pas réfléchi à ce qu’elle ferait une fois atteint le fleuve. Sinon, elle serait peut-être encore recroquevillée sous le câble.

Il était préférable de s’assigner des objectifs étape par étape, songeait-elle en dominant cette plaine large et venteuse qui devait être l’Ophion. Elle regarda vers l’est, puis vers l’ouest. Chaque direction lui semblait tout aussi impossible : elle était, pile au centre de Théa et dans chaque sens, plus de deux cents kilomètres la séparaient de la lumière.

À l’est, c’était Métis qui semblait doux et accueillant mais auquel il ne fallait pas se fier, au dire de Cirocco. Métis était un ennemi de Gaïa même s’il n’était pas aussi dangereux que Téthys.

À l’ouest, évidemment : Téthys, et le désert. En un sens, vu d’ici il ne paraissait pas si mal. Elle repensa à la chaleur cuisante des dunes puis aux esprits-de-sable cachés sous ces mêmes dunes et se tourna vers l’est. Elle n’avait vraiment pas le choix mais d’avoir fait semblant, lui avait donné quelques minutes de répit durant lesquelles elle n’avait pas pensé à ses pieds.

Le plus terrible était qu’elle brûlait tout en mourant de froid. Elle ne sentait pas ses orteils tout en même temps que la sueur lui dégoulinait dans le dos et le long des bras. L’effort la maintenait au chaud – à vrai dire, elle bouillait – mais le vent était glacial. D’un côté comme de l’autre, on n’y pouvait rien. Elle continua donc à marcher. Lorsqu’elle trébucha quelques heures plus tard et releva brusquement la tête en s’apercevant qu’elle avait failli s’endormir, elle se contraignit à faire une pause. Elle avait à présent suffisamment l’expérience de ce dangereux état d’hébétude, répandu parmi ceux qui tentaient de vivre à Gaïa sans horloge, pour savoir qu’elle avait largement atteint ses limites. Elle n’aurait su dire depuis combien de temps elle était debout mais cela devait bien faire deux ou trois jours. Elle était déjà fatiguée en pénétrant dans le corridor qui menait à Théa et, depuis ce moment, elle n’avait cessé de lutter contre l’épuisement. Elle savait qu’il était possible de dormir debout parce que cela lui était arrivé plus d’une fois lors de sa traversée de la caverne. Elle devait trouver un endroit pour dormir, et vite.

Rien ne semblait convenir. En essayant de se creuser la cervelle, il lui revint soudain quelque chose à propos de l’ensevelissement dans la neige. C’était absurde mais en l’occurrence, dormir en plein vent semblait encore plus idiot.

Près de la rive du fleuve gelé, la neige s’était amassée sur huit mètres de haut. Après être passée du côté sous le vent, elle entreprit de creuser la congère. La surface en était dure et croûteuse mais le travail ne tarda pas à devenir plus facile. Elle pelletait la neige des deux bras, s’acharnant fiévreusement pour creuser une niche assez grande pour abriter son corps. Quand ce fut fait, elle rampa à l’intérieur et tenta tant bien que mal de ramener la neige autour de l’entrée puis elle se recroquevilla le plus étroitement possible et s’endormit instantanément.

* * *

Elle avait toujours cru que claquer des dents n’était qu’une figure de style, et pas des meilleures, tout comme avoir les genoux qui s’entrechoquent signifiait la terreur. Puis elle se rendit compte que ses genoux s’entrechoquaient également bel et bien. Tout son corps frissonnait sans qu’elle pût s’en empêcher. Elle se mit à tousser et sa bouche s’emplit de liquide. Elle était trempée de sueur et brûlait de fièvre. Elle sut qu’elle allait mourir.

Cette pensée suffit à la propulser en catastrophe hors de son trou et elle se retrouva, vacillante, sur la berge. Sa toux la reprit et ne cessa qu’après qu’elle eut rendu l’amer contenu d’un estomac presque vide. Avec surprise, elle s’aperçut qu’elle était tombée à genoux. Et avec une surprise encore plus grande, elle vit qu’elle avait avancé sur la glace. Elle se retourna mais sans pouvoir distinguer l’endroit où elle s’était arrêtée. Elle avait dû marcher depuis un bout de temps sans même s’en rendre compte.

Les choses se mirent à vaciller tandis qu’elle progressait. Son champ visuel s’étrécissait comme si elle regardait au travers d’un long tuyau puis les bords se mettaient à rougir et elle n’avait plus qu’à se relever de là où elle était tombée. Son contour avait un air comique lorsqu’elle considérait, en vacillant, la silhouette en creux qu’elle avait dessinée dans la neige. On appelait ça des anges de l’hiver et elle se demanda comment elle le savait.

Des gens parfois marchaient à ses côtés : c’est ainsi qu’elle eut de longues conversations avec Gaby et ne se souvint qu’elle était morte que bien longtemps après. Elle tira une balle sur ce qui était un autre monstre des neiges ou peut-être une simple bouffée de vent chargée de flocons. L’arme en resta délicieusement chaude durant plusieurs minutes et elle faillit tirer une nouvelle fois lorsqu’elle s’aperçut qu’elle l’avait pointée sur son estomac. Quand elle tenta de la remettre en poche, une partie de sa peau vint avec, collée à la crosse de métal, et emportant avec elle un bout de la queue de l’un de ses serpents tatoués. Pis encore, les cils de son œil s’étaient collés par le gel et de l’œil restant elle ne voyait plus grand-chose.

Lorsqu’elle vit la lumière clignotante, ce fut d’abord une gêne : elle l’irritait par son côté inexplicable. Elle refusait tout phénomène paranormal, tel que le fantôme de Gaby ou des apparitions de Chris et Valiha et elle avait la certitude que la lumière relevait de ce genre de choses. Si elle allait y voir, elle tomberait probablement sur Hautbois, harnachée et prête à l’emmener au galop.

Puis à la réflexion : pourquoi pas ? Si elle devait mourir, autant que ce soit en compagnie d’une amie. Oui mais si la Titanide était morte ? Elle n’avait aucun préjugé : elles en riraient un bon coup et Hautbois serait bien forcée d’admettre l’existence d’une vie après la mort, d’admettre son erreur et celle de toute sa race. Elle rit à cette idée et prit la direction de l’éminence où était apparue la lumière.

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